Narrative forms and judgment. Reflections on identity in media space; Formes narratives et jugement: Réflexions sur l'identité dans l'espace médiatique
In: SociologieS: revue scientifique internationale
ISSN: 1992-2655
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In: SociologieS: revue scientifique internationale
ISSN: 1992-2655
Cet article interroge la relation entre « publics » et « collectifs » et en propose un modèle de description à caractère phénoménologique. Après un examen des implications politiques des modèles auxquels sont susceptibles de se référer les théories de la réception médiatique, on tente d'élaborer, à partir du travail de Stiegler, de Rancière et de Derrida, une approche de la réception qui permet de décrire à la fois l'émancipation et la domination, cette alternative étant l'un des points de butée des théories de la réception. Le critère déterminant est ici l'adresse, considérée comme la traduction en termes phénoménologiques de l'énonciation. La réception est alors envisagée comme une réponse à une adresse. Cette conception de l'énonciation rend compte de la dimension politique d'une réception médiatique où l'identité sociale est désormais indexée sur notre identité de destinataires de dispositifs médiatique, c'est-à-dire de publics ; Peer reviewed
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Ce texte tente de montrer en quoi la notion de médiation esthétique, qui articule la question du commun et de la communauté à celle de l'adresse et de la réception, rencontre l'objectif de conserver à la notion de médiation une dimension critique et politique. Je m'y réfère à un modèle fondé sur la mise en lien entre l'expérience esthétique et la possibilité d'une communauté ; ce modèle, théorisé par Kant, est très longuement commenté et interrogé par Arendt, en particulier dans La Crise de la culture et dans Juger. Sur la philosophie politique de Kant. Ces références s'inscrivent également dans le cadre théorique dessiné par les notions de malentendu et de mésentente telles qu'elles sont problématisés respectivement par Derrida et Rancière. ; Ce texte tente de montrer en quoi la notion de médiation esthétique, qui articule la question du commun et de la communauté à celle de l'adresse et de la réception, rencontre l'objectif de conserver à la notion de médiation une dimension critique et politique. Je m'y réfère à un modèle fondé sur la mise en lien entre l'expérience esthétique et la possibilité d'une communauté ; ce modèle, théorisé par Kant, est très longuement commenté et interrogé par Arendt, en particulier dans La Crise de la culture et dans Juger. Sur la philosophie politique de Kant. Ces références s'inscrivent également dans le cadre théorique dessiné par les notions de malentendu et de mésentente telles qu'elles sont problématisés respectivement par Derrida et Rancière.
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Cet article propose une conception de la médiation culturelle où la notion de médiation est lestée d'un rapport complexe au tiers, rapport susceptible de prendre en compte le conflit que peut constituer la prise de position du destinataire auquel s'adressent les dispositifs de médiation. Cette approche de la médiation conserve la distinction entre passage et forçage, ce qui la situe dans un cadre politique. ; Peer reviewed
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Ce chapitre s'attache à comprendre ce que ce champ particulier de la philosophie contemporaine fait de la question de la médiation, comment le contexte de développement des techniques de communication et/ou de la communication comme technique inquiète son travail , sur quelles bases, dans ce contexte, est convoquée la notion de médiation et comment, en retour, cette inquiétude peut travailler notre propre champ de recherches. Mon hypothèse est que la notion de médiation survient chez ces philosophes pour déconstruire ou infléchir un rapport trop immédiat, trop direct, entre communication et pouvoir, et ce sur deux plans. Sur un plan conceptuel tout d'abord : il faut pouvoir penser la communication comme n'étant pas un simple exercice de pouvoir ; sur le plan des pratiques et des processus de communication ensuite : il faut rompre le lien direct ou immédiat entre intentions des producteurs, représentations et effets sur les récepteurs, et favoriser les manifestations qui le rompent (pour beaucoup, il s'agit de l'art). La notion de médiation répondrait ainsi à un impératif de nature politique : il faut penser la médiation dans le cadre d'une résistance au pouvoir. ; Peer reviewed
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Cette communication propose de caractériser la posture énonciative des « nouveaux réactionnaires » en analysant la manière dont ils s'adressent à leurs destinataires en tant que communauté politique. Par conséquent, on n'y conduit pas une simple analyse des représentations, mais une analyse des postures énonciatives en termes d'adresse au récepteur, étant entendu que, en convoquant une référence, le discours convoque également le destinataire dans un monde, auquel et duquel celui-ci est appelé à répondre. C'est à caractériser cet « appel » au récepteur dans le discours des « nouveaux réactionnaires » que cette intervention est consacrée. ; Peer reviewed
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Il s'agit ici de montrer que le concept de médiation a une portée critique, qu'il s'agit d'un concept propre à séparer, à distinguer, à révéler des enjeux politiques, qu'il n'est pas seulement propre à décrire des pratiques, mais également à les interroger. Le concept de médiation a une portée critique dès lors qu'il questionne le rapport entre communication et politique, notamment à travers la question des normes communes, du "sens commun", de la transmission, du rôle du conflit, etc. En partant de l'approche de Lamizet, qui conçoit la médiation comme ce qui prend en charge et opère une relation singulier/collectif, je propose d'envisager non pas ce qui s'interpose (dispositifs, médiateurs) entre l'oeuvre et le public, mais bien la relation que le public établit avec l'oeuvre et les dispositifs, en considérant que ceux-ci font médiation, c'est-à-dire inscrivent l'individu dans une forme de communauté. A travers cette conception d'une "médiation esthétique", on peut réintroduire la notion de médiation culturelle telle qu'elle est comprise par la plupart des auteurs (comme "transformation", Davallon, 2003, comme "recherche infinie de significations", Darras, 2003) dans sa dimension non seulement critique mais également politique. Cette approche de la médiation suppose qu'on la décrive en des termes qui permettent de la mettre en relation tant avec l'émancipation (Rancière, 2000, 2008) qu'avec l'aliénation ou la contrainte. Nous verrons alors qu'il faut la décrire comme mésentente (Rancière, 1995), malentendu (Derrida 1990) ou désynchronisation (Stiegler, 2003), c'est-à-dire : "incalculable" (Derrida), asymétrique, et fondée sur la possibilité de l'échec, ce que Rancière appelle l' "efficacité paradoxale" des oeuvres. ; Peer reviewed
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L'auteure examine la manière dont l'espace public est non seulement traversé, mais également divisé et structuré par l'énonciation journalistique. En concevant l'acte d'énonciation comme inachevé, au sens où il ne peut être rapporté à un sujet singulier, elle dirige l'analyse vers la question de la responsabilité et, à partir de là, vers une étude de la réception. L'analyse de trois formes de division à l'œuvre dans l'énonciation médiatique permet de considérer sa complexité dans son rapport à un « nous », présent ou à venir, et par conséquent à une communauté politique. ; Peer reviewed
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L'article s'interroge sur la façon dont il faut décrire la relation oeuvre/spectateur si l'on souhaite que le modèle puisse donner une place au spectateur sans néanmoins la déterminer. Après un examen des enjeux (épistémologiques et politiques) de ces questions, il conclut sur l'intérêt qu'il y aurait, si l'on souhaite suivre les propositions de Rancière sur l'"efficacité paradoxale" des oeuvres, à référer les études de réception à un modèle de la communication fondé sur le malentendu.
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In: Série Information et communication 1
In: Questions de communication, Issue 15, p. 21-49
ISSN: 2259-8901