La vie culturelle dans les petites villes : série d'exceptions ou modèles inspirants ?
In: L' observatoire: observatoire des politiques culturelles, Band 59, Heft 1, S. 39-42
ISSN: 2553-615X
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In: L' observatoire: observatoire des politiques culturelles, Band 59, Heft 1, S. 39-42
ISSN: 2553-615X
In: L' observatoire: observatoire des politiques culturelles, Band 54, Heft 2, S. 81-83
ISSN: 2553-615X
In: L' observatoire: observatoire des politiques culturelles, Band 42, Heft 1, S. 52-56
ISSN: 2553-615X
In: Géographie et cultures, Heft 84, S. 63-80
Numéro monographique de la revue Sud-Ouest européen, no 27, ISSN 1276-4930 ; International audience ; Longtemps, tant à l'échelle locale que nationale, la culture a été considérée comme un supplément d'âme, ou une spécificité des politiques publiques émanant prioritairement de la volonté d'une personnalité, ou encore de ressources patrimoniales incontournables. Malgré un « jeu du catalogue » désignant l'accumulation d'équipements et d'actions (Urfalino et Friedberg, 1993), peu de territoires locaux ou de villes en France pouvaient se distinguer par une stratégie territoriale culturelle. À la fin des années 2000, il n'en est plus rien. La culture n'est plus la variable d'ajustement des politiques locales, au moins dans les discours et les symboles…, ceci restant largement à nuan-cer en termes financiers. La culture a acquis une certaine légitimité dans le champ de l'action publique, la « créati-vité » est devenue incontournable (celle des artistes bien sûr, mais aussi des villes, des habitants, des élus, des terri-toires…), et l'art deviendrait la voie presque inespérée du développement des territoires. Ceci se fait parfois d'ailleurs au risque d'une appréhension plus théorique qu'empirique, véhiculée par les chercheurs au premier chef, quant aux solutions qu'apporterait la culture aux maux de nos territoires, de l'économie, de nos sociétés. En témoigne ainsi dans l'actualité récente l'importance donnée aux candidatures des villes au titre de capitales européennes de la culture (1). La place prise par ces événe-ments dans le marketing territorial et la communication des villes, ainsi que la force de l'industrie culturelle , contribuent à expliquer cette évolution : la culture coûte certes, mais elle rapporte aussi… quitte à ce que le débat se pose perpétuellement sur la définition de la culture et des contenus des biens dits culturels . Cette probable surévaluation du rôle de la culture pour le territoire (ce que d'aucuns qualifient d'instrumentalisation) et en défi-nitive la grande difficulté à mesurer les ...
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Numéro monographique de la revue Sud-Ouest européen, no 27, ISSN 1276-4930 ; International audience ; Longtemps, tant à l'échelle locale que nationale, la culture a été considérée comme un supplément d'âme, ou une spécificité des politiques publiques émanant prioritairement de la volonté d'une personnalité, ou encore de ressources patrimoniales incontournables. Malgré un « jeu du catalogue » désignant l'accumulation d'équipements et d'actions (Urfalino et Friedberg, 1993), peu de territoires locaux ou de villes en France pouvaient se distinguer par une stratégie territoriale culturelle. À la fin des années 2000, il n'en est plus rien. La culture n'est plus la variable d'ajustement des politiques locales, au moins dans les discours et les symboles…, ceci restant largement à nuan-cer en termes financiers. La culture a acquis une certaine légitimité dans le champ de l'action publique, la « créati-vité » est devenue incontournable (celle des artistes bien sûr, mais aussi des villes, des habitants, des élus, des terri-toires…), et l'art deviendrait la voie presque inespérée du développement des territoires. Ceci se fait parfois d'ailleurs au risque d'une appréhension plus théorique qu'empirique, véhiculée par les chercheurs au premier chef, quant aux solutions qu'apporterait la culture aux maux de nos territoires, de l'économie, de nos sociétés. En témoigne ainsi dans l'actualité récente l'importance donnée aux candidatures des villes au titre de capitales européennes de la culture (1). La place prise par ces événe-ments dans le marketing territorial et la communication des villes, ainsi que la force de l'industrie culturelle , contribuent à expliquer cette évolution : la culture coûte certes, mais elle rapporte aussi… quitte à ce que le débat se pose perpétuellement sur la définition de la culture et des contenus des biens dits culturels . Cette probable surévaluation du rôle de la culture pour le territoire (ce que d'aucuns qualifient d'instrumentalisation) et en défi-nitive la grande difficulté à mesurer les effets directs pour le territoire de l'activité culturelle, ne doivent pas atténuer la complicité réelle entre d'une part les initiatives et actions culturelles et d'autre part les dynamiques urbaines et territoriales. Divers travaux ont participé dans la recherche en géographie et aménagement à explorer ces dernières années cette relation. Outre les travaux s'inscri-vant dans la lignée de la géographie culturelle et géogra-phie sociale , un certain nombre de recherches ont mis l'accent sur la culture comme facteur et révélateur de recompositions territoriales : qu'il s'agisse de la concur-rence métropolitaine, du renouvellement des rapports entre centres et périphéries au sein des agglomérations, de la reconversion des villes industrielles ou encore de la valorisation du patrimoine et des identités locales
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In: Espaces et sociétés, Band n o 118, Heft 3, S. 205-222
ISSN: 0014-0481
Résumé L'explosion de l'usine azf à Toulouse en septembre 2001 a eu de lourds impacts sur la vie culturelle de l'agglomération, en particulier pour la diffusion des musiques amplifiées. La fermeture de deux équipements phares a engendré l'éclatement spatial de l'offre et l'émergence d'acteurs peu identifiés auparavant – tant privés que publics. Pour autant, cette catastrophe n'a pas provoqué de réelles ruptures dans les recompositions urbaines. S'imposent avant tout l'amplification de processus en cours et l'inertie de certaines stratégies d'acteurs qui conservent des logiques communales, sans concertation ni action collective.
L'analyse de l'intervention culturelle des municipalités gouvernant les communes de ces espaces permet non seulement de mieux comprendre les enjeux et les mutations affectant ces territoires et leur structuration, mais aussi de s'interroger sur la place prise par le secteur culturel dans l'action municipale. Ce travail met en perspective les initiatives culturelles d'une part avec les données structurelles des communes et d'autre part avec les stratégies de l'action locale.
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L'analyse de l'intervention culturelle des municipalités gouvernant les communes de ces espaces permet non seulement de mieux comprendre les enjeux et les mutations affectant ces territoires et leur structuration, mais aussi de s'interroger sur la place prise par le secteur culturel dans l'action municipale. Ce travail met en perspective les initiatives culturelles d'une part avec les données structurelles des communes et d'autre part avec les stratégies de l'action locale.
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In: Les carnets de territoires
World Affairs Online
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International audience ; Dans un contexte de crise économique, de catastrophe climatique, de luttes altermondialistes et démocratiques, la première décennie du XXIe siècle a été le théâtre de contestations sociales marquées par un ancrage spatial des revendications et des conflits. (.) Les mobilisations et les mouvements sociaux visant à la défense de causes spécifiques s'enchainent, et la colère semble un puissant dénominateur commun de ces manifestations disparates. Ce numéro de Géographie et cultures ambitionne de questionner les traductions spatiales de ces colères. A la faveur d'un mouvement inédit en France difficile à comprendre et à décrypter avec des grilles classiques des sciences humaines et sociales, les différents articles analysant les logiques spatiales des Gilets jaunes traduisent un besoin de renouvellement des cadres de compréhension (.) Ce numéro s'inscrit à différentes échelles : très locale quand il s'agit du fonctionnement quotidien d'un rond-point occupé ou des luttes contre les projets éoliens à celle, internationale, des violences terroristes
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International audience ; Dans un contexte de crise économique, de catastrophe climatique, de luttes altermondialistes et démocratiques, la première décennie du XXIe siècle a été le théâtre de contestations sociales marquées par un ancrage spatial des revendications et des conflits. (.) Les mobilisations et les mouvements sociaux visant à la défense de causes spécifiques s'enchainent, et la colère semble un puissant dénominateur commun de ces manifestations disparates. Ce numéro de Géographie et cultures ambitionne de questionner les traductions spatiales de ces colères. A la faveur d'un mouvement inédit en France difficile à comprendre et à décrypter avec des grilles classiques des sciences humaines et sociales, les différents articles analysant les logiques spatiales des Gilets jaunes traduisent un besoin de renouvellement des cadres de compréhension (.) Ce numéro s'inscrit à différentes échelles : très locale quand il s'agit du fonctionnement quotidien d'un rond-point occupé ou des luttes contre les projets éoliens à celle, internationale, des violences terroristes
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In: Géographie et cultures, Heft 114, S. 5-15
International audience ; The aim of this article is to understand the logics of a territorial cultural configuration defined as the crossing of several fields of strength: an urban context, territorial arrangements and cultural policies, personal and professional logics. Albi, an average city, is today identified thanks to its patrimonial valorisation and its cultural initiatives. The dimension of the analysis is an iterative process over long time (40 years), revealing the territorial logics and the actors involved.Thus, cultural vitality in Albi results from a combination of experiences, conflicts and local or national policies. But analysis shows that national and international paradigms are unavoidable (Creative City Culture for attractiveness), sometimes ignoring specific local resources. The various figures of cultural actors express these movements and tensions, at a time when the municipal project values more an urban strategy, than an anchored cultural and artistic proposal. ; L'objet de cet article est de comprendre les logiques d'une configuration culturelle territoriale définie comme le croisement de plusieurs champs de force : un contexte urbain, des dispositifs territoriaux et des politiques culturelles, des logiques personnelles et professionnelles. Le terrain est ici la ville moyenne d'Albi, aujourd'hui identifiée pour sa valorisation patrimoniale et ses initiatives culturelles. La dimension privilégiée est l'analyse d'un processus itératif sur le temps long (40 ans), révélant les logiques à l'œuvre et les acteurs en présence.En définitive, la vitalité culturelle actuelle d'Albi résulte clairement d'un cumul d'expériences, de conflits, de politiques endogènes et nationales. Mais il apparaît à l'analyse que les paradigmes nationaux et internationaux s'imposent (ville créative, culture au service de l'attractivité) au détriment des ressources locales spécifiques. Les différentes figures des acteurs culturels expriment ces trajectoires et ces tensions, dans un moment où le projet municipal met davantage en avant une stratégie urbaine, au détriment d'une proposition culturelle et artistique ancrée.
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