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La culture québécoise : question de nous
In: Cahiers de recherche sociologique, Heft 14, S. 131-141
ISSN: 1923-5771
Depuis quarante ans, le Québec a connu deux crises culturelles fondamentales. D'abord, la dissolution de l'Église-ethnie canadienne française a fait naître l'État-nation québécois. Puis, vers 1980, les succès mêmes de la Révolution tranquille ont à nouveau posé le défi de rebâtir l'unité de la cité autour d'un « rêve québécois » authentique, réconciliant le pluralisme ethnique et le patrimoine historique commun.
Gilles Laporte, Molson et le Québec, Montréal, Les éditions Michel Brûlé, 2009, 266 p
In: Recherches sociographiques, Band 52, Heft 1, S. 178
ISSN: 1705-6225
Développement et gouvernement autochtones : l'expérience de la Baie James et du Nord québécois
In: Politique et sociétés, Heft 28, S. 71-85
ISSN: 1703-8480
L'expérience des Cris et des Inuit, régis depuis 1975 par la Convention de la Baie James et du Nord québécois sert à explorer les paramètres empiriques de l'autonomie gouvernementale autochtone. Un bilan succinct de vingt années de changements sociaux (infrastructures, revenus familiaux, gestion bureaucratique et malaises psychosociaux) conclut que le régime de la Convention a confirmé les tendances déjà établies, y compris celles qu'il voulait corriger, et que maints programmes ont eu des effets pervers inattendus. D'après l'auteur, les choix entre valeurs contradictoires ont été éludés à l'origine, et on a négligé les fondements constitutifs de l'autonomie politique : le partage des pouvoirs, la citoyenneté et la représentation parlementaire, la responsabilité fiscale.
Errata
In: Recherches sociographiques, Band 49, Heft 3, S. 596
ISSN: 1705-6225
La mémoire décatie. Xavier Gélinas, La droite intellectuelle et la Révolution tranquille, Québec, Les Presses de l'Université Laval, 2007, 486 p. (Cultures québécoises.)
In: Recherches sociographiques, Band 49, Heft 2, S. 313
ISSN: 1705-6225
Un cas d'espèce de la modernité… tardive
In: Recherches sociographiques, Band 48, Heft 1, S. 98
ISSN: 1705-6225
Pierre Georgeault et Michel Pagé (dirs), Le français, langue de la diversité québécoise. Une réflexion pluridisciplinaire, Montréal, Québec Amérique, 2006, 347 p. (Débats.)
In: Recherches sociographiques, Band 47, Heft 2, S. 389
ISSN: 1705-6225
Susan Mann, Lionel Groulx et L'Action française. Le nationalisme canadien-français dans les années 1920, Montréal, VLB, 2005, 193 p. (Études québécoises.)
In: Recherches sociographiques, Band 47, Heft 1, S. 156
ISSN: 1705-6225
Les racines, le tronc et le vent dans les branches
In: Recherches sociographiques, Band 17, Heft 3, S. 373-392
ISSN: 1705-6225
D'aucuns laissent croire que l'élection, en novembre dernier, d'un gouvernement indépendantiste et social-démocrate marque un point tournant dans l'histoire du Québec. Deux livres récemment sortis arrivent, à cet égard, à point. Dans l'introduction à Histoire du Québec, publié chez Édisem sous sa direction, Jean HAMELIN annonce l'intention des rédacteurs : interroger le passé pour exposer les racines de l'identité québécoise actuelle. Pierre-André JULIEN, Pierre LAMONDE et Daniel LATOUCHE, en écrivant par ailleurs Québec 2001 : une société refroidie (pour le compte des Éditions du Boréal Express), chaussent les bottes à sept lieues du « futurologue » et vont chercher à l'autre bout des arcs-en-ciel statistiques l'image d'un avenir possible pour la société québécoise.
Les deux œuvres s'emboutissent sur d'autres vecteurs que celui de la linéarité temporelle. Les historiens ne veulent pas « tomber dans la fausse sociologie historique » — lire : Léandre Bergeron et autres petits chaperons rouges — tandis que les scénaristes du futur se défendent de justifier leur approche « à partir d'une position marxiste . . . [car] cela n'aurait en rien été conforme à [leur] démarche réelle ». L'autocritique par induction marxiste est, en ce pays, un phénomène relativement neuf et, si l'on en juge par les travaux considérés ici, d'une grande fécondité : une histoire où les collectivités réelles contestent l'avant-scène aux États et personnages officiels, et une prospective heureusement consciente de certaines de ses limites.
Dans cette mesure, nos auteurs s'affichent résolument révisionistes. «Quelques illustres que furent nos devanciers» écrit Hamelin en ménageant les mânes de Groulx et de Garneau, «ce n'est pas être iconoclaste que d'interroger les textes qu'ils ont lus et de remettre en cause leur vision de ce qui fut ». Quant à Latouche et compagnie, ils s'avouent éveillés au fait que leur concept central de « société post-industrielle » est « idéologique, ambigu et messianique » et labourent de bons coups de griffe Daniel Bell et Hermann Kahn, tout en patinant sur la même glace mince que leurs maîtres américains.
On a affaire à des « nationalistes » au sens large : les uns et les autres croient à l'existence d'une « nation » proprement québécoise. De là, on
diverge nettement. Les historiens de l'Université Laval, comme leurs collègues sociologues, cherchent la nationalité dans la culture, une anthropologie différente fondant l'identité nationale des Canadiens français du Québec. Les intellectuels montréalais ou trifluviens du Centre de recherches sur l'urbanisation de l'I.N.R.S. et de TU. du Q. perpétuent la tradition positiviste: parle-t-on de démographie proprement québécoise, de structures économiques ou sociales proprement québécoises ? Mais non. Le Québec asseoit une société contemporaine parmi d'autres, ses valeurs et son identité collective découlent de réalités « sociétales » directement observables sinon quantifiables, l'État, au premier chef, incarne la nation, créé l'appartenance.
Errons-nous à penser que ce sont là des raisons suffisantes pour lire ces deux livres ? D'autant plus que le lecteur y trouvera, sinon des informations neuves, du moins une remise en forme et une consolidation des informations éparpillées ailleurs. À ce titre, et chacun à sa manière, L'Histoire du Québec et Québec 2001 sont des sources, et des livres, de base. Des sommes.
Les dépenses de l'État chez les Cris et les Inuit du Québec depuis la convention de 1975
In: Recherches sociographiques, Band 35, Heft 3, S. 505-550
ISSN: 1705-6225
L'article dégage les lignes de force de l'intervention étatique chez les Cris et les Inuit du Québec depuis la convention de la Baie James, de 1975 jusqu'à 1990, à partir des chiffres —parfois lacunaires— publiés sur les dépenses des gouvernements fédéral et provincial, par organisme et par mission (infrastructures, éducation, santé, main-d'œuvre, développement économique). L'administration fédérale a retraité, au profit de la province et des instances régionales, ce qui a nourri, chez les Cris surtout, une intégration inédite à la société québécoise et, réciproquement, la montée d'une conscience politique «nationale». La Convention a éperonné un rattrapage majeur dans le logement, les équipements municipaux, les transports, mais les autres domaines ont essentiellement répondu à des poussées démographiques, de sorte qu'au bout du compte, les dépenses gouvernementales au Nouveau-Québec «conventionné», versements d'indemnisation inclus, se comparent à celles des Territoires du Nord-Ouest canadiens.
Détournement de mineurs. L'éducation québécoise à l'heure de la bureaucratie scolaire
In: Recherches sociographiques, Band 23, Heft 3, S. 405-427
ISSN: 1705-6225
Détournement de mineurs. L'éducation québécoise à l'heure de la bureaucratie scolaire
Québec et frères, inc. La cybernétisation du pouvoir
In: Recherches sociographiques, Band 20, Heft 2, S. 239-261
ISSN: 1705-6225
Utilisation croissante d'un travail « informé » ; socialisation étatique de la reproduction (culturelle et biologique) des travaillants : ces deux courants alimentent la croissance économique et estompent les frontières entre « infra » et « super » structures ; surtout, ils tendent à dépersonnaliser les fonctions du capital pour les investir plutôt dans les appareils techno-bureaucratiques d'exploitation, de mobilisation et de modelage des puissances humaines destinées à se vendre. On examine ici quelques manières dont ces forces historiques ont remodelé la société politique québécoise : rôle sociétal de l'État et modalités de sa gestion ; ascension et expansion des « nouvelles classes » ; ajustement des pratiques politiques et des stratégies des corps intermédiaires à une place publique réduite aux distants mécanismes d'une gouverne cybernétisée.
La longue marche des technocrates
In: Recherches sociographiques, Band 18, Heft 1, S. 93-132
ISSN: 1705-6225
La longue marche des technocrates