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The aim of this article is to situate Arendt's account of labour as a critical response to humanisms of labour, or put otherwise, to situate it as an anti-humanism of labour. It compares Arendt's account of labour with that of the most prominent humanist theorist of labour at the time of the composition of The Human Condition: Georges Friedmann. Arendt's and Friedmann's accounts of labour are compared specifically with respect to the range of capacities, social relations, and possibilities of fulfilment at stake in the activity of labour. The comparison provides a previously unexplored context for understanding Arendt's account of labour and her distinction between labour and work. The relevance of Arendt's and Friedmann's theories of labour for the contemporary debate about the meaning of work in an age of automation is also briefly discussed.

Cet article replace la conception du travail développée par la psychodynamique du travail dans la tradition philosophique de l'expressivisme et soutient la primauté de la conception expressiviste du travail sur la conception classique du travail comme poiesis . À l'issue d'une reconstruction des arguments principaux portant sur l'opposition entre poiesis (travail de production) et praxis (action morale), l'attention sera portée sur les limites de ce modèle de conceptualisation du travail. Un modèle alternatif est introduit à partir de la prise en compte de plusieurs dimensions du concept d'expression utilisé dans le langage courant. Cela nous permet de mettre en évidence ce qui, dans le modèle psychodynamique de C. Dejours, est précisément « expressiviste ». Une fois l'origine expressiviste de la théorie de Dejours établie, plusieurs interprétations des normes d'expression sont présentées, en lien avec l'évaluation des organisations du travail contemporaines. Summary , p. 85. Resumen , p. 86.

Cet article replace la conception du travail développée par la psychodynamique du travail dans la tradition philosophique de l'expressivisme et soutient la primauté de la conception expressiviste du travail sur la conception classique du travail comme poiesis . À l'issue d'une reconstruction des arguments principaux portant sur l'opposition entre poiesis (travail de production) et praxis (action morale), l'attention sera portée sur les limites de ce modèle de conceptualisation du travail. Un modèle alternatif est introduit à partir de la prise en compte de plusieurs dimensions du concept d'expression utilisé dans le langage courant. Cela nous permet de mettre en évidence ce qui, dans le modèle psychodynamique de C. Dejours, est précisément « expressiviste ». Une fois l'origine expressiviste de la théorie de Dejours établie, plusieurs interprétations des normes d'expression sont présentées, en lien avec l'évaluation des organisations du travail contemporaines.

This article examines a neglected but crucial feature of Honneth's critical theory: its use of a concept of recognition to articulate the norms that are apposite for the contemporary world of work. The article shows that from his first writings on the structure of critical social theory in the early 1980s to the recent exchange with Nancy Fraser on recognition and redistribution, the problem of grounding a substantive critique of work under capitalism has been central to Honneth's enterprise. This answers the routine objection that the recognition paradigm fails to take into account economic or material realities. At the same time, Honneth's approach to the critique of work has undergone significant shifts, and it is yet to be fully developed. The article traces these changes in direction, and it proposes an expressivist conception of work that builds upon the `normative content' of the concept of work described by Honneth in his 1980 essay `Work and Instrumental Action'.