Les méga-événements sportifs tout comme les expositions universelles depuis le XIX e siècle, sont des mécanismes importants de rénovation d'aires urbaines considérées comme abandonnées ou dégradées. Cet article revisite deux moments historiques (les débuts des XX e et XXI e siècles) de profondes modifications de la configuration de l'espace urbain à Rio de Janeiro, conséquence de l'organisation d'événements de portée internationale. Avec la précaution d'éviter les anachronismes, notre objectif est de questionner les orientations que la ville prend actuellement, à la lumière du passé.
La ville de Rio de Janeiro est entrée définitivement dans le marché international des grands événements internationaux. Elle a accueilli ou est en passe d'accueillir des événements de grande visibilité, tels que la Coupe du monde de football de 2014 et les Jeux olympiques de 2016. Le présent article se penche sur les effets, dans les favelas, de la préparation de la ville à partir de l'analyse, d'une part, du retour des politiques des relogements des favelas et, d'autre part, des impacts actuels de la gentrification urbaine dans ces espaces.
International audience ; A partir d'une double lecture géographique et juridique, cet article propose des éléments de ré exion sur la tension dialectique observée, à Rio de Janeiro au Brésil, entre le processus de quali cation juridique des favelas et l'application d'une législation uniforme envers des espaces sociaux pourtant fort hétérogènes, tant du point de vue de leur con guration sociale que de celui de leurs formes d'habitat. Marquées d'ambivalence, la constitution des favelas en objet juridique et l'application des règles de droit qui en découle mettent ici en évidence l'écart entre règles juridiques et usages sociaux du droit. Cet écart fait état de l'existence de nombreuses pratiques d'appropria- tion et d'adaptation sociales des règles juridiques édictées, en vue de leur permettre de pallier les situations de dé cit de services urbains essentiels que rencontrent bon nombre de ces espaces. Largement fondée sur des représentations dominantes qui conduisent à omettre la diversité tant sociale que spatiale que recouvrent ces espaces, la catégorisation juridique des favelas a en effet souvent contraint les acteurs chargés de l'application des règles de droit tantôt à s'en affranchir, tantôt à les modi er en vue de les adapter aux besoins exprimés par leurs habitants ou par les pouvoirs publics eux-mêmes.
International audience ; A partir d'une double lecture géographique et juridique, cet article propose des éléments de ré exion sur la tension dialectique observée, à Rio de Janeiro au Brésil, entre le processus de quali cation juridique des favelas et l'application d'une législation uniforme envers des espaces sociaux pourtant fort hétérogènes, tant du point de vue de leur con guration sociale que de celui de leurs formes d'habitat. Marquées d'ambivalence, la constitution des favelas en objet juridique et l'application des règles de droit qui en découle mettent ici en évidence l'écart entre règles juridiques et usages sociaux du droit. Cet écart fait état de l'existence de nombreuses pratiques d'appropria- tion et d'adaptation sociales des règles juridiques édictées, en vue de leur permettre de pallier les situations de dé cit de services urbains essentiels que rencontrent bon nombre de ces espaces. Largement fondée sur des représentations dominantes qui conduisent à omettre la diversité tant sociale que spatiale que recouvrent ces espaces, la catégorisation juridique des favelas a en effet souvent contraint les acteurs chargés de l'application des règles de droit tantôt à s'en affranchir, tantôt à les modi er en vue de les adapter aux besoins exprimés par leurs habitants ou par les pouvoirs publics eux-mêmes.
International audience ; A partir d'une double lecture géographique et juridique, cet article propose des éléments de ré exion sur la tension dialectique observée, à Rio de Janeiro au Brésil, entre le processus de quali cation juridique des favelas et l'application d'une législation uniforme envers des espaces sociaux pourtant fort hétérogènes, tant du point de vue de leur con guration sociale que de celui de leurs formes d'habitat. Marquées d'ambivalence, la constitution des favelas en objet juridique et l'application des règles de droit qui en découle mettent ici en évidence l'écart entre règles juridiques et usages sociaux du droit. Cet écart fait état de l'existence de nombreuses pratiques d'appropria- tion et d'adaptation sociales des règles juridiques édictées, en vue de leur permettre de pallier les situations de dé cit de services urbains essentiels que rencontrent bon nombre de ces espaces. Largement fondée sur des représentations dominantes qui conduisent à omettre la diversité tant sociale que spatiale que recouvrent ces espaces, la catégorisation juridique des favelas a en effet souvent contraint les acteurs chargés de l'application des règles de droit tantôt à s'en affranchir, tantôt à les modi er en vue de les adapter aux besoins exprimés par leurs habitants ou par les pouvoirs publics eux-mêmes.
International audience ; A partir d'une double lecture géographique et juridique, cet article propose des éléments de ré exion sur la tension dialectique observée, à Rio de Janeiro au Brésil, entre le processus de quali cation juridique des favelas et l'application d'une législation uniforme envers des espaces sociaux pourtant fort hétérogènes, tant du point de vue de leur con guration sociale que de celui de leurs formes d'habitat. Marquées d'ambivalence, la constitution des favelas en objet juridique et l'application des règles de droit qui en découle mettent ici en évidence l'écart entre règles juridiques et usages sociaux du droit. Cet écart fait état de l'existence de nombreuses pratiques d'appropria- tion et d'adaptation sociales des règles juridiques édictées, en vue de leur permettre de pallier les situations de dé cit de services urbains essentiels que rencontrent bon nombre de ces espaces. Largement fondée sur des représentations dominantes qui conduisent à omettre la diversité tant sociale que spatiale que recouvrent ces espaces, la catégorisation juridique des favelas a en effet souvent contraint les acteurs chargés de l'application des règles de droit tantôt à s'en affranchir, tantôt à les modi er en vue de les adapter aux besoins exprimés par leurs habitants ou par les pouvoirs publics eux-mêmes.
International audience ; A partir d'une double lecture géographique et juridique, cet article propose des éléments de ré exion sur la tension dialectique observée, à Rio de Janeiro au Brésil, entre le processus de quali cation juridique des favelas et l'application d'une législation uniforme envers des espaces sociaux pourtant fort hétérogènes, tant du point de vue de leur con guration sociale que de celui de leurs formes d'habitat. Marquées d'ambivalence, la constitution des favelas en objet juridique et l'application des règles de droit qui en découle mettent ici en évidence l'écart entre règles juridiques et usages sociaux du droit. Cet écart fait état de l'existence de nombreuses pratiques d'appropria- tion et d'adaptation sociales des règles juridiques édictées, en vue de leur permettre de pallier les situations de dé cit de services urbains essentiels que rencontrent bon nombre de ces espaces. Largement fondée sur des représentations dominantes qui conduisent à omettre la diversité tant sociale que spatiale que recouvrent ces espaces, la catégorisation juridique des favelas a en effet souvent contraint les acteurs chargés de l'application des règles de droit tantôt à s'en affranchir, tantôt à les modi er en vue de les adapter aux besoins exprimés par leurs habitants ou par les pouvoirs publics eux-mêmes.
International audience ; Cet article analyse les récentes mesures prises par la municipalité de Rio de Janeiro en matière de sécurité publique dans la perspective d'assurer au mieux l'organisation de plusieurs événements sportifs d'envergure internationale, particulièrement les Jeux Olympiques prévus en 2016. Inscrites dans le cadre du Programme Fédéral de Sécurité et Citoyenneté (Pronasci), ces mesures visent de manière prioritaire la sécurisation de plusieurs favelas de la ville au moyen de l'implantation d'« unités de police pacificatrice » (UPP). L'étude des logiques spatiales qui prévalent à l'implantation de ces unités dans des quartiers préalablement sélectionnés, associée à celle des pratiques quotidiennes d'habitants de plusieurs favelas de Rio qui côtoient ces forces policières, permettent de caractériser le lien étroit entre politique de sécurité publique et politiques urbaines. Ce lien est ici envisagé au-delà des objectifs affichés de maintien de la paix sociale évoqués par les instigateurs des projets de sécurisation, pour interroger la permanence des difficultés sociales d'une partie des habitants de ces quartiers, et les enjeux fonciers et immobiliers sous-jacents à ces actions. L'évolution des modes d'action en matière de sécurité publique urbaine, qui s'apparente largement à une stratégie de marketing territorial, révèle-t-elle un traitement injuste des espaces pauvres de la ville ? Permet-elle, au contraire, d'envisager de nouvelles modalités de sécurisation des espaces marqués par la violence, la pauvreté et par un déficit de présence publique ?
International audience ; Cet article analyse les récentes mesures prises par la municipalité de Rio de Janeiro en matière de sécurité publique dans la perspective d'assurer au mieux l'organisation de plusieurs événements sportifs d'envergure internationale, particulièrement les Jeux Olympiques prévus en 2016. Inscrites dans le cadre du Programme Fédéral de Sécurité et Citoyenneté (Pronasci), ces mesures visent de manière prioritaire la sécurisation de plusieurs favelas de la ville au moyen de l'implantation d'« unités de police pacificatrice » (UPP). L'étude des logiques spatiales qui prévalent à l'implantation de ces unités dans des quartiers préalablement sélectionnés, associée à celle des pratiques quotidiennes d'habitants de plusieurs favelas de Rio qui côtoient ces forces policières, permettent de caractériser le lien étroit entre politique de sécurité publique et politiques urbaines. Ce lien est ici envisagé au-delà des objectifs affichés de maintien de la paix sociale évoqués par les instigateurs des projets de sécurisation, pour interroger la permanence des difficultés sociales d'une partie des habitants de ces quartiers, et les enjeux fonciers et immobiliers sous-jacents à ces actions. L'évolution des modes d'action en matière de sécurité publique urbaine, qui s'apparente largement à une stratégie de marketing territorial, révèle-t-elle un traitement injuste des espaces pauvres de la ville ? Permet-elle, au contraire, d'envisager de nouvelles modalités de sécurisation des espaces marqués par la violence, la pauvreté et par un déficit de présence publique ?
International audience ; Cet article analyse les récentes mesures prises par la municipalité de Rio de Janeiro en matière de sécurité publique dans la perspective d'assurer au mieux l'organisation de plusieurs événements sportifs d'envergure internationale, particulièrement les Jeux Olympiques prévus en 2016. Inscrites dans le cadre du Programme Fédéral de Sécurité et Citoyenneté (Pronasci), ces mesures visent de manière prioritaire la sécurisation de plusieurs favelas de la ville au moyen de l'implantation d'« unités de police pacificatrice » (UPP). L'étude des logiques spatiales qui prévalent à l'implantation de ces unités dans des quartiers préalablement sélectionnés, associée à celle des pratiques quotidiennes d'habitants de plusieurs favelas de Rio qui côtoient ces forces policières, permettent de caractériser le lien étroit entre politique de sécurité publique et politiques urbaines. Ce lien est ici envisagé au-delà des objectifs affichés de maintien de la paix sociale évoqués par les instigateurs des projets de sécurisation, pour interroger la permanence des difficultés sociales d'une partie des habitants de ces quartiers, et les enjeux fonciers et immobiliers sous-jacents à ces actions. L'évolution des modes d'action en matière de sécurité publique urbaine, qui s'apparente largement à une stratégie de marketing territorial, révèle-t-elle un traitement injuste des espaces pauvres de la ville ? Permet-elle, au contraire, d'envisager de nouvelles modalités de sécurisation des espaces marqués par la violence, la pauvreté et par un déficit de présence publique ? Mots-clés Sécurité publique, Favelas, Unité de police pacificatrice, Politique urbaine, Rio de Janeiro
International audience ; Cet article analyse les récentes mesures prises par la municipalité de Rio de Janeiro en matière de sécurité publique dans la perspective d'assurer au mieux l'organisation de plusieurs événements sportifs d'envergure internationale, particulièrement les Jeux Olympiques prévus en 2016. Inscrites dans le cadre du Programme Fédéral de Sécurité et Citoyenneté (Pronasci), ces mesures visent de manière prioritaire la sécurisation de plusieurs favelas de la ville au moyen de l'implantation d'« unités de police pacificatrice » (UPP). L'étude des logiques spatiales qui prévalent à l'implantation de ces unités dans des quartiers préalablement sélectionnés, associée à celle des pratiques quotidiennes d'habitants de plusieurs favelas de Rio qui côtoient ces forces policières, permettent de caractériser le lien étroit entre politique de sécurité publique et politiques urbaines. Ce lien est ici envisagé au-delà des objectifs affichés de maintien de la paix sociale évoqués par les instigateurs des projets de sécurisation, pour interroger la permanence des difficultés sociales d'une partie des habitants de ces quartiers, et les enjeux fonciers et immobiliers sous-jacents à ces actions. L'évolution des modes d'action en matière de sécurité publique urbaine, qui s'apparente largement à une stratégie de marketing territorial, révèle-t-elle un traitement injuste des espaces pauvres de la ville ? Permet-elle, au contraire, d'envisager de nouvelles modalités de sécurisation des espaces marqués par la violence, la pauvreté et par un déficit de présence publique ?
International audience ; Cet article analyse les récentes mesures prises par la municipalité de Rio de Janeiro en matière de sécurité publique dans la perspective d'assurer au mieux l'organisation de plusieurs événements sportifs d'envergure internationale, particulièrement les Jeux Olympiques prévus en 2016. Inscrites dans le cadre du Programme Fédéral de Sécurité et Citoyenneté (Pronasci), ces mesures visent de manière prioritaire la sécurisation de plusieurs favelas de la ville au moyen de l'implantation d'« unités de police pacificatrice » (UPP). L'étude des logiques spatiales qui prévalent à l'implantation de ces unités dans des quartiers préalablement sélectionnés, associée à celle des pratiques quotidiennes d'habitants de plusieurs favelas de Rio qui côtoient ces forces policières, permettent de caractériser le lien étroit entre politique de sécurité publique et politiques urbaines. Ce lien est ici envisagé au-delà des objectifs affichés de maintien de la paix sociale évoqués par les instigateurs des projets de sécurisation, pour interroger la permanence des difficultés sociales d'une partie des habitants de ces quartiers, et les enjeux fonciers et immobiliers sous-jacents à ces actions. L'évolution des modes d'action en matière de sécurité publique urbaine, qui s'apparente largement à une stratégie de marketing territorial, révèle-t-elle un traitement injuste des espaces pauvres de la ville ? Permet-elle, au contraire, d'envisager de nouvelles modalités de sécurisation des espaces marqués par la violence, la pauvreté et par un déficit de présence publique ? Mots-clés Sécurité publique, Favelas, Unité de police pacificatrice, Politique urbaine, Rio de Janeiro
International audience ; Cet article analyse les récentes mesures prises par la municipalité de Rio de Janeiro en matière de sécurité publique dans la perspective d'assurer au mieux l'organisation de plusieurs événements sportifs d'envergure internationale, particulièrement les Jeux Olympiques prévus en 2016. Inscrites dans le cadre du Programme Fédéral de Sécurité et Citoyenneté (Pronasci), ces mesures visent de manière prioritaire la sécurisation de plusieurs favelas de la ville au moyen de l'implantation d'« unités de police pacificatrice » (UPP). L'étude des logiques spatiales qui prévalent à l'implantation de ces unités dans des quartiers préalablement sélectionnés, associée à celle des pratiques quotidiennes d'habitants de plusieurs favelas de Rio qui côtoient ces forces policières, permettent de caractériser le lien étroit entre politique de sécurité publique et politiques urbaines. Ce lien est ici envisagé au-delà des objectifs affichés de maintien de la paix sociale évoqués par les instigateurs des projets de sécurisation, pour interroger la permanence des difficultés sociales d'une partie des habitants de ces quartiers, et les enjeux fonciers et immobiliers sous-jacents à ces actions. L'évolution des modes d'action en matière de sécurité publique urbaine, qui s'apparente largement à une stratégie de marketing territorial, révèle-t-elle un traitement injuste des espaces pauvres de la ville ? Permet-elle, au contraire, d'envisager de nouvelles modalités de sécurisation des espaces marqués par la violence, la pauvreté et par un déficit de présence publique ? Mots-clés Sécurité publique, Favelas, Unité de police pacificatrice, Politique urbaine, Rio de Janeiro