Begegnungen im Reich der Mitte: mit psychologischem Blick unterwegs in China
In: Sachbuch Psychosozial
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Die Studie "Die Arbeitslosen vom Marienthal" ist die erste empirische, qualitative Studie zur Arbeitslosigkeit. Die Studie entspricht den Grundprinzipien der Aktionsforschung. Sie ist heute in zweierlei Hinsicht noch aktuell. Einerseits spiegelt sie die Integration von quantitativen und qualitativen Verfahren. Andererseits erklärt und unterstreicht sie die Bedeutung des Erlebens, der Erfahrung von Armut. Entgegen der Auffassung, dass Armut zu politischem Protest/politischem Handeln führt, zeigt die Studie, dass die Menschen eher resigniert und apathisch werden.Schlüsselwörter Arbeitslosigkeit; Erleben von Armut; empirisch-qualitative Forschung; emotionale Milieus. ; The scientific research "the unemployment people from Marienthal" is the first empirical-qualitative study about unemployment people. The study mirrors the principals of action research. This is in two aspects important for the actual discussion. On the one hand the study mirrors the integration of quantitative and qualitative tools. On the other hand it explains and underlines the importance of the experience and the emotional state of poverty. In contrast to the opinion that poverty leads to political protest and political action, the study shows that people resign and get apathic.Keywords Unemployment; experience of poverty; empirical; qualitative research; emotional milieu. ; L'étude sur « les chômeurs de Marienthal » fut le premier travail de recherche empirique et qualitative sur le chômage (touchant tout une collectivité villageoise). La fermeture d'une grande entreprise avait mis 77 % de la population au chômage. Dans l'étude, des méthodes quantitatives et qualitatives intégrées sont associées, même si l'aspect qualitatif domine. Les chercheurs avaient considéré qu'il était important de travailler à un niveau correspondant à l'état de la science dans leur domaine, mais ils refusaient simultanément de ne jouer que le rôle de « reporter et observateur ». Il fallait qu'ils interviennent (au sens d'une recherche-action) dans l'ensemble de la vie du village et ils s'étaient engagés eux-mêmes à y jouer un rôle utile. À partir de l'analyse de la situation matérielle et de la pauvreté, ils souhaitaient décrire et analyser les effets psychiques et sociaux du chômage sur l'individu et sur l'ensemble de la population. Il s'agissait donc d'étudier le champ opposant résignation et apathie (suite à la pauvreté) à une politisation produite par la perception du chômage en tant que destin collectif.L'étude montre en fait que, dans le village, c'est une « indifférence uniforme» plus qu'une tentative de révolte politique qui domine. De nombreux habitants ressentent cet aspect comme un double échec : la pauvreté objective correspond à un échec matériel et la pauvreté subjective entraîne avec elle l'anéantissement radical de tout un mode de vie et de toute une manière d'interpréter le monde.La signification particulière de l'étude est manifeste à trois niveaux :> Pour la première fois, des méthodes empiriques de type quantitatif et qualitatif sont associées.> La situation psychologique de la population de tout un village au chômage n'avait jamais été étudiée.> Pour la première fois, des chercheurs s'intéressent à la manière dont l'aspect objectif de la pauvreté et le vécu subjectif qu'elle provoque se combinent.Le vécu provoqué par le chômage est très proche de celui qui résulte d'un sentiment d'abandon. Si les responsables de l'économie et de la politique veulent réagir de manière adéquate au chômage, il faut qu'ils interviennent avant tout au niveau du ressenti subjectif et de la signification de l'inactivité imposée pour ceux qui la subissent.
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L'idée du thème du présent numéro et la préparation de ce dernier ont donné naissance à une discussion engagée, différenciée et très riche au sein de l'équipe de rédaction. Ce thème est de toute évidence en rapport avec l'importante question de la professionnalisation de notre métier, mais il touche également au domaine de l'identité - chacun cherche à s'établir dans le contexte de son propre courant thérapeutique. L'histoire de la psychothérapie, la différenciation progressive des différents courants et la professionnalisation de la discipline ont conduit à élaborer différentes formes d'organisation ; celles-ci, en se développant de manière autonome, ont réussi à garantir plus ou moins bien la survie des différentes méthodes. Cette survie a, à son tour, influé de manière importante sur le processus de professionnalisation et d'établissement de notre métier. Elle a, par ailleurs, également contribué à créer des ressources qui pourraient servir à l'élaboration d'une identité (des courants), les renforçant et leur permettant de s'affirmer au sein du champ de la psychothérapie. On pourrait presque dire que mieux un courant psychothérapeutique se développe au niveau de son organisation et plus il est ancré de manière stable dans cette dernière, plus il joue un rôle actif et fructueux dans le processus de professionnalisation.La discussion qui a eu lieu entre les membres de notre rédaction a mis en évidence le fait qu'à un niveau sémantique, 'organisation' n'a pas le même sens pour tous. Les uns entendent ce terme dans le sens de 'courant thérapeutique', les autres dans le sens de 'méthode' ou encore 'd'orientation'. On peut aussi considérer une organisation comme un système regroupant différents sous-systèmes, évoluant et (inévitablement) se différenciant ou se scindant. Ces différences sémantiques reflètent - et c'est significatif - des différences aux niveaux de l'appréciation, de l'interprétation et de la formulation de conclusions. Tous ces éléments sont en rapport avec différentes dimensions relevant de l'organisation de la psychothérapie. Celle-ci inclut en effet les aspects suivants : histoire, signification sociopolitique, paroles d'un groupe professionnel, association de collègues partageant les mêmes idées dans le sens où ils ont fait la même formation en thérapie ou où ils considèrent qu'ils travaillent plus spécialement de la manière élaborée par le fondateur d'un courant. Il m'a donc paru utile de présenter, d'une part, des articles scientifiques spécialisés permettant d'approfondir un aspect particulier et de l'éclairer sous un angle spécifique. Mais, d'autre part, compte tenu du débat au sein de la rédaction, il semble également important de considérer le discours en soi comme un instrument permettant de cerner la notion d'organisation.Des représentants de diverses perspectives s'expriment ci-dessous. Ces cinq collègues ont en quelque sorte pris place autour d'une table virtuelle pour répondre aux mêmes questions. Leurs réponses et déclarations sont le reflet d'approches significatives, mais variées, du thème de l'organisation de la psychothérapie et de la professionnalisation de ce domaine.Les membres de notre rédaction ont décidé de tenir compte de la dimension discursive dans le structure du présent numéro. Vous ne trouverez donc pas dans la partie plus théorique les articles scientifiques habituels, mais des textes contenant les réflexions personnelles de professionnels. Pour que cette partie se lise plus facilement, nous avons décidé de ne pas suivre le format habituel. Elle ne contient donc pas de résumés, ou de mots-clés, mais une synthèse du contenu est présentée. Nous vous prions de nous le pardonner et vous assurons que cette manière de faire demeurera l'exception.Simon est médecin, psychanalyste, psychothérapeute et conseil auprès d'organisations. Dès le début, il ramène la discussion à un niveau moins émotionnel en indiquant qu'il n'est pas possible de comprendre et de développer une organisation (une profession ou une orientation) en utilisant uniquement/principalement des concepts psychothérapeutiques. Concernant la question de savoir s'il peut arriver que la psychothérapie adopte les traits d'une religion, il considère que certaines organisations de psychothérapeutes deviennent parfois presque des systèmes religieux, surtout du vivant de la personne ayant élaboré l'approche en question. Il reste que leurs contenus sont bien évidemment différents de ceux d'une religion.Kriz traite de la dimension historique en rapport avec les cent dernières années, donc de l'évolution de la psychanalyse/psychothérapie jusqu'à nos jours. Il montre que ses fondateurs craignaient que leur théorie ne puisse demeurer suffisamment pure. Cette attitude n'était naturellement pas compatible avec les exigences posées par l'univers académique. Différents paradigmes psychothérapeutiques furent élaborés qui, selon lui, étaient plus différenciés que ceux qui sont utilisés en médecine. Toujours selon Kriz, les questions fondamentales abordées par la psychothérapie ont toujours un aspect « quasiment religieux ». Il plaide donc pour que l'orthodoxie soit en partie éliminée du domaine de la psychothérapie, sans toutefois que les concepts centraux soient mélangés pour obtenir une seule soupe, en quelque sorte.Michelmann sait mieux que quiconque comment la psychothérapie en Allemagne a subi un processus de professionnalisation, car elle a assumé pendant plus de quinze ans une fonction de responsable dans ce contexte. Elle est nettement contre le monopole que tentent d'obtenir les différents modèles. Cependant, à la fin de son article, elle ajoute que la pratique psychothérapeutique a bien résisté aux tentatives qui ont été faites en Allemagne pour la rendre plus scolaire et plus bureaucratique, etc.Petzold fait le procès de la psychanalyse, de la psychanalyse traditionnelle, de la psychologie des profondeurs ainsi que d'autres méthodes plus récentes. Il regrette que toutes ces approches soient moins influencées par la médecine, les sciences en général et les sciences naturelles en particulier. Selon lui, au moment d'organiser la discipline il faudrait porter plus grande attention à la « théorie de la volonté » et à la« théorie de l'apprentissage » - ce que les courants psychothérapeutiques ne font pas suffisamment.Kornbichler décrit le processus d'acquisition d'une identité, de scission et d'organisation en utilisant l'exemple de la relation entre Freud et Adler. Il considère en outre les différents champs de tension ou dilemmes auxquels la psychothérapie est confrontée dans la société, en partie en raison des conditions politiques.
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Wissenschaftliche Untersuchungen zeigen, dass die psychotherapeutische Versorgung in Deutschland sehr schlecht ist. Ärztevertreter leugnen dies. Aber gesetzlich versicherte Patienten müssen länger als Privatpatienten auf einen Therapieplatz warten. Und ihre Therapie dauert nicht so lange. Patienten mit schwerer Symptomatik und sozial schlecht gestellte Patienten haben es zudem noch schwerer, überhaupt einen Therapieplatz zu finden. Diese schlechte Versorgungslage bei gleichzeitiger Leugnung derselben in der Öffentlichkeit stellt einen strukturellen Missbrauch von Psychotherapie dar.Schlüsselwörter Versorgungslage; Gesundheitspolitik; Therapieplatz; Warteliste; Struktureller Missbrauch; Forschungsergebnisse ; Scientific research points out that psychotherapy care in Germany is poor. Representatives of medical federations deny this. But ordinary insured psychotherapy clients have to wait for a longer time to start therapy than insurants of private insurance companies. Their therapy itself does not last as long. Moreover, clients with severe psychic and social problems have to wait for therapy even longer. This poor situation plus the denial by the officials resembles structural abuse of psychotherapy.Keywords Psychotherapy care; Health politics; Waiting list; Structural abuse; Scientific results ; Des études scientifiques montrent qu'en Allemagne, l'offre de psychothérapie est très mauvaise à trois niveaux. On peut tout à fait parler aujourd'hui d'une psychothérapie à trois vitesses. Les travaux scientifiques ont produit les résultats suivants :• Les patients n'ayant que la « sécurité sociale » (l'assurance obligatoire) attendent plus longtemps une place de thérapie que les patients disposant d'une assurance privée. En règle générale les premiers doivent attendre 2,5 mois pour un premier entretien, alors que les seconds peuvent se rendre à un premier rendez-vous au bout de 1,3 mois.• La thérapie offerte aux patients n'ayant que l'assurance obligatoire dure moins longtemps que celle fournie à ceux qui ont une assurance privée. Alors que ces derniers ne représentent qu'un cinquième de tous les patients, le 60% des thérapies et des psychanalyses s'adresse à eux.• De plus, les patients souffrant de troubles psychiques importants ou de problèmes sociaux sont encore plus défavorisés puisqu'ils ont de la peine à trouver une place de thérapie.Les représentants des médecins nient l'existence de cette situation. Les divergences entre les effets positifs concrets obtenus en et par la psychothérapie d'une part et les prises de positions publiques des médecins à ce sujet montrent que l'offre de psychothérapie dans le domaine de la santé et les restructurations requises à ce niveau sont en fait plus un produit de décisions politiques qu'elles ne correspondent de manière adéquate aux besoins. Une étude met même en évidence un aspect extrême : dans les régions que les groupements nationaux de médecins travaillant pour les assureurs qualifient comme « disposant d'une offre trop élevée », 54 % des personnes recherchant une place de thérapie ne peuvent pas suivre de traitement.La Chambre fédérale des psychothérapeutes (la Bundespsychotherapeutenkammer) confirme les résultats acquis par les chercheurs et souligne que la situation est encore plus dramatique en ce qui concerne les psychothérapies pour enfants et adolescents. Ceci est tout particulièrement le cas dans les districts comptant une nombreuse population d'enfants et dans les zones touchées par d'importants problèmes sociaux. Les places de thérapie libres y sont rares et, de plus, une sélection sociale se fait dans le sens où certains troubles pour lesquels le pronostic est peu favorable sont « mis à part » lorsqu'il s'agit d'un éventuel traitement.L'attitude des médecins (c'est-à-dire plus précisément de la Kassenärztliche Bundesvereinigung mentionnée plus haut) doit donc être interprétée comme une volonté consciente de tolérer le fait que l'offre est insuffisante tout en trompant les patients sur l'état concret de cette dernière. À mon avis, ceci revient vraiment à abuser de la psychothérapie sur des bases structurelles en maintenant l'insuffisance de l'offre.
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Politik ist heutzutage eng an die Person des Politikers geknüpft. Diese zeigt sich mit ihren typischen Verhaltensmustern und wird auch so wahrgenommen. Identifikation und Projektion werden gerade durch die mediale Inszenierung bedingt und verstärkt. Die Erwachsenenbeobachtung hilft den Prozess der Personifizierung und medialen Inszenierung von Politik zu erfassen, zu analysieren und zu bewerten.Schlüsselwörter Erwachsenenbeobachtung; Verhaltensmuster; Identifizierung und Politik; Körpersprache; Affekt; Virtuelle Person; Prominenzierung ; Politics are nowadays often connected with the personality of a politician. The personality shows up with its typical patterns of behavior. It is also perceived in this way. Identification and projection are often induced and intensified by the staging for and by the media. Adult observation, that is, the observation of the behavior of adults, helps to realize the process of personification and media staging of politics as well as to analyze and to judge it.Keywords Patterns of behavior; Body language; Affect; Identification and politics; Virtual person; Becoming prominent ; La politique est aujourd'hui étroitement liée à la personne du politicien. Celle-ci s'exprime dans tous ses schémas mentaux et émotionnels, ainsi que dans ses actes et elle est perçue en tant que telle. Je présente un concept et un instrument servant à observer les adultes, ce qui me permet de cerner systématiquement les rapports entre personne, comportement politique et schémas de comportement, de les analyser en tant que processus et de les replacer dans leur contexte spécifique. Il devient alors possible de définir les étapes d'une démarche de coaching ainsi que ses implications pour une évolution. De mon point de vue, le modèle de l'observation des adultes complète les concepts utilisés dans l'observation des nouveaux-nés et le diagnostic psychopathologique. Dans ce sens, il est important de centrer l'observation sur la manière dont des adultes réfléchissent, ressentent et se comportent et sur des situations qui ne sont pas pathologiques. L'exemple de la chancelière de la République fédérale allemande, Angela Merkel, permet d'illustrer cette approche - des citations littérales servant à la confirmer. D'autre part, un projet organisé sur le Net à l'occasion de l'élection du Parlement fédéral allemand (www.charimakurve.de) permet de montrer comment le type d'observation mentionné peut être utilisé lors d'une lutte électorale. Il montre que les internautes auxquels on présente des images du comportement concret de politiciens reconsidèrent la manière dont ils les voient et agissent en conséquence, c'est-à-dire qu'ils émettent des propositions d'action sans forcément les avoir consciemment réfléchies.Dans ce contexte, je décris les notions de personnification, de rôle et de compétence en public et je définis « la personne virtuelle ». Cette dernière est « créée » par le biais d'une mise en scène dans les médias.En analysant ces derniers plus en détail et avec une approche spécifique, on y retrouve le reflet de certains types de pensée, de ressenti et d'action, ainsi que les caractéristiques attribuées par les médias à la « personne virtuelle» en question. Ces dernières constituent une base importante et utile par rapport à la pratique du conseil et du coaching politiques.
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In: Gruppenpsychotherapie und Gruppendynamik: Beiträge zur Sozialpsychologie und therapeutischen Praxis, Band 57, Heft 3, S. 266-275
ISSN: 2196-7989