Based on ethnographic material relating to the Candoshi, an indigenous people from the Upper Amazon, this article explores how they evaluate sensory experiences pertaining to colours without one of the main descriptive tools used for this purpose: colour names. After a review of the research concerning ineffability and colour naming, the article shows that the Candoshi do not have any terms for colours in their language. It then describes how, through a range of practices referred to as 'contrastive perception', they manage to communicate sensory experience, including that relating to colours, with accuracy. The last section concludes by discussing some of the theoretical implications of these findings in the light of previous research into the issue.
Some welcoming ceremonies practised by indigenous peoples of the Amazon have been considered events that enable the establishment of a social link between potential enemies. The studies do not, however, indicate how the shift from latent hostility to a social relationship occurs. They only refer to the 'magical act' produced through the significant exchange during the dialogues that take place at the key moment of the ceremony. Examining the perceptual interaction of the Candoshi welcoming ceremony and not merely the text of the dialogue, this article attempts to incorporate into the analysis the intensity of the affective dimension which governs these rituals, which can help to explain how such rituals provide the participants with the confidence to initiate a social relationship.
"Con vistas a conseguir espacios de reconocimiento de sus derechos, de participación y de representación, el movimiento indígena amazónico en los países andinos se ha organizado desde la década de 1980 como una plataforma para interactuar con el Estado. Ahora bien, el Estado es un ente complejo y heterogéneo. Se trata, por supuesto, del Estado central, en su variedad de poderes y ministerios, pero también los gobiernos regionales, provinciales y locales son igualmente importantes para las poblaciones indígenas amazónicas, alejadas de las grandes capitales. El Estado define así un territorio nacional como teatro de operaciones con una geografía de puntos en el mapa con un orden jerárquico: municipios locales en la base, capitales provinciales, regionales y, en la cima, la capital de unos estados históricamente centralizados. Cada uno de estos lugares están a su vez ocupados por las diferentes instituciones, ministerios y poderes en que se divide el Estado según el modelo republicano compartido en sus fundamentos por todos los países andinos. Estos diferentes niveles y estamentos imponen la práctica burocrática y el idioma jurídico como lengua de contacto, que las organizaciones indígenas mimetizan primero, reproducen después, e incorporan en sus relaciones con los demás. Este libro intenta analizar algunos aspectos de esta compleja relación entre las nuevas formas políticas adoptadas por los pueblos indígenas de la Amazonía en los países andinos y los Estados con los que interactúa."--
165) Culture utilisée dans les débats scientifiques et politiques. Mondialisation (unification) et développement des identités locales. Identité: différents niveaux: personnel et de groupe. Métissage culturel vu comme un antidote aux fondamentalisme identitaire. La recerca que presentem tot seguit proposa un estudi comparatiu de les lògiques de classificació i d'exclusió socioculturals a partir des transgressions de frontières, de catégories et de hiérarchies identitaires politicoculturelles = identités ambivalentes qui en transgressant les frontières réactivent leur vision en terme de pureté. Antecedents: els mestissos no neixen sinó que es fan 166) Projet qui a commencé par une recherche sur l'origine et la signification de la notion de métissage (anthropologie historique). Métissage hispanoaméricain est un exemple emblématique qui a créé des hiérarchies sociales. Però: es fan sempre? (Un estudi comparatiu) Autres concepts: hybridation et créolisation. Hybridation vient de la biologie et est utilisé en anthropologie en études coloniales et postcoloniales pour critiquer l'impérialisme culturel (Homi Bhabha), même si cette approche est antiessentialiste, elle suppose elle aussi des identités pures. Créolisation: héritage afroaméricain dans la Caraïbe qui suppose aussi des identités pures. Présentation synthétique des différents travaux réalisés dans l'AHCISP. (167) Anthropologie du développement analyse des agences de médiation. Mais aussi recherche sur les contextes socio-culturels qui n'élaborent pas de catégories métisses (sociétés arabo-musulmanes), répudient le métissages (états-nation) et les cosmogonies (autochtones) qui ne permettent pas de catégories hybrides puisque l'humanité, la nature et le surnaturel ne sont pas divisés par des frontières. FIN
International audience ; Si la notion de métissage s'est généralisée dans les recherches académiques comme en politique (montrons dans cet article que les populations humaines se sont toujours déplacées et mêlées sans que ces processus ne débouchent pour autant sur l'établissement de nouvelles catégories sociales basées sur l'idée du mélange. Nous mettons en évidence comment l'apparition ou l'absence de telles catégories est liée aux structures sociopolitiques, aux conceptions de la parenté et aux ontologies des différents groupes humains. Nous partons de l'exemple du processus historico-politique qui a donné origine à la catégorie hispano-américaine du mestizo pour examiner ensuite d'autres cas historiques et ethnographiques 1 avec l'objectif d'identifier les circonstances dans lesquelles les catégories mixtes sont politiquement inacceptables ou logiquement inconcevables. Ce faisant, le texte révèle aussi que si la catégorie de métis n'est pas naturelle, sa naturalisation n'est pas non plus universelle.
International audience ; Si la notion de métissage s'est généralisée dans les recherches académiques comme en politique (montrons dans cet article que les populations humaines se sont toujours déplacées et mêlées sans que ces processus ne débouchent pour autant sur l'établissement de nouvelles catégories sociales basées sur l'idée du mélange. Nous mettons en évidence comment l'apparition ou l'absence de telles catégories est liée aux structures sociopolitiques, aux conceptions de la parenté et aux ontologies des différents groupes humains. Nous partons de l'exemple du processus historico-politique qui a donné origine à la catégorie hispano-américaine du mestizo pour examiner ensuite d'autres cas historiques et ethnographiques 1 avec l'objectif d'identifier les circonstances dans lesquelles les catégories mixtes sont politiquement inacceptables ou logiquement inconcevables. Ce faisant, le texte révèle aussi que si la catégorie de métis n'est pas naturelle, sa naturalisation n'est pas non plus universelle.
Dans cet article, nous montrons que si les populations humaines se sont toujoursdéplacées et mélangées, les transgressions des frontières socioculturelles n'ont pasnécessairement engendré de nouvelles catégories relevant du mélange. Nousexpliquons comment l'apparition (ou non) de ces dernières est liée aux structuressociopolitiques, aux ontologies, aux conceptions de la parenté et de la procréationpropres aux différents groupes humains, en partant du processus historico-politiquequi a donné origine à la catégorie hispano-américaine du mestizo. Outre l'étude de lasociété hispano-américaine coloniale, nous examinons les cas de la Républiqued'Argentine, de trois sociétés indiennes d'Amérique latine (Kuna, Tsachila etCandoshi), du nationalisme catalan vis-à-vis des migrants internes espagnols, de lasociété Chamorra des Îles Mariannes, des habitants des oasis du sud du Maroc et dela société de castes du Nord de l'Inde. Notre objectif est d'identifier dans quellescirconstances les catégories « mixtes » sont politiquement inacceptables oulogiquement inconcevables. Ce faisant, le texte révèle aussi que, si la catégorie demétis n'est pas naturelle, sa naturalisation n'est pas non plus universelle. ; In this article we will argue that although humans always migrated and mated, transgressions of socio-cultural group boundaries not necessarily engendered new categories of classification for mixed offspring. We will show, instead, that the presence or absence of mixed categories depends on the socio-political circumstances, ontologies, systems of kinship and reproduction that distinguish human groups that enter into contact, beginning with the example of how and why the Hispanic-American category of mestizo was introduced. The empirical background of this thesis is the comparative historical and/or ethnographic study of Colonial Hispano-American Society, of the Argentine Republic, of three Latin-American indigenous societies (Kuna, Tsachila and Candoshi), Catalan nationalism vis-à-vis Spanish immigrants, the Chamorro on the Mariana Islands, the inhabitants of Southern Moroccan Oasis, and the cast society in the north of India. The aim is to uncover the conditions under which « mixed » social categories are either politically inappropriate or logically unconceivable. The article will thus, furthermore, show that a category of « mixed » people is neither natural nor that its naturalization is, therefore, universal. ; En este artículo mostramos que aunque las poblaciones humanas siempre se han desplazado y mezclado, las transgresiones de las fronteras socioculturales no han engendrado necesariamente nuevas categorías relacionadas con la mezcla. Explicamos cómo la aparición (o no) de estas últimas está relacionada con las estructuras sociopolíticas, las ontologías, las concepciones del parentesco y de la procreación propias de los diferentes grupos humanos, partiendo del proceso histórico-político que dio origen a la categoría hispano-americana del mestizo. Además del estudio de la sociedad hispano-americana colonial, examinamos los casos de la República Argentina, de tres sociedades indígenas de América Latina (Kuna, Tsachila y Candoshi), del nacionalismo catalán respecto de los migrantes internos españoles, de la sociedad Chamorra de las Islas Marianas, de los habitantes de los Oasis del sur de Marruecos y de la sociedad de castas del Norte de la India. Nuestro objetivo es identificar en qué circunstanciases las categorías « mixtas » son políticamente inaceptables o lógicamente inconcebibles. Así, el texto revela también que, si la categoría de mestizo no es natural, su naturalización tampoco es universal.