L' économie métropolitaine ordinaire: invisible, oubliée, essentielle
In: Les cahiers POPSU
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In: Les cahiers POPSU
In: Constructif: des contributions plurielles aux grands débats de notre temps, Band 60, Heft 3, S. 56-60
In: Géographie, économie, société, Band 22, Heft 3-4, S. 305-327
ISSN: 1958-5802
International audience ; Qu'on le nomme effondrement ou ré-enchantement, il semble assez difficile aujourd'hui de contester l'idée d'un tournant écologique à l'échelle de l'humanité. Les crises environnementales, sociales, politiques, économiques que ces bouleversements provoquent – et provoqueront – créent un climat d'incertitude et de violence qui touche directement et de façon différenciée la population et les territoires dans lesquels nous vivons. Dans ce contexte, a priori anxiogène, plusieurs chemins s'offrent à nous pour relever le défi de l'adaptation et construire collectivement un autre avenir. États, métropoles mondiales, collectivités locales, mais aussi collectifs citoyens, chercheurs, experts défendent l'idée d'une politique de la résilience, ou de la transition socio-écologique, pour y parvenir. On en parle donc beaucoup, même si on agit sans doute encore trop peu tant la tâche est complexe, les motivations et conséquences diverses selon les protagonistes. Je tends ici à replacer ces enjeux contemporains de premier ordre dans une lecture territoriale du phénomène. Comment penser la résilience depuis les territoires ? Plus précisément, comment penser et mettre en œuvre la résilience du « modèle métropolitain » actuel ? Quels sont les possibles contours des nouveaux modes d'organisation spatiale émergents ? On tente à présent de réfléchir aux mutations territoriales en cours, aux possibles trajectoires et aux priorités à mettre à l'agenda de l'action locale.
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International audience ; Qu'on le nomme effondrement ou ré-enchantement, il semble assez difficile aujourd'hui de contester l'idée d'un tournant écologique à l'échelle de l'humanité. Les crises environnementales, sociales, politiques, économiques que ces bouleversements provoquent – et provoqueront – créent un climat d'incertitude et de violence qui touche directement et de façon différenciée la population et les territoires dans lesquels nous vivons. Dans ce contexte, a priori anxiogène, plusieurs chemins s'offrent à nous pour relever le défi de l'adaptation et construire collectivement un autre avenir. États, métropoles mondiales, collectivités locales, mais aussi collectifs citoyens, chercheurs, experts défendent l'idée d'une politique de la résilience, ou de la transition socio-écologique, pour y parvenir. On en parle donc beaucoup, même si on agit sans doute encore trop peu tant la tâche est complexe, les motivations et conséquences diverses selon les protagonistes. Je tends ici à replacer ces enjeux contemporains de premier ordre dans une lecture territoriale du phénomène. Comment penser la résilience depuis les territoires ? Plus précisément, comment penser et mettre en œuvre la résilience du « modèle métropolitain » actuel ? Quels sont les possibles contours des nouveaux modes d'organisation spatiale émergents ? On tente à présent de réfléchir aux mutations territoriales en cours, aux possibles trajectoires et aux priorités à mettre à l'agenda de l'action locale.
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International audience ; La première partie de cet ouvrage était consacrée à la naissance et aux premières diffusions du modèle balnéaire en tant que pratiques corporelles, mais aussi architecturales et urbanistiques. L'idée de modèles et de circulation de modèles sociaux, culturels, économiques, politiques… n'est pas nouvelle en sciences sociales. C'est, par exemple, un champ de recherche relativement bien investi en aménagement et études urbaines. Les travaux de MacCann et Ward (2012) ont permis de préciser les processus de circulation des modèles urbains : quels réseaux, quels circuits, quels acteurs permettent cette diffusion et transformation de ces modèles. La mondialisation a naturellement stimulé ce type de questions. Les échanges intra-européens et euro-atlantiques ont été souvent étudiés (Rodgers, 1998 ; Pinol et Walter, 2003). L'un des aspects de la diffusion des modèles concerne également l'exportation des méthodes et concepts vers les pays colonisés (Goerg et Huetz de Lemps, 2003), et plus récemment, vers les pays en développement. Le transfert des politiques publiques en matière de développement local sont également des sujets largement investis et qui peuvent encore occasionner de vifs débats (Koop et Amilhat, 2011). Mais, il faut noter aussi la diversification des pays ou régions émetteurs. Certains pays dits « émergents » deviennent exportateurs de modèles urbains : la Corée du Sud (Fabre, 1999) ; le Liban (Verdeil, 2002, 2005 ; Ghosn, 2005), mais aussi plus récemment Dubaï (Texier, 2010) ou Singapour (Guillot, 2005). Le regard se déplace et la logique de transfert « nord-sud » ne prévaut plus, faisant des pays récepteurs non plus de simples laboratoire de reproduction, mais les nouveaux acteurs des changements en cours. En filigrane des pages qui suivent, il y a cette volonté de dépasser les connotations simplistes et souvent négatives qui peuvent être associées à l'idée de circulation des modèles. En effet, il nous semble que ce ne sont pas de simples processus d'imitation, de mise sous ...
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International audience ; La première partie de cet ouvrage était consacrée à la naissance et aux premières diffusions du modèle balnéaire en tant que pratiques corporelles, mais aussi architecturales et urbanistiques. L'idée de modèles et de circulation de modèles sociaux, culturels, économiques, politiques… n'est pas nouvelle en sciences sociales. C'est, par exemple, un champ de recherche relativement bien investi en aménagement et études urbaines. Les travaux de MacCann et Ward (2012) ont permis de préciser les processus de circulation des modèles urbains : quels réseaux, quels circuits, quels acteurs permettent cette diffusion et transformation de ces modèles. La mondialisation a naturellement stimulé ce type de questions. Les échanges intra-européens et euro-atlantiques ont été souvent étudiés (Rodgers, 1998 ; Pinol et Walter, 2003). L'un des aspects de la diffusion des modèles concerne également l'exportation des méthodes et concepts vers les pays colonisés (Goerg et Huetz de Lemps, 2003), et plus récemment, vers les pays en développement. Le transfert des politiques publiques en matière de développement local sont également des sujets largement investis et qui peuvent encore occasionner de vifs débats (Koop et Amilhat, 2011). Mais, il faut noter aussi la diversification des pays ou régions émetteurs. Certains pays dits « émergents » deviennent exportateurs de modèles urbains : la Corée du Sud (Fabre, 1999) ; le Liban (Verdeil, 2002, 2005 ; Ghosn, 2005), mais aussi plus récemment Dubaï (Texier, 2010) ou Singapour (Guillot, 2005). Le regard se déplace et la logique de transfert « nord-sud » ne prévaut plus, faisant des pays récepteurs non plus de simples laboratoire de reproduction, mais les nouveaux acteurs des changements en cours. En filigrane des pages qui suivent, il y a cette volonté de dépasser les connotations simplistes et souvent négatives qui peuvent être associées à l'idée de circulation des modèles. En effet, il nous semble que ce ne sont pas de simples processus d'imitation, de mise sous ...
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Productive economy, knowledge economy, technopolitan economy and metropolitan economy. are terms that overlap, but are not truly interchangeable. None of the first three meanings is sufficient to define the metropolitan economy. The metropolitan economy is multiple in terms of both the skills mobilised, the economic sectors concerned, but also the occupied areas. It is neither exclusively productive (depending on the export of locally produced private goods and services) nor exclusively synonymous with a knowledge economy. Nor is it the version of an institutionalised or spatialised technopolitan economy on a metropolitan scale. In the case of Grenoble, the author stresses the necessary but not sufficient role of the knowledge-based economy as a driver of metropolitan development. ; International audience ; Productive economy, knowledge economy, technopolitan economy and metropolitan economy. are terms that overlap, but are not truly interchangeable. None of the first three meanings is sufficient to define the metropolitan economy. The metropolitan economy is multiple in terms of both the skills mobilised, the economic sectors concerned, but also the occupied areas. It is neither exclusively productive (depending on the export of locally produced private goods and services) nor exclusively synonymous with a knowledge economy. Nor is it the version of an institutionalised or spatialised technopolitan economy on a metropolitan scale. In the case of Grenoble, the author stresses the necessary but not sufficient role of the knowledge-based economy as a driver of metropolitan development. ; Economie productive, économie de la connaissance, économie technopolitaine et économie métropolitaine… sont autant de termes qui se recoupent, sans être véritablement interchangeables. Aucune des trois premières acceptions ne suffit pour définir l'économie métropolitaine. L'économie métropolitaine est multiple à la fois en termes de compétences mobilisées, de secteurs économiques concernés, mais également d'espaces occupés. Elle ...
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In: Futuribles: l'anticipation au service de l'action ; revue bimestrielle, Heft 388, S. 35-50
ISSN: 0183-701X, 0337-307X
In: Futuribles: l'anticipation au service de l'action ; revue bimestrielle, Heft 388, S. 35-49
ISSN: 0183-701X, 0337-307X
World Affairs Online
Residential economy in French living areas: definition and estimation of economic bases. ; L'économie résidentielle dans les bassins de vie français : définition et estimation des bases économiques.
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World Affairs Online
In: Géographie, économie, société, Band 22, Heft 3-4, S. 235-243
ISSN: 1958-5802
Over several decades, medium-sized industrial towns have suffered from a combination of economic and political processes: Deindustrialization, metropolization, and withdrawal of public services. After two decades in which they have been somewhat neglected (in favor of metropolises), there have recently been State and European public policies aimed at them. Medium-sized cities are not homogeneous and present several trajectories. Based on quantitative approach in France, we highlight the very diverse socio-economic dynamics of French medium-sized industrial towns. Thus, far from widespread decline or shrinking dynamics, some of these cities are experiencing an economic rebound. This is the case of Romans-sur-Isère, a medium-sized town located in the south-east of France. Focusing our qualitative analyze on this city, we try to understand this type of process. In this medium-sized town, former capital of the shoe industry, local stakeholders, private, and public try to support a productive renewal. The results of our case study highlight the role that cooperation, spatial and organizational proximity, and social innovation could play in the renewal of productive economy in medium-sized industrial towns. Even if the economic situation remains difficult for many medium-sized cities in France as in Europe, we argue that they could have a productive future making and ultimately take advantages of their "medium-sized" attributes.
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