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Constatant que la vision de la formation professionnelle continue s'est profondément transformée depuis la Libération, plusieurs questions traversent cet article : quels sont les facteurs structurants de ces transformations ? Comment la négociation collective interprofessionnelle dans ce domaine les a-t-elle prises en compte? Dans quelle mesure l'accord de janvier 2009 vient-elle les parachever ? Cet accord est-il porteur de nouvelles dynamiques ? Après avoir retracé à grands traits les principales caractéristiques du système de négociation collective de la formation professionnelle continue, jusqu'au milieu des années 2000, tant du point de vue des enjeux qui l'ont traversé que du système d'acteurs, l'auteure s'interroge, à la lumière des caractéristiques ainsi dégagées, sur les dynamiques de négociation de l'accord de 2009 et son contenu.

Dans le Bâtiment, comme ailleurs, les politiques de gestion de main-d'œuvre épousent les fluctuations de l'économie. A la logique de la croissance correspond, pour ce secteur, une gestion de type individualisé ; avec la crise, passerait-on à un mode de gestion de type statutaire ? Pour chacune de ces périodes, l'auteur propose une analyse de l'interaction entre l'économique et le social, des interférences entre organisation du travail et systèmes de relations professionnelles propres à la branche. Pour saisir la genèse et la mutation des politiques de main-d'œuvre depuis trente ans, dans le Bâtiment, c'est de l'ensemble des conditions qui régissent l'usage et la reproduction de la force de travail qu'il faut partir.

Résumé Les nouvelles règles de gestion publique portées notamment par la loi organique de législation financière ( lolf ) promeuvent des modèles de gestion des agents publics largement déconcentrés et individualisés. Dans ce contexte, les syndicats des personnels du ministère des Finances sont à la recherche d'une nouvelle légitimité construite entre défense des régulations antérieures et identification de nouvelles pratiques.