L'incontinence de la chair: Révolution pastorale et contrôle pontifical de la hiérarchie cléricale au second Moyen Âge (12e-15e siècles)
In: Cahiers d'histoire. Revue d'histoire critique, Heft 147, S. 23-30
ISSN: 2102-5916
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In: Cahiers d'histoire. Revue d'histoire critique, Heft 147, S. 23-30
ISSN: 2102-5916
International audience ; Une sentence de condamnation à la prison perpétuelle rendue en 1280 par l'évêque d'Albi Bernard de Castanet contre un chanoine dénommé Guilhem Fumet, jugé coupable d'avoir eu commerce charnel avec plusieurs hommes, constitue en l'état des connaissances le plus ancien document de ce type conservé en Occident. L'édition latine et la traduction française du texte sont ici accompagnés d'une synthèse sur les premières traces de la persécution des « sodomites » dans l'Europe occidentale à partir du début du XIIIe siècle. Concernant la sphère séculière, le décalage est frappant entre la prolifération des mesures normatives très sévères et la grande rareté des cas de poursuites attestés dans les sources de pratique judiciaire. L'Église, de son côté, inaugura au XIIIe siècle une répression inédite contre la sodomie dans le clergé – sans toutefois en faire une une question obsessionnelle, ni même particulièrement pressante –, en relation avec la grande montée du gouvernement pastoral des fidèles. L'emprise de ce dernier, du point de vue de la papauté réformatrice, était conditionné par le bon exemple de discipline de vie que devaient montrer les hommes d'Église. Or la sodomie était devenue, par excellence, la marque sursignifiante de la désobéissance à Dieu. Les annexes de l'article comprennent les éditions et traductions, par Alexis Charansonnet, d'un sermon d'Eudes de Chateauroux à l'occasion de la déposition d'un clerc pour crime de sodomie (1267-1268), et, par Jean-Louis Biget, d'une sentence rendue à Albi, sous l'épiscopat particulièrement répressif de Bernard de Castanet, contre un paysan accusé de bestialité (1290).
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International audience ; Une sentence de condamnation à la prison perpétuelle rendue en 1280 par l'évêque d'Albi Bernard de Castanet contre un chanoine dénommé Guilhem Fumet, jugé coupable d'avoir eu commerce charnel avec plusieurs hommes, constitue en l'état des connaissances le plus ancien document de ce type conservé en Occident. L'édition latine et la traduction française du texte sont ici accompagnés d'une synthèse sur les premières traces de la persécution des « sodomites » dans l'Europe occidentale à partir du début du XIIIe siècle. Concernant la sphère séculière, le décalage est frappant entre la prolifération des mesures normatives très sévères et la grande rareté des cas de poursuites attestés dans les sources de pratique judiciaire. L'Église, de son côté, inaugura au XIIIe siècle une répression inédite contre la sodomie dans le clergé – sans toutefois en faire une une question obsessionnelle, ni même particulièrement pressante –, en relation avec la grande montée du gouvernement pastoral des fidèles. L'emprise de ce dernier, du point de vue de la papauté réformatrice, était conditionné par le bon exemple de discipline de vie que devaient montrer les hommes d'Église. Or la sodomie était devenue, par excellence, la marque sursignifiante de la désobéissance à Dieu. Les annexes de l'article comprennent les éditions et traductions, par Alexis Charansonnet, d'un sermon d'Eudes de Chateauroux à l'occasion de la déposition d'un clerc pour crime de sodomie (1267-1268), et, par Jean-Louis Biget, d'une sentence rendue à Albi, sous l'épiscopat particulièrement répressif de Bernard de Castanet, contre un paysan accusé de bestialité (1290).
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International audience ; Une sentence de condamnation à la prison perpétuelle rendue en 1280 par l'évêque d'Albi Bernard de Castanet contre un chanoine dénommé Guilhem Fumet, jugé coupable d'avoir eu commerce charnel avec plusieurs hommes, constitue en l'état des connaissances le plus ancien document de ce type conservé en Occident. L'édition latine et la traduction française du texte sont ici accompagnés d'une synthèse sur les premières traces de la persécution des « sodomites » dans l'Europe occidentale à partir du début du XIIIe siècle. Concernant la sphère séculière, le décalage est frappant entre la prolifération des mesures normatives très sévères et la grande rareté des cas de poursuites attestés dans les sources de pratique judiciaire. L'Église, de son côté, inaugura au XIIIe siècle une répression inédite contre la sodomie dans le clergé – sans toutefois en faire une une question obsessionnelle, ni même particulièrement pressante –, en relation avec la grande montée du gouvernement pastoral des fidèles. L'emprise de ce dernier, du point de vue de la papauté réformatrice, était conditionné par le bon exemple de discipline de vie que devaient montrer les hommes d'Église. Or la sodomie était devenue, par excellence, la marque sursignifiante de la désobéissance à Dieu. Les annexes de l'article comprennent les éditions et traductions, par Alexis Charansonnet, d'un sermon d'Eudes de Chateauroux à l'occasion de la déposition d'un clerc pour crime de sodomie (1267-1268), et, par Jean-Louis Biget, d'une sentence rendue à Albi, sous l'épiscopat particulièrement répressif de Bernard de Castanet, contre un paysan accusé de bestialité (1290).
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International audience ; Une sentence de condamnation à la prison perpétuelle rendue en 1280 par l'évêque d'Albi Bernard de Castanet contre un chanoine dénommé Guilhem Fumet, jugé coupable d'avoir eu commerce charnel avec plusieurs hommes, constitue en l'état des connaissances le plus ancien document de ce type conservé en Occident. L'édition latine et la traduction française du texte sont ici accompagnés d'une synthèse sur les premières traces de la persécution des « sodomites » dans l'Europe occidentale à partir du début du XIIIe siècle. Concernant la sphère séculière, le décalage est frappant entre la prolifération des mesures normatives très sévères et la grande rareté des cas de poursuites attestés dans les sources de pratique judiciaire. L'Église, de son côté, inaugura au XIIIe siècle une répression inédite contre la sodomie dans le clergé – sans toutefois en faire une une question obsessionnelle, ni même particulièrement pressante –, en relation avec la grande montée du gouvernement pastoral des fidèles. L'emprise de ce dernier, du point de vue de la papauté réformatrice, était conditionné par le bon exemple de discipline de vie que devaient montrer les hommes d'Église. Or la sodomie était devenue, par excellence, la marque sursignifiante de la désobéissance à Dieu. Les annexes de l'article comprennent les éditions et traductions, par Alexis Charansonnet, d'un sermon d'Eudes de Chateauroux à l'occasion de la déposition d'un clerc pour crime de sodomie (1267-1268), et, par Jean-Louis Biget, d'une sentence rendue à Albi, sous l'épiscopat particulièrement répressif de Bernard de Castanet, contre un paysan accusé de bestialité (1290).
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International audience ; Une sentence de condamnation à la prison perpétuelle rendue en 1280 par l'évêque d'Albi Bernard de Castanet contre un chanoine dénommé Guilhem Fumet, jugé coupable d'avoir eu commerce charnel avec plusieurs hommes, constitue en l'état des connaissances le plus ancien document de ce type conservé en Occident. L'édition latine et la traduction française du texte sont ici accompagnés d'une synthèse sur les premières traces de la persécution des « sodomites » dans l'Europe occidentale à partir du début du XIIIe siècle. Concernant la sphère séculière, le décalage est frappant entre la prolifération des mesures normatives très sévères et la grande rareté des cas de poursuites attestés dans les sources de pratique judiciaire. L'Église, de son côté, inaugura au XIIIe siècle une répression inédite contre la sodomie dans le clergé – sans toutefois en faire une une question obsessionnelle, ni même particulièrement pressante –, en relation avec la grande montée du gouvernement pastoral des fidèles. L'emprise de ce dernier, du point de vue de la papauté réformatrice, était conditionné par le bon exemple de discipline de vie que devaient montrer les hommes d'Église. Or la sodomie était devenue, par excellence, la marque sursignifiante de la désobéissance à Dieu. Les annexes de l'article comprennent les éditions et traductions, par Alexis Charansonnet, d'un sermon d'Eudes de Chateauroux à l'occasion de la déposition d'un clerc pour crime de sodomie (1267-1268), et, par Jean-Louis Biget, d'une sentence rendue à Albi, sous l'épiscopat particulièrement répressif de Bernard de Castanet, contre un paysan accusé de bestialité (1290).
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International audience ; From the end of the twelfth century until the Great Schism, the papacy prosecuted hundreds of prelates who were charged with 'crimes' (crimina), 'excesses' (excessus), or 'enormities' (enormia, enormitates), these words being used interchangeably in the documents. These proceedings were often called inquisitionis negocia. Most of them were initiated at the papal Curia and sentences were usually reserved to the pope or to a cardinal appointed by the pope. This article is based on the study of 570 cases between 1198 and 1342. It presents a general introductory survey of this judicial practice, which has never been studied before and seems curious, because, although serious and shameful charges were involved, ultimately many processes had minimal consequences for the accused. After a discussion of the sources which were used to establish the list of cases, a typology of the accusations is proposed. Finally, after a brief description of the procedures' general characteristics, the various results of the processes are discussed.
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International audience ; From the end of the twelfth century until the Great Schism, the papacy prosecuted hundreds of prelates who were charged with 'crimes' (crimina), 'excesses' (excessus), or 'enormities' (enormia, enormitates), these words being used interchangeably in the documents. These proceedings were often called inquisitionis negocia. Most of them were initiated at the papal Curia and sentences were usually reserved to the pope or to a cardinal appointed by the pope. This article is based on the study of 570 cases between 1198 and 1342. It presents a general introductory survey of this judicial practice, which has never been studied before and seems curious, because, although serious and shameful charges were involved, ultimately many processes had minimal consequences for the accused. After a discussion of the sources which were used to establish the list of cases, a typology of the accusations is proposed. Finally, after a brief description of the procedures' general characteristics, the various results of the processes are discussed.
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International audience ; From the end of the twelfth century until the Great Schism, the papacy prosecuted hundreds of prelates who were charged with 'crimes' (crimina), 'excesses' (excessus), or 'enormities' (enormia, enormitates), these words being used interchangeably in the documents. These proceedings were often called inquisitionis negocia. Most of them were initiated at the papal Curia and sentences were usually reserved to the pope or to a cardinal appointed by the pope. This article is based on the study of 570 cases between 1198 and 1342. It presents a general introductory survey of this judicial practice, which has never been studied before and seems curious, because, although serious and shameful charges were involved, ultimately many processes had minimal consequences for the accused. After a discussion of the sources which were used to establish the list of cases, a typology of the accusations is proposed. Finally, after a brief description of the procedures' general characteristics, the various results of the processes are discussed.
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International audience ; From the end of the twelfth century until the Great Schism, the papacy prosecuted hundreds of prelates who were charged with 'crimes' (crimina), 'excesses' (excessus), or 'enormities' (enormia, enormitates), these words being used interchangeably in the documents. These proceedings were often called inquisitionis negocia. Most of them were initiated at the papal Curia and sentences were usually reserved to the pope or to a cardinal appointed by the pope. This article is based on the study of 570 cases between 1198 and 1342. It presents a general introductory survey of this judicial practice, which has never been studied before and seems curious, because, although serious and shameful charges were involved, ultimately many processes had minimal consequences for the accused. After a discussion of the sources which were used to establish the list of cases, a typology of the accusations is proposed. Finally, after a brief description of the procedures' general characteristics, the various results of the processes are discussed.
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International audience ; From the end of the twelfth century until the Great Schism, the papacy prosecuted hundreds of prelates who were charged with 'crimes' (crimina), 'excesses' (excessus), or 'enormities' (enormia, enormitates), these words being used interchangeably in the documents. These proceedings were often called inquisitionis negocia. Most of them were initiated at the papal Curia and sentences were usually reserved to the pope or to a cardinal appointed by the pope. This article is based on the study of 570 cases between 1198 and 1342. It presents a general introductory survey of this judicial practice, which has never been studied before and seems curious, because, although serious and shameful charges were involved, ultimately many processes had minimal consequences for the accused. After a discussion of the sources which were used to establish the list of cases, a typology of the accusations is proposed. Finally, after a brief description of the procedures' general characteristics, the various results of the processes are discussed.
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After Manfred's defeat and death (february 26, 1266), the papacy sent several representatives in the city-States of central and northern Italy to help pulling down the Ghibelline regimes. This article gives a detailed account of one of these missions, namely Bernard de Castanet and Bartolomeo of Trevi's intervention at Cremona and Piacenza in 1266-1267. These two papal chaplains were tenacious and successful in their bid to put an end to Oberto Pallavicini's long-time domination. A good number of narrative and official sources shed light on the "nuncii"'s determined action in the political milieu. A major achievement was the establishment of "consortia fidei et pacis" in both Cremona and Piacenza. These civic associations controlled the municipal institutions for the sake of the catholic faith and in the name of the struggle against heresy. Most of all, they secured the obedience of both cities to the Roman Church. The new political order was thus founded on spiritual imperatives. Finally, the papal chaplains managed to settle a general peace agreement between the main Lombard cities under the authority of the Apostolic See (The "Peace of Romano"). Bernard de Castanet played the biggest part in the course of events and revealed his political skill as well as firmness in defending papal theocracy. This first mission opened the way to his ecclesiastical career, despite his probable humble origin. ; Après la défaite et la mort de Manfred (26 février 1266), la papauté envoya plusieurs représentants dans les cités-Etats de l'Italie centrale et septentrionale pour contribuer au renversement des régimes gibelins. Cet article retrace en détail l'une de ces missions, celle menée par Bernard de Castanet et Bartolomeo de Trevi à Crémone et à Plaisance en 1266-1267. A force de tenacité, ces deux chapelains pontificaux parvinrent à mettre un terme à la longue domination du vicaire impérial Oberto Pellavicini. Un assez grand nombre de sources narratives et officielles éclairent l'action des "nuncii" dans la mêlée politique au ...
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After Manfred's defeat and death (february 26, 1266), the papacy sent several representatives in the city-States of central and northern Italy to help pulling down the Ghibelline regimes. This article gives a detailed account of one of these missions, namely Bernard de Castanet and Bartolomeo of Trevi's intervention at Cremona and Piacenza in 1266-1267. These two papal chaplains were tenacious and successful in their bid to put an end to Oberto Pallavicini's long-time domination. A good number of narrative and official sources shed light on the "nuncii"'s determined action in the political milieu. A major achievement was the establishment of "consortia fidei et pacis" in both Cremona and Piacenza. These civic associations controlled the municipal institutions for the sake of the catholic faith and in the name of the struggle against heresy. Most of all, they secured the obedience of both cities to the Roman Church. The new political order was thus founded on spiritual imperatives. Finally, the papal chaplains managed to settle a general peace agreement between the main Lombard cities under the authority of the Apostolic See (The "Peace of Romano"). Bernard de Castanet played the biggest part in the course of events and revealed his political skill as well as firmness in defending papal theocracy. This first mission opened the way to his ecclesiastical career, despite his probable humble origin. ; Après la défaite et la mort de Manfred (26 février 1266), la papauté envoya plusieurs représentants dans les cités-Etats de l'Italie centrale et septentrionale pour contribuer au renversement des régimes gibelins. Cet article retrace en détail l'une de ces missions, celle menée par Bernard de Castanet et Bartolomeo de Trevi à Crémone et à Plaisance en 1266-1267. A force de tenacité, ces deux chapelains pontificaux parvinrent à mettre un terme à la longue domination du vicaire impérial Oberto Pellavicini. Un assez grand nombre de sources narratives et officielles éclairent l'action des "nuncii" dans la mêlée politique au ...
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After Manfred's defeat and death (february 26, 1266), the papacy sent several representatives in the city-States of central and northern Italy to help pulling down the Ghibelline regimes. This article gives a detailed account of one of these missions, namely Bernard de Castanet and Bartolomeo of Trevi's intervention at Cremona and Piacenza in 1266-1267. These two papal chaplains were tenacious and successful in their bid to put an end to Oberto Pallavicini's long-time domination. A good number of narrative and official sources shed light on the "nuncii"'s determined action in the political milieu. A major achievement was the establishment of "consortia fidei et pacis" in both Cremona and Piacenza. These civic associations controlled the municipal institutions for the sake of the catholic faith and in the name of the struggle against heresy. Most of all, they secured the obedience of both cities to the Roman Church. The new political order was thus founded on spiritual imperatives. Finally, the papal chaplains managed to settle a general peace agreement between the main Lombard cities under the authority of the Apostolic See (The "Peace of Romano"). Bernard de Castanet played the biggest part in the course of events and revealed his political skill as well as firmness in defending papal theocracy. This first mission opened the way to his ecclesiastical career, despite his probable humble origin. ; Après la défaite et la mort de Manfred (26 février 1266), la papauté envoya plusieurs représentants dans les cités-Etats de l'Italie centrale et septentrionale pour contribuer au renversement des régimes gibelins. Cet article retrace en détail l'une de ces missions, celle menée par Bernard de Castanet et Bartolomeo de Trevi à Crémone et à Plaisance en 1266-1267. A force de tenacité, ces deux chapelains pontificaux parvinrent à mettre un terme à la longue domination du vicaire impérial Oberto Pellavicini. Un assez grand nombre de sources narratives et officielles éclairent l'action des "nuncii" dans la mêlée politique au ...
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Monaldo dei Monaldeschi, franciscain, issu d'une des plus puissantes familles guelfes d'Orvieto, fut nommé par Boniface VIII évêque de Sovana (en Toscane méridionale) en 1298 puis archevêque de Bénévent en 1303. Quelques mois après son arrivée dans la cité samnite, des chanoines de la cathédrale se présentèrent à la Curie pontificale pour l'accuser d'assassinat et de simonie. Il s'ensuivit une procédure criminelle extraordinairement longue. D'enquêtes "in partibus" en audiences cardinalices et avec de longs temps morts, l'affaire se poursuivit sous quatre pontificats et pendant plus de vingt-huit ans, jusqu'à la mort de l'archevêque. Entre 1309 et 1311, Monaldo devint chapelain et conseiller du roi de Naples Robert d'Anjou. L'attitude de l'archevêque dans la grande insurrection des Bénéventains contre le recteur pontifical en 1316 pourrait avoir incité Jean XXII à relancer le procès criminel, qui était alors oublié depuis une dizaine d'années. Le meneur de la révolte, le noble Simone Mascambruno, était soutenu par le roi Robert. Le pape pourrait avoir utilisé la vieille affaire comme un moyen de pression ou de rétorsion contre la politique de l'Angevin lors des événements de Bénévent. A partir de 1318-1320, Monaldo fut contraint de demeurer auprès de la Curie en Avignon. En 1322, il dut participer à la consultation sur la pauvreté apostolique organisée par Jean XXII. Dans sa brève contribution, l'archevêque se prononça en faveur de la licéité de la thèse des franciscains spirituels selon laquelle le Christ et les apôtres n'avaient possédé aucun bien.
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