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L'article retrace le parcours d'Édouard Balladur depuis son entrée au cabinet de Georges Pompidou à Matignon en 1964, jusqu'à son arrivée rue de Rivoli en mars 1986. Il étudie les racines de sa pensée économique, notamment ses liens avec le gaullisme, le pompidolisme et le libéralisme. S'il critique le dirigisme économique, il n'apparaît pas comme un ultra-libéral. Il est bien davantage partisan d'un libéralisme ordonné.

Récemment disparu, l'amiral Chaline a été confronté à de nombreuses responsabilités. De 1967 à 1971, il a servi au cabinet militaire de Georges Pompidou, Premier ministre, qu'il suivit à l'Élysée lors de son élection à la présidence. Les fonctions politico-militaires y étaient devenues essentielles et très sensibles.

Marie-France Garaud représente un cas unique sous la V e République de conseillère politique auprès d'un Premier ministre et d'un président de la République. Elle fut membre de l'entourage politique de Georges Pompidou, de 1967 à 1974, puis de Jacques Chirac, de 1974 à 1979. Elle est, de ce point de vue, une outsider en politique. Car les femmes sont peu nombreuses dans les cabinets ministériels durant les années 1960-1970. Éminence grise en jupons, Marie-France Garaud intrigua aux côtés de Pierre Juillet sans que l'on puisse mesurer son influence réelle sur le Président Pompidou et sur Jacques Chirac. Son parcours en politique, des entourages politiques à la députation européenne, est à la fois classique et atypique. Il inaugure d'autres trajectoires féminines, telles celles empruntées par Michèle Alliot-Marie ou Elisabeth Guigou, qui ont débuté dans les cabinets ministériels avant d'entrer en politique.