Luca Greco, Dans les coulisses du genre : la fabrique de soi chez les Drag Kings: Limoges, Lambert-Lucas, coll. Linguistique et sociolinguistique, 2018, 172 pages
In: Questions de communication, Heft 36, S. 353
ISSN: 2259-8901
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In: Questions de communication, Heft 36, S. 353
ISSN: 2259-8901
In: L' homme et la société: revue internationale de recherches et de syntheses en sciences sociales, Band 208, Heft 3, S. 197-222
Cet article interroge la production minoritaire de l'ordre social à partir d'une enquête sur les fantasmes de virilité qui organisent des sociabilités gays situées dans les classes moyennes et supérieures blanches de la région parisienne. Il s'ouvre sur une description du contexte numérique dans lequel se déploient ces fantasmes, en distinguant trois formes d'usage des images sexuelles : autosexuel, relationnel et auto-représentationnel. L'article se consacre ensuite à l'examen des rapports sociaux de genre, de sexualité, de classe et de race à l'œuvre dans trois types de fantasmes : le fantasme de « virilité brute », le fantasme gay de la « virilité hétéro » et enfin le fantasme blanc de la « virilité lascar ». Les savoir-faire pratiques relatifs à la mise en scène érotique de la virilité tendent ici à se couler dans un rapport conservateur aux normes et hiérarchies de genre. Aussi, l'investissement érotique de la différence raciale des « lascars » tend à s'associer à la condamnation morale de leur soi-disant violence. Dans ce contexte socioculturel spécifique, la fétichisation de la virilité tend à participer d'une masculinité hégémonique pensée et vécue comme « naturelle », « authentique » et « moderne ».
In: Reset: recherches en sciences sociales sur internet : social science research on the internet, Heft 8
ISSN: 2264-6221
In: Questions de communication, Heft 33, S. 65-87
ISSN: 2259-8901
In: Porn studies, Band 2, Heft 2-3, S. 137-149
ISSN: 2326-8751
In: Genre, sexualité & société, Heft 4
ISSN: 2104-3736
International audience ; Cet article propose une généalogie des savoirs et des pratiques traitant de l' « addiction à la pornographie », « trouble sexuel » supposé toucher principalement les hommes, caractérisé par la consommation « excessive » et « incontrôlée » d'images sexuellement explicites. Il s'agit dans un premier temps de reconstituer le processus d'émergence et de dissémination de ce nouveau langage médical : apparition des premières pratiques de prise en charge au sein de groupes de « dépendants à la sexualité » aux Etats-Unis à la fin des années 1970 ; développement d'une expertise médicale à partir des années 1980 au carrefour de plusieurs disciplines (psychiatrie, psychologie, sexologie, psychanalyse, neurobiologie) et domaines de savoir émergeants (addiction sexuelle, compulsion sexuelle, addiction à Internet) ; puis diffusion médiatique de la notion en France à partir des années 2000. L'analyse des différents discours publics portés sur cette pathologie (émanant de cliniciens, mais aussi d'« ex-dépendants », de journalistes et de militants anti-pornographie), et en particulier la mise en lumière des contradictions qui traversent les modes d'administration de la preuve de son existence (étude de cas, test de dépistage, enquête épidémiologique, IRM), permet ensuite d'envisager sur un même plan épistémologique et politique les pratiques savantes (expertiser, prouver, diagnostiquer) et les pratiques ordinaires (témoigner, révéler, étiqueter) de lutte contre l'addiction à la pornographie. A travers la critique des normes sexuelles qui sous-tendent les définitions médicales de cette pathologie, il s'agit alors de poser la question du type de normativité produit par ces pratiques. Plutôt que comme une ingérence croissante des professionnels de la santé sexuelle dans la vie des usagers, l'article propose d'envisager ce processus de remédicalisation de l'usage de pornographie comme une revitalisation, à un niveau plus microphysique, de pratiques ordinaires de contrôle de soi et de contrôle des autres.
BASE
International audience ; Cet article propose une généalogie des savoirs et des pratiques traitant de l' « addiction à la pornographie », « trouble sexuel » supposé toucher principalement les hommes, caractérisé par la consommation « excessive » et « incontrôlée » d'images sexuellement explicites. Il s'agit dans un premier temps de reconstituer le processus d'émergence et de dissémination de ce nouveau langage médical : apparition des premières pratiques de prise en charge au sein de groupes de « dépendants à la sexualité » aux Etats-Unis à la fin des années 1970 ; développement d'une expertise médicale à partir des années 1980 au carrefour de plusieurs disciplines (psychiatrie, psychologie, sexologie, psychanalyse, neurobiologie) et domaines de savoir émergeants (addiction sexuelle, compulsion sexuelle, addiction à Internet) ; puis diffusion médiatique de la notion en France à partir des années 2000. L'analyse des différents discours publics portés sur cette pathologie (émanant de cliniciens, mais aussi d'« ex-dépendants », de journalistes et de militants anti-pornographie), et en particulier la mise en lumière des contradictions qui traversent les modes d'administration de la preuve de son existence (étude de cas, test de dépistage, enquête épidémiologique, IRM), permet ensuite d'envisager sur un même plan épistémologique et politique les pratiques savantes (expertiser, prouver, diagnostiquer) et les pratiques ordinaires (témoigner, révéler, étiqueter) de lutte contre l'addiction à la pornographie. A travers la critique des normes sexuelles qui sous-tendent les définitions médicales de cette pathologie, il s'agit alors de poser la question du type de normativité produit par ces pratiques. Plutôt que comme une ingérence croissante des professionnels de la santé sexuelle dans la vie des usagers, l'article propose d'envisager ce processus de remédicalisation de l'usage de pornographie comme une revitalisation, à un niveau plus microphysique, de pratiques ordinaires de contrôle de soi et de contrôle des autres.
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International audience ; Cet article propose une généalogie des savoirs et des pratiques traitant de l' « addiction à la pornographie », « trouble sexuel » supposé toucher principalement les hommes, caractérisé par la consommation « excessive » et « incontrôlée » d'images sexuellement explicites. Il s'agit dans un premier temps de reconstituer le processus d'émergence et de dissémination de ce nouveau langage médical : apparition des premières pratiques de prise en charge au sein de groupes de « dépendants à la sexualité » aux Etats-Unis à la fin des années 1970 ; développement d'une expertise médicale à partir des années 1980 au carrefour de plusieurs disciplines (psychiatrie, psychologie, sexologie, psychanalyse, neurobiologie) et domaines de savoir émergeants (addiction sexuelle, compulsion sexuelle, addiction à Internet) ; puis diffusion médiatique de la notion en France à partir des années 2000. L'analyse des différents discours publics portés sur cette pathologie (émanant de cliniciens, mais aussi d'« ex-dépendants », de journalistes et de militants anti-pornographie), et en particulier la mise en lumière des contradictions qui traversent les modes d'administration de la preuve de son existence (étude de cas, test de dépistage, enquête épidémiologique, IRM), permet ensuite d'envisager sur un même plan épistémologique et politique les pratiques savantes (expertiser, prouver, diagnostiquer) et les pratiques ordinaires (témoigner, révéler, étiqueter) de lutte contre l'addiction à la pornographie. A travers la critique des normes sexuelles qui sous-tendent les définitions médicales de cette pathologie, il s'agit alors de poser la question du type de normativité produit par ces pratiques. Plutôt que comme une ingérence croissante des professionnels de la santé sexuelle dans la vie des usagers, l'article propose d'envisager ce processus de remédicalisation de l'usage de pornographie comme une revitalisation, à un niveau plus microphysique, de pratiques ordinaires de contrôle de soi et de contrôle des autres.
BASE
In: Genre, sexualité & société, Heft 13
ISSN: 2104-3736
In: Revue française de socio-économie: Rfse, Band 25, Heft 2, S. 167-174
In: Genre, sexualité & société, Heft 22
ISSN: 2104-3736
In: Revue du Crieur, Band 13, Heft 2, S. 130-147