Women and the 1951 Refugee Convention: Fifty Years of Seeking Visibility
The refugee regime, built on the 1951 Convention relating to the Status of Refugees, has long excluded women from the international right to protection from persecution. The gender-blind parameters of the Convention have been exacerbated by the same qualities in the international legal system of which it is a part; state practices toward asylum-seekers; and the dichotomous construction of the refugee regime as a whole, which has produced and reproduced victimizing identities of refugee women. Advances today, such as the adoption of gender guidelines in a number of states, have been more symbolic in effect than transforming. New policy paths need to be evaluated to ensure that the next half-century of refugee protection does not duplicate the inequalities of the past. ; Le régime juridique encadrant la protection des réfugiés, bâti sur la Convention des Nations Unies de 1951 relative au statut des réfugiés, a longtemps servi à priver les femmes du droit international de protection contre la persécution. Les paramètres de la Convention, qui sont indifférents aux sexospécificités, ont été intensifiés par les mêmes qualités se trouvant dans le régime juridique international dont elle fait d'ailleurs partie, par le traitement réservé aux demandeurs d'asile par les états et par la structure dichotomique du régime de la protection des réfugiés en général qui a produit et reproduit pour les femmes demandeurs d'asile des identités de victimes. Les progrès que l'on peut voir aujourd'hui, tel que l'adoption par un certain nombre de pays de programmes de sensibilisation aux spécificités sexuelles, sont plutôt symboliques et n'apportent pas de transformations réelles. Conséquemment, pour l'avenir, il importe d'examiner de nouvelles initiatives en matière de politiques à suivre afin de s'assurer que le prochain demisiècle de la protection des réfugiés ne perpétue pas les inégalités du passé.