AbstractA growing number of businesses advertise their tree planting engagements even though it is generally outside their core business. Why do they do it? Where do they do it? With whom do they do it? How pervasive is this phenomenon? These are questions we sought to answer for three European countries: France, Switzerland and the United Kingdom. We selected all large corporations from those countries present on the Fortune 500 list of companies and analysed their reports and available documentation to see firstly whether they were engaged in tree planting and if yes, to answer the above questions. Our findings indicate that in the last 22 years, 98% of the large corporations from the three countries reviewed have carried out some tree planting activities, contributing to planting well over 500 million trees.
The way seemed to be promisingly open for the decade 2000 to become a period of the rich and shared implementation of practical and key developments in terms of forest biodiversity. Some steps forward have been made, especially in terms of protected areas both in overseas and mainland France, development of certification schemes and decentralisation. However, the emergence of the climate issue and the reduction in public funds and human resource allocations, among other reasons, slowed down the expected improvements. The 1999 and 2009 storms highlighted the low resilience of the dominant silvicultural model. In the area of climate change, short-term mitigation policies tend to overshadow guidelines aimed at long term adaptation and call on a partial approach that does not take into account the forest ecosystem as a whole. In fact, France's commitments in respect of the EU and the resolutions that arose from the Grenelle consultations have strongly reintroduced the question of increasing wood harvesting into public debate, creating sharp new tensions in many forests, especially public ones. It was a difficult task to implement Natura 2000 on 10% of the forested area. This article is a review of 10 years of debate and practice relating to the introduction of biodiversity concerns into forest management in France. It describes some avenues for moving forward in the current decade. ; La voie semblait toute tracée pour que la décennie 2000 soit une période de mise en pratique partagée et fructueuse d'évolutions concrètes et majeures en matière de biodiversité forestière. Des avancées ont eu lieu, notamment en matière d'espaces protégés en métropole et outre-mer, de développement de la certification, de décentralisation. Cependant, l'émergence de la question climatique et la diminution des moyens humains et financiers publics ont, entre autres raisons, freiné les améliorations attendues. Les tempêtes de 1999 puis de 2009 ont mis en évidence la faible résilience du modèle sylvicole dominant. Les politiques d'atténuation des changements climatiques à court terme tendent à s'imposer aux orientations d'adaptation des forêts, avec une approche partielle qui ne prend pas en compte la globalité de l'écosystème forestier. De fait, les engagements européens de la France et le Grenelle de l'environnement ont remis l'augmentation du prélèvement de bois au centre des débats et ont créé des tensions fortes dans de nombreuses forêts, notamment publiques. Natura 2000 a peiné à se mettre en place sur 10 % des forêts. Cet article est une revue de 10 ans de débats et pratiques pour intégrer les préoccupations de la biodiversité dans la gestion forestière en France. Il dresse quelques pistes pour la décennie qui débute.
International audience The way seemed to be promisingly open for the decade 2000 to become a period of the rich and shared implementation of practical and key developments in terms of forest biodiversity. Some steps forward have been made, especially in terms of protected areas both in overseas and mainland France, development of certification schemes and decentralisation. However, the emergence of the climate issue and the reduction in public funds and human resource allocations, among other reasons, slowed down the expected improvements. The 1999 and 2009 storms highlighted the low resilience of the dominant silvicultural model. In the area of climate change, short-term mitigation policies tend to overshadow guidelines aimed at long term adaptation and call on a partial approach that does not take into account the forest ecosystem as a whole. In fact, France's commitments in respect of the EU and the resolutions that arose from the Grenelle consultations have strongly reintroduced the question of increasing wood harvesting into public debate, creating sharp new tensions in many forests, especially public ones. It was a difficult task to implement Natura 2000 on 10% of the forested area. This article is a review of 10 years of debate and practice relating to the introduction of biodiversity concerns into forest management in France. It describes some avenues for moving forward in the current decade. ; La voie semblait toute tracée pour que la décennie 2000 soit une période de mise en pratique partagée et fructueuse d'évolutions concrètes et majeures en matière de biodiversité forestière. Des avancées ont eu lieu, notamment en matière d'espaces protégés en métropole et outre-mer, de développement de la certification, de décentralisation. Cependant, l'émergence de la question climatique et la diminution des moyens humains et financiers publics ont, entre autres raisons, freiné les améliorations attendues. Les tempêtes de 1999 puis de 2009 ont mis en évidence la faible résilience du modèle sylvicole dominant. Les ...
International audience ; The way seemed to be promisingly open for the decade 2000 to become a period of the rich and shared implementation of practical and key developments in terms of forest biodiversity. Some steps forward have been made, especially in terms of protected areas both in overseas and mainland France, development of certification schemes and decentralisation. However, the emergence of the climate issue and the reduction in public funds and human resource allocations, among other reasons, slowed down the expected improvements. The 1999 and 2009 storms highlighted the low resilience of the dominant silvicultural model. In the area of climate change, short-term mitigation policies tend to overshadow guidelines aimed at long term adaptation and call on a partial approach that does not take into account the forest ecosystem as a whole. In fact, France's commitments in respect of the EU and the resolutions that arose from the Grenelle consultations have strongly reintroduced the question of increasing wood harvesting into public debate, creating sharp new tensions in many forests, especially public ones. It was a difficult task to implement Natura 2000 on 10% of the forested area. This article is a review of 10 years of debate and practice relating to the introduction of biodiversity concerns into forest management in France. It describes some avenues for moving forward in the current decade. ; La voie semblait toute tracée pour que la décennie 2000 soit une période de mise en pratique partagée et fructueuse d'évolutions concrètes et majeures en matière de biodiversité forestière. Des avancées ont eu lieu, notamment en matière d'espaces protégés en métropole et outre-mer, de développement de la certification, de décentralisation. Cependant, l'émergence de la question climatique et la diminution des moyens humains et financiers publics ont, entre autres raisons, freiné les améliorations attendues. Les tempêtes de 1999 puis de 2009 ont mis en évidence la faible résilience du modèle sylvicole dominant. ...
Ce rapport se propose d'analyser de manière assez détaillée les quinze indicateurs nationaux de biodiversité utilisés dans le cadre de la politique de gestion durable des forêts en France. Les principaux objectifs de ce travail sont : - d'analyser en détail chaque indicateur de la publication 2005 sur la gestion durable des forêts françaises et notamment sa pertinence au regard de la biodiversité, les définitions et méthodologies employées, les difficultés de mise en oeuvre, la présentation et les commentaires proposés ; - d'apprécier la cohérence d'ensemble du système d'indicateurs de biodiversité ; - de proposer des pistes d'amélioration ; - de définir les besoins de recherche à court, moyen et long terme soulevés par la définition, la mise en oeuvre et l'utilisation de ces indicateurs. La pertinence du thème abordé par chacun des 15 indicateurs - au regard de la biodiversité en général et du thème de la CMPFE en particulier - est généralement forte. Une modification du libellé du thème est cependant demandée pour 7 indicateurs. La confrontation du système d'indicateurs proposé avec les objectifs de la Stratégie Nationale de la Biodiversité et du Programme Forestier National a permis de vérifier la cohérence du système avec les objectifs conjoints de ces deux instances.Par contre, l'adéquation entre l'indicateur proposé et le thème abordé est le plus souvent insuffisante. Divers cas de figure ont été relevés : présentation ou formulation inadaptées, domaine d'application limité ou mal défini, définitions et méthodologie insatisfaisantes, informations complémentaires manquantes. Tous ces éléments conduisent à limiter la pertinence de l'indicateur et les possibilités de l'interpréter au mieux (commentaires insuffisants).Concernant les améliorations, il resterait à définir précisément la faisabilité de certaines propositions, notamment en faisant tester le recueil de mesures ou/et observations par l'IFN, principal fournisseur de données. D'autres actions plus spécifiques pourraient être développées (recherche des ...
Ce rapport se propose d'analyser de manière assez détaillée les quinze indicateurs nationaux de biodiversité utilisés dans le cadre de la politique de gestion durable des forêts en France. Les principaux objectifs de ce travail sont : - d'analyser en détail chaque indicateur de la publication 2005 sur la gestion durable des forêts françaises et notamment sa pertinence au regard de la biodiversité, les définitions et méthodologies employées, les difficultés de mise en oeuvre, la présentation et les commentaires proposés ; - d'apprécier la cohérence d'ensemble du système d'indicateurs de biodiversité ; - de proposer des pistes d'amélioration ; - de définir les besoins de recherche à court, moyen et long terme soulevés par la définition, la mise en oeuvre et l'utilisation de ces indicateurs. La pertinence du thème abordé par chacun des 15 indicateurs - au regard de la biodiversité en général et du thème de la CMPFE en particulier - est généralement forte. Une modification du libellé du thème est cependant demandée pour 7 indicateurs. La confrontation du système d'indicateurs proposé avec les objectifs de la Stratégie Nationale de la Biodiversité et du Programme Forestier National a permis de vérifier la cohérence du système avec les objectifs conjoints de ces deux instances.Par contre, l'adéquation entre l'indicateur proposé et le thème abordé est le plus souvent insuffisante. Divers cas de figure ont été relevés : présentation ou formulation inadaptées, domaine d'application limité ou mal défini, définitions et méthodologie insatisfaisantes, informations complémentaires manquantes. Tous ces éléments conduisent à limiter la pertinence de l'indicateur et les possibilités de l'interpréter au mieux (commentaires insuffisants).Concernant les améliorations, il resterait à définir précisément la faisabilité de certaines propositions, notamment en faisant tester le recueil de mesures ou/et observations par l'IFN, principal fournisseur de données. D'autres actions plus spécifiques pourraient être développées (recherche des ...
Ce rapport se propose d'analyser de manière assez détaillée les quinze indicateurs nationaux de biodiversité utilisés dans le cadre de la politique de gestion durable des forêts en France. Les principaux objectifs de ce travail sont : - d'analyser en détail chaque indicateur de la publication 2005 sur la gestion durable des forêts françaises et notamment sa pertinence au regard de la biodiversité, les définitions et méthodologies employées, les difficultés de mise en oeuvre, la présentation et les commentaires proposés ; - d'apprécier la cohérence d'ensemble du système d'indicateurs de biodiversité ; - de proposer des pistes d'amélioration ; - de définir les besoins de recherche à court, moyen et long terme soulevés par la définition, la mise en oeuvre et l'utilisation de ces indicateurs. La pertinence du thème abordé par chacun des 15 indicateurs - au regard de la biodiversité en général et du thème de la CMPFE en particulier - est généralement forte. Une modification du libellé du thème est cependant demandée pour 7 indicateurs. La confrontation du système d'indicateurs proposé avec les objectifs de la Stratégie Nationale de la Biodiversité et du Programme Forestier National a permis de vérifier la cohérence du système avec les objectifs conjoints de ces deux instances.Par contre, l'adéquation entre l'indicateur proposé et le thème abordé est le plus souvent insuffisante. Divers cas de figure ont été relevés : présentation ou formulation inadaptées, domaine d'application limité ou mal défini, définitions et méthodologie insatisfaisantes, informations complémentaires manquantes. Tous ces éléments conduisent à limiter la pertinence de l'indicateur et les possibilités de l'interpréter au mieux (commentaires insuffisants).Concernant les améliorations, il resterait à définir précisément la faisabilité de certaines propositions, notamment en faisant tester le recueil de mesures ou/et observations par l'IFN, principal fournisseur de données. D'autres actions plus spécifiques pourraient être développées (recherche des ...
Ce rapport se propose d'analyser de manière assez détaillée les quinze indicateurs nationaux de biodiversité utilisés dans le cadre de la politique de gestion durable des forêts en France. Les principaux objectifs de ce travail sont : - d'analyser en détail chaque indicateur de la publication 2005 sur la gestion durable des forêts françaises et notamment sa pertinence au regard de la biodiversité, les définitions et méthodologies employées, les difficultés de mise en oeuvre, la présentation et les commentaires proposés ; - d'apprécier la cohérence d'ensemble du système d'indicateurs de biodiversité ; - de proposer des pistes d'amélioration ; - de définir les besoins de recherche à court, moyen et long terme soulevés par la définition, la mise en oeuvre et l'utilisation de ces indicateurs. La pertinence du thème abordé par chacun des 15 indicateurs - au regard de la biodiversité en général et du thème de la CMPFE en particulier - est généralement forte. Une modification du libellé du thème est cependant demandée pour 7 indicateurs. La confrontation du système d'indicateurs proposé avec les objectifs de la Stratégie Nationale de la Biodiversité et du Programme Forestier National a permis de vérifier la cohérence du système avec les objectifs conjoints de ces deux instances.Par contre, l'adéquation entre l'indicateur proposé et le thème abordé est le plus souvent insuffisante. Divers cas de figure ont été relevés : présentation ou formulation inadaptées, domaine d'application limité ou mal défini, définitions et méthodologie insatisfaisantes, informations complémentaires manquantes. Tous ces éléments conduisent à limiter la pertinence de l'indicateur et les possibilités de l'interpréter au mieux (commentaires insuffisants).Concernant les améliorations, il resterait à définir précisément la faisabilité de certaines propositions, notamment en faisant tester le recueil de mesures ou/et observations par l'IFN, principal fournisseur de données. D'autres actions plus spécifiques pourraient être développées (recherche des ...
International audience ; The six conservation NGOs that wrote this article present their arguments for an evolution of the French forest policy. Their arguments are based on 5 main principles for the management of forest commons, i.e. 1) ensure a multifunctional management valuing all the ecological services of forests, 2) place biodiversity at the heart of forest policies to adapt management more easily, 3) be more aware of societal expectations in order tobetter meet them, 4) enable forests and foresters to fully respond to the unprecedented challenges of the climate crisis, and 5) integrate forests into land planning as a green infrastructure of the economy. Then, the six NGOs recommend a general political orientation basing any forestry policy on the constitutional environmental charter of 2004, and they propose 21 structural or operational measures. ; Les six ONG de conservation de la nature auteures de cet article proposent leur argumentaire pour une évolution de la politique forestière nationale. Celui-ci est fondé suivant cinq grands principes de gestion du bien commun que sont les forêts : 1. Assurer une gestion multifonctionnelle valorisant tous les services écologiques des forêts ; 2. Mettre la biodiversité au coeur de la politique forestière pour faciliter l'adaptation de la gestion ; 3. Accroître l'écoute des attentes de la société, pour mieux y répondre ; 4. Mettre forêts et forestiers en capacité de répondre pleinement aux enjeux inédits de la crise climatique ; 5. Insérer les forêts dans l'aménagement du territoire comme infrastructure verte de l'économie. Ensuite, les six ONG recommandent une orientation politique générale consistant à fonder toute politique forestière sur la charte constitutionnelle de l'environnement de 2004 et proposent 21 mesures structurelles ou opérationnelles.
International audience ; The six conservation NGOs that wrote this article present their arguments for an evolution of the French forest policy. Their arguments are based on 5 main principles for the management of forest commons, i.e. 1) ensure a multifunctional management valuing all the ecological services of forests, 2) place biodiversity at the heart of forest policies to adapt management more easily, 3) be more aware of societal expectations in order tobetter meet them, 4) enable forests and foresters to fully respond to the unprecedented challenges of the climate crisis, and 5) integrate forests into land planning as a green infrastructure of the economy. Then, the six NGOs recommend a general political orientation basing any forestry policy on the constitutional environmental charter of 2004, and they propose 21 structural or operational measures. ; Les six ONG de conservation de la nature auteures de cet article proposent leur argumentaire pour une évolution de la politique forestière nationale. Celui-ci est fondé suivant cinq grands principes de gestion du bien commun que sont les forêts : 1. Assurer une gestion multifonctionnelle valorisant tous les services écologiques des forêts ; 2. Mettre la biodiversité au coeur de la politique forestière pour faciliter l'adaptation de la gestion ; 3. Accroître l'écoute des attentes de la société, pour mieux y répondre ; 4. Mettre forêts et forestiers en capacité de répondre pleinement aux enjeux inédits de la crise climatique ; 5. Insérer les forêts dans l'aménagement du territoire comme infrastructure verte de l'économie. Ensuite, les six ONG recommandent une orientation politique générale consistant à fonder toute politique forestière sur la charte constitutionnelle de l'environnement de 2004 et proposent 21 mesures structurelles ou opérationnelles.
In: Dudley , N , Hockings , M , Stolton , S , Amend , T , Badola , R , Bianco , M , Chettri , N , Cook , C , Day , J C , Dearden , P , Edwards , M , Ferraro , P , Foden , W , Gambino , R , Gaston , K J , Hayward , N , Hickey , V , Irving , J , Jeffries , B , Karapetyan , A , Kettunen , M , Laestadius , L , Laffoley , D , Lham , D , Lichtenstein , G , Makombo , J , Marshall , N , McGeoch , M , Nguyen , D , Nogué , S , Paxton , M , Rao , M , Reichelt , R , Rivas , J , Roux , D , Rutte , C , Schreckenberg , K , Sovinc , A , Sutyrina , S , Utomo , A , Vallauri , D , Vedeld , P O , Verschuuren , B , Waithaka , J , Woodley , S , Wyborn , C & Zhang , Y 2018 , ' Priorities for protected area research ' , Parks , vol. 24 , no. 1 , pp. 35-50 . https://doi.org/10.2305/IUCN.CH.2018.PARKS-24-1ND.en
A hundred research priorities of critical importance to protected area management were identified by a targeted survey of conservation professionals; half researchers and half practitioners. Respondents were selected to represent a range of disciplines, every continent except Antarctica and roughly equal numbers of men and women. The results analysed thematically and grouped as potential research topics as by both practitioners and researchers. Priority research gaps reveal a high interest to demonstrate the role of protected areas within a broader discussion about sustainable futures and if and how protected areas can address a range of conservation and socio-economic challenges effectively. The paper lists the hundred priorities structured under broad headings of management, ecology, governance and social (including political and economic issues) and helps contribute to setting future research agendas.