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La négociation dans les dispositifs environnementaux : De la construction d'asymétries à l'imposition de préférences
International audience ; L a notion de développement durable instituée par le sommet de la Terre à Rio au Brésil en 1992 renvoie à une articulation des contraintes économiques, environnementales et sociales, mais dans un processus de décision publique également renouvelé en l'ouvrant à la participation de la société civile. En effet, à cette date, la responsabilité des États modernes dans la crise envi-ronnementale était engagée en raison de leur diffi-culté à réagir face aux problèmes environnemen-taux. C'est ainsi que dans ses travaux M. Jänicke a appelé à une transformation des politiques publiques pour tenter d'apporter des réponses à cette crise (Spaargaren et al., 2000). Par la suite, cet auteur a analysé les évolutions des politiques publiques en Allemagne et aux Pays-Bas pour y répondre. Ces politiques environnementales ont porté des innovations concernant aussi bien les prin-cipes sur lesquelles elles reposent que les outils mobilisés et qui ont eu comme effet de réorganiser la relation entre l'État et la société civile (Spaargaren et al., 2000). Aux politiques a-spatialisées, hiérarchiques et universalistes s'opposent aujourd'hui des politiques environnementales caractérisées par les principes d'une coopération horizontale, du consensus et du dialogue, avec des formes institutionnalisées moins prégnantes et une importance plus grande laissée aux acteurs d'un niveau « décentralisé ». Des cons-tats comparables ont été dressés en France mon-trant l'ouverture des processus de décision publique par la participation pour répondre, en particulier, au mécontentement environnemental (Barbier et Larrue, 2011). Plus largement, c'est l'ensemble du pilotage des politiques publiques qui s'est trans-formé allant bien au-delà des seules politiques envi-ronnementales (Gaudin, 1995 ; Duran et Thoenig, 1996). C'est d'ailleurs dans un deuxième temps que des travaux sur les politiques environnementales en France ont permis de prendre la mesure de l'ouver-ture du processus de décision les concernant (Mermet, 2000 ; Salles, 2006 ; Allain-Comte, 2008 ; Mermet et Berlan-Darqué, 2009). Cette ouverture du processus de décision publique n'a pas permis toutefois de résoudre les conflits autour de la décision publique dès lors qu'une dimension environnementale est engagée. De Notre-Dame-des-landes à Sivens, des conflits éoliens à ceux générés par la création ou l'agrandis-sement d'établissements agro-industriels ou dès qu'il s'agit de mettre en place un dispositif de protection d'un écosystème, la transition écologique ou la réforme environnementale des pratiques humaines crée des tensions dans le débat public alors que les valeurs environnementales n'ont jamais été autant partagées (CGDD, 2011). L'objectif de cet article est d'interroger ces processus de déci-sion pour expliquer les enjeux sociaux de la décision publique aujourd'hui. Pour cela, la première partie de l'article exposera la transformation de la décision publique à travers, en particulier, la notion de négo-ciation, puis la seconde partie reviendra sur les tensions générées par ces dispositifs pour questionner les conditions de la légitimité de la décision publique Toutes les données ont été collectées entre 2000 et 2012 en plusieurs séries d'observation. Dans tous les cas, la méthode de collecte des données a d'a-bord reposé sur l'observation de réunions et de ren-contres ainsi que sur des visites de sites. Ces observations ont été complétées par des entretiens semi-directifs auprès des négociateurs directs et des acteurs concernés par les négociations mais n'y sié-geant pas directement. Ces entretiens ont permis d'approfondir la compréhension des points de vue des parties et de retracer l'ensemble du processus de négociation. Ce travail a été complété par une analyse des archives disponibles dans les mairies, les départe-ments et les administrations concernées.
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La négociation dans les dispositifs environnementaux : De la construction d'asymétries à l'imposition de préférences
International audience ; L a notion de développement durable instituée par le sommet de la Terre à Rio au Brésil en 1992 renvoie à une articulation des contraintes économiques, environnementales et sociales, mais dans un processus de décision publique également renouvelé en l'ouvrant à la participation de la société civile. En effet, à cette date, la responsabilité des États modernes dans la crise envi-ronnementale était engagée en raison de leur diffi-culté à réagir face aux problèmes environnemen-taux. C'est ainsi que dans ses travaux M. Jänicke a appelé à une transformation des politiques publiques pour tenter d'apporter des réponses à cette crise (Spaargaren et al., 2000). Par la suite, cet auteur a analysé les évolutions des politiques publiques en Allemagne et aux Pays-Bas pour y répondre. Ces politiques environnementales ont porté des innovations concernant aussi bien les prin-cipes sur lesquelles elles reposent que les outils mobilisés et qui ont eu comme effet de réorganiser la relation entre l'État et la société civile (Spaargaren et al., 2000). Aux politiques a-spatialisées, hiérarchiques et universalistes s'opposent aujourd'hui des politiques environnementales caractérisées par les principes d'une coopération horizontale, du consensus et du dialogue, avec des formes institutionnalisées moins prégnantes et une importance plus grande laissée aux acteurs d'un niveau « décentralisé ». Des cons-tats comparables ont été dressés en France mon-trant l'ouverture des processus de décision publique par la participation pour répondre, en particulier, au mécontentement environnemental (Barbier et Larrue, 2011). Plus largement, c'est l'ensemble du pilotage des politiques publiques qui s'est trans-formé allant bien au-delà des seules politiques envi-ronnementales (Gaudin, 1995 ; Duran et Thoenig, 1996). C'est d'ailleurs dans un deuxième temps que des travaux sur les politiques environnementales en France ont permis de prendre la mesure de l'ouver-ture du processus de décision les concernant (Mermet, 2000 ; Salles, ...
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International audience ; L a notion de développement durable instituée par le sommet de la Terre à Rio au Brésil en 1992 renvoie à une articulation des contraintes économiques, environnementales et sociales, mais dans un processus de décision publique également renouvelé en l'ouvrant à la participation de la société civile. En effet, à cette date, la responsabilité des États modernes dans la crise envi-ronnementale était engagée en raison de leur diffi-culté à réagir face aux problèmes environnemen-taux. C'est ainsi que dans ses travaux M. Jänicke a appelé à une transformation des politiques publiques pour tenter d'apporter des réponses à cette crise (Spaargaren et al., 2000). Par la suite, cet auteur a analysé les évolutions des politiques publiques en Allemagne et aux Pays-Bas pour y répondre. Ces politiques environnementales ont porté des innovations concernant aussi bien les prin-cipes sur lesquelles elles reposent que les outils mobilisés et qui ont eu comme effet de réorganiser la relation entre l'État et la société civile (Spaargaren et al., 2000). Aux politiques a-spatialisées, hiérarchiques et universalistes s'opposent aujourd'hui des politiques environnementales caractérisées par les principes d'une coopération horizontale, du consensus et du dialogue, avec des formes institutionnalisées moins prégnantes et une importance plus grande laissée aux acteurs d'un niveau « décentralisé ». Des cons-tats comparables ont été dressés en France mon-trant l'ouverture des processus de décision publique par la participation pour répondre, en particulier, au mécontentement environnemental (Barbier et Larrue, 2011). Plus largement, c'est l'ensemble du pilotage des politiques publiques qui s'est trans-formé allant bien au-delà des seules politiques envi-ronnementales (Gaudin, 1995 ; Duran et Thoenig, 1996). C'est d'ailleurs dans un deuxième temps que des travaux sur les politiques environnementales en France ont permis de prendre la mesure de l'ouver-ture du processus de décision les concernant (Mermet, 2000 ; Salles, ...
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International audience ; L a notion de développement durable instituée par le sommet de la Terre à Rio au Brésil en 1992 renvoie à une articulation des contraintes économiques, environnementales et sociales, mais dans un processus de décision publique également renouvelé en l'ouvrant à la participation de la société civile. En effet, à cette date, la responsabilité des États modernes dans la crise envi-ronnementale était engagée en raison de leur diffi-culté à réagir face aux problèmes environnemen-taux. C'est ainsi que dans ses travaux M. Jänicke a appelé à une transformation des politiques publiques pour tenter d'apporter des réponses à cette crise (Spaargaren et al., 2000). Par la suite, cet auteur a analysé les évolutions des politiques publiques en Allemagne et aux Pays-Bas pour y répondre. Ces politiques environnementales ont porté des innovations concernant aussi bien les prin-cipes sur lesquelles elles reposent que les outils mobilisés et qui ont eu comme effet de réorganiser la relation entre l'État et la société civile (Spaargaren et al., 2000). Aux politiques a-spatialisées, hiérarchiques et universalistes s'opposent aujourd'hui des politiques environnementales caractérisées par les principes d'une coopération horizontale, du consensus et du dialogue, avec des formes institutionnalisées moins prégnantes et une importance plus grande laissée aux acteurs d'un niveau « décentralisé ». Des cons-tats comparables ont été dressés en France mon-trant l'ouverture des processus de décision publique par la participation pour répondre, en particulier, au mécontentement environnemental (Barbier et Larrue, 2011). Plus largement, c'est l'ensemble du pilotage des politiques publiques qui s'est trans-formé allant bien au-delà des seules politiques envi-ronnementales (Gaudin, 1995 ; Duran et Thoenig, 1996). C'est d'ailleurs dans un deuxième temps que des travaux sur les politiques environnementales en France ont permis de prendre la mesure de l'ouver-ture du processus de décision les concernant (Mermet, 2000 ; Salles, ...
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International audience ; L a notion de développement durable instituée par le sommet de la Terre à Rio au Brésil en 1992 renvoie à une articulation des contraintes économiques, environnementales et sociales, mais dans un processus de décision publique également renouvelé en l'ouvrant à la participation de la société civile. En effet, à cette date, la responsabilité des États modernes dans la crise envi-ronnementale était engagée en raison de leur diffi-culté à réagir face aux problèmes environnemen-taux. C'est ainsi que dans ses travaux M. Jänicke a appelé à une transformation des politiques publiques pour tenter d'apporter des réponses à cette crise (Spaargaren et al., 2000). Par la suite, cet auteur a analysé les évolutions des politiques publiques en Allemagne et aux Pays-Bas pour y répondre. Ces politiques environnementales ont porté des innovations concernant aussi bien les prin-cipes sur lesquelles elles reposent que les outils mobilisés et qui ont eu comme effet de réorganiser la relation entre l'État et la société civile (Spaargaren et al., 2000). Aux politiques a-spatialisées, hiérarchiques et universalistes s'opposent aujourd'hui des politiques environnementales caractérisées par les principes d'une coopération horizontale, du consensus et du dialogue, avec des formes institutionnalisées moins prégnantes et une importance plus grande laissée aux acteurs d'un niveau « décentralisé ». Des cons-tats comparables ont été dressés en France mon-trant l'ouverture des processus de décision publique par la participation pour répondre, en particulier, au mécontentement environnemental (Barbier et Larrue, 2011). Plus largement, c'est l'ensemble du pilotage des politiques publiques qui s'est trans-formé allant bien au-delà des seules politiques envi-ronnementales (Gaudin, 1995 ; Duran et Thoenig, 1996). C'est d'ailleurs dans un deuxième temps que des travaux sur les politiques environnementales en France ont permis de prendre la mesure de l'ouver-ture du processus de décision les concernant (Mermet, 2000 ; Salles, 2006 ; Allain-Comte, 2008 ; Mermet et Berlan-Darqué, 2009). Cette ouverture du processus de décision publique n'a pas permis toutefois de résoudre les conflits autour de la décision publique dès lors qu'une dimension environnementale est engagée. De Notre-Dame-des-landes à Sivens, des conflits éoliens à ceux générés par la création ou l'agrandis-sement d'établissements agro-industriels ou dès qu'il s'agit de mettre en place un dispositif de protection d'un écosystème, la transition écologique ou la réforme environnementale des pratiques humaines crée des tensions dans le débat public alors que les valeurs environnementales n'ont jamais été autant partagées (CGDD, 2011). L'objectif de cet article est d'interroger ces processus de déci-sion pour expliquer les enjeux sociaux de la décision publique aujourd'hui. Pour cela, la première partie de l'article exposera la transformation de la décision publique à travers, en particulier, la notion de négo-ciation, puis la seconde partie reviendra sur les tensions générées par ces dispositifs pour questionner les conditions de la légitimité de la décision publique Toutes les données ont été collectées entre 2000 et 2012 en plusieurs séries d'observation. Dans tous les cas, la méthode de collecte des données a d'a-bord reposé sur l'observation de réunions et de ren-contres ainsi que sur des visites de sites. Ces observations ont été complétées par des entretiens semi-directifs auprès des négociateurs directs et des acteurs concernés par les négociations mais n'y sié-geant pas directement. Ces entretiens ont permis d'approfondir la compréhension des points de vue des parties et de retracer l'ensemble du processus de négociation. Ce travail a été complété par une analyse des archives disponibles dans les mairies, les départe-ments et les administrations concernées.
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Emotions and social conflicts: mobilisations against animal husbandry in Brittany, France
In: Emotions and society, Band 6, Heft 1, S. 76-92
ISSN: 2631-6900
Social conflicts have been largely studied according to their rational aspect, looking at arguments and strategies mobilised by rationally engaged actors. However, land-use conflicts over animal husbandry in Brittany have shown that a pre-reflexive element comes into play, motivating action before justification. Emotions are a 'forgotten variable' of individual and collective action that can be fruitfully grasped in a relational approach, as a component of any social relations. In this article, we propose a theoretical framework to understand the role of emotions in social conflicts. The focus is on situations where people engage in conflict rather than avoid it. We base our framework on Dewey's account of emotions as a 'disruption in routine' and rational thinking as an effort to readjust. To fully grasp the dynamics of conflict, we also suggest that the processes of emotional revision, routine, trust and values are essential components of collective action in situations of conflict.
Les émotions dans l'action collective. Les mobilisations contre les parcs éoliens et les bâtiments d'élevages en Bretagne (France)
In: Nouvelles perspectives en sciences sociales: revue internationale de systémique complexe et d'études relationnelles, Band 14, Heft 1, S. 151-201
ISSN: 1918-7475
Les approches émotionnelles en sciences sociales sont aujourd'hui très diverses, mais intègrent encore peu les émotions pour expliquer les composantes sociales de l'action. Cet article entend interroger la dynamique de l'action collective en intégrant l'aspect émotionnel de la vie sociale dans une perspective relationnelle. Fondée sur les travaux de Pierre Livet (2001) et de Louis Quéré (2012), l'émotion est envisagée comme étant ce qui lie les individus à une situation. Cette relation provoque un « travail émotionnel », c'est-à-dire la révision de nos attentes dans une situation incertaine, que les acteurs opèrent pour s'engager dans l'action. L'objectif de cet article est de montrer la relation entre les caractéristiques des émotions ressenties et les formes des mobilisations collectives. Cet article repose sur l'analyse de conflits d'usages autour de neuf projets d'extension de bâtiments d'élevage et de parcs éoliens. La dynamique du conflit sera restituée dans le temps à travers les différentes situations émotionnelles que traversent les protagonistes.
Corrigendum: Emotions and social conflicts: mobilisations against animal husbandry in Brittany, France
In: Emotions and society, Band 6, Heft 1, S. 141
ISSN: 2631-6900
Les parcs d'éoliennes, un objet de recherche de nature hybride
Les éoliennes sont certes des objets techniques, mais leur conception ne peut s'appuyer uniquement sur ces considérations, l'objet relève aussi de l'architecture, de l'art et du paysage en tant qu'activités de projet. Elles relèvent de l'architecture, c'est-à-dire du dessin d'objets, certes efficients, mais aussi pertinents et attractifs d'un point de vue spatial. Les "parcs" d'éoliennes forment des espaces publics totalement originaux, spécifiques, dont nous nous efforçons de montrer les caractéristiques et de développer l'intérêt comme objet d'étude. Ils contribuent fortement à la transformation du paysage, et constituent en eux-mêmes un paysage . Portant sur la transformation du territoire dans le cadre de la politique de l'espace, ce thème est en même temps une réelle opportunité de traiter de la question du vent, de la notion de forme, qu'elle tend à reconsidérer à la lumière des nouveaux concepts de la géométrie fractale, des automates cellulaires et des grammaires de formes. Cette recherche fondamentale conduit à élaborer des outils d'analyse, de simulation et de génération des formes.
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Les parcs d'éoliennes, un objet de recherche de nature hybride
Les éoliennes sont certes des objets techniques, mais leur conception ne peut s'appuyer uniquement sur ces considérations, l'objet relève aussi de l'architecture, de l'art et du paysage en tant qu'activités de projet. Elles relèvent de l'architecture, c'est-à-dire du dessin d'objets, certes efficients, mais aussi pertinents et attractifs d'un point de vue spatial. Les "parcs" d'éoliennes forment des espaces publics totalement originaux, spécifiques, dont nous nous efforçons de montrer les caractéristiques et de développer l'intérêt comme objet d'étude. Ils contribuent fortement à la transformation du paysage, et constituent en eux-mêmes un paysage . Portant sur la transformation du territoire dans le cadre de la politique de l'espace, ce thème est en même temps une réelle opportunité de traiter de la question du vent, de la notion de forme, qu'elle tend à reconsidérer à la lumière des nouveaux concepts de la géométrie fractale, des automates cellulaires et des grammaires de formes. Cette recherche fondamentale conduit à élaborer des outils d'analyse, de simulation et de génération des formes.
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Les parcs d'éoliennes, un objet de recherche de nature hybride
Les éoliennes sont certes des objets techniques, mais leur conception ne peut s'appuyer uniquement sur ces considérations, l'objet relève aussi de l'architecture, de l'art et du paysage en tant qu'activités de projet. Elles relèvent de l'architecture, c'est-à-dire du dessin d'objets, certes efficients, mais aussi pertinents et attractifs d'un point de vue spatial. Les "parcs" d'éoliennes forment des espaces publics totalement originaux, spécifiques, dont nous nous efforçons de montrer les caractéristiques et de développer l'intérêt comme objet d'étude. Ils contribuent fortement à la transformation du paysage, et constituent en eux-mêmes un paysage . Portant sur la transformation du territoire dans le cadre de la politique de l'espace, ce thème est en même temps une réelle opportunité de traiter de la question du vent, de la notion de forme, qu'elle tend à reconsidérer à la lumière des nouveaux concepts de la géométrie fractale, des automates cellulaires et des grammaires de formes. Cette recherche fondamentale conduit à élaborer des outils d'analyse, de simulation et de génération des formes.
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Les parcs d'éoliennes, un objet de recherche de nature hybride
Les éoliennes sont certes des objets techniques, mais leur conception ne peut s'appuyer uniquement sur ces considérations, l'objet relève aussi de l'architecture, de l'art et du paysage en tant qu'activités de projet. Elles relèvent de l'architecture, c'est-à-dire du dessin d'objets, certes efficients, mais aussi pertinents et attractifs d'un point de vue spatial. Les "parcs" d'éoliennes forment des espaces publics totalement originaux, spécifiques, dont nous nous efforçons de montrer les caractéristiques et de développer l'intérêt comme objet d'étude. Ils contribuent fortement à la transformation du paysage, et constituent en eux-mêmes un paysage . Portant sur la transformation du territoire dans le cadre de la politique de l'espace, ce thème est en même temps une réelle opportunité de traiter de la question du vent, de la notion de forme, qu'elle tend à reconsidérer à la lumière des nouveaux concepts de la géométrie fractale, des automates cellulaires et des grammaires de formes. Cette recherche fondamentale conduit à élaborer des outils d'analyse, de simulation et de génération des formes.
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Les parcs d'éoliennes, un objet de recherche de nature hybride
Les éoliennes sont certes des objets techniques, mais leur conception ne peut s'appuyer uniquement sur ces considérations, l'objet relève aussi de l'architecture, de l'art et du paysage en tant qu'activités de projet. Elles relèvent de l'architecture, c'est-à-dire du dessin d'objets, certes efficients, mais aussi pertinents et attractifs d'un point de vue spatial. Les "parcs" d'éoliennes forment des espaces publics totalement originaux, spécifiques, dont nous nous efforçons de montrer les caractéristiques et de développer l'intérêt comme objet d'étude. Ils contribuent fortement à la transformation du paysage, et constituent en eux-mêmes un paysage . Portant sur la transformation du territoire dans le cadre de la politique de l'espace, ce thème est en même temps une réelle opportunité de traiter de la question du vent, de la notion de forme, qu'elle tend à reconsidérer à la lumière des nouveaux concepts de la géométrie fractale, des automates cellulaires et des grammaires de formes. Cette recherche fondamentale conduit à élaborer des outils d'analyse, de simulation et de génération des formes.
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Des marées vertes pour longtemps ? Analyses scientifiques et plans de lutte contre les algues vertes
Dans le cadre du plan Algues vertes mis en place en 2010 par le gouvernement, un comité scientifique a été constitué pour en valider les principales orientations. Ce comité scientifique Algues vertes (CSAV) a analysé dans un premier temps le cahier des charges de l'appel à propositions, puis examiné chacun des huit plans d'actions territoriaux qui ont été proposés par les périmètres concernés et définis au Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux du bassin Loire-Bretagne (SDAGE 2010-2015).La présence d'un comité scientifique en appui à une décision politique proposant une démarche de concertation territorialisée, ainsi que les échanges entre le comité et les porteurs de projet sont des expériences relativement inédites. Il nous paraît donc intéressant d'analyser l'interaction entre les scientifiques et le processus d'élaboration des projets et de synthétiser les avis rendus sur ces projets. Certains des membres du comité ont souhaité réaliser cette analyse qui se décompose en quatre parties. Dans un premier temps, on analysera comment la logique rationnelle et scientifique « objectifs-actions » se heurte à des logiques socioculturelles des acteurs de terrain, puis comment ces logiques et jeux d'acteurs condamnent les projets à n'avoir qu'une portée limitée. On montreraensuite comment le CSAV a tenté de ne pas se poser en scientifique censeur et à garder la plus grande objectivité possible et comment il a apporté des expertises qui ont permis certaines évolutions. Enfin on rappellera comment le travail a permis d'identifier des dynamiques positives et de tracer des voies d'actions plus efficaces.
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