Enregistrer les morts, identifier les surmortalités: une comparaison Angleterre, États-Unis et France
In: Recherche santé social
9 Ergebnisse
Sortierung:
In: Recherche santé social
World Affairs Online
In: Cahiers droit, sciences et technologies, Heft 15, S. 27-44
ISSN: 2431-8663
In: Mouvements: des idées et des luttes, Band 32, Heft 2, S. 67-74
ISSN: 1776-2995
In: Sociologie du travail, Band 44, Heft 1, S. 144-145
ISSN: 1777-5701
In: Revue française de sociologie, Band 40, Heft 2, S. 325
In: Mouvements: des idées et des luttes, Band 55-56, Heft 3, S. 128-141
ISSN: 1776-2995
Résumé Aux États-Unis et au Canada, des sociologues, des anthropologues et des historiens, se plaignent que les comités d'éthique mettent des obstacles à leur travail de recherche. Ces comités justifient leur action par leur volonté de s'assurer que les recherches ne nuisent pas aux personnes qui fournissent des informations aux chercheurs. En France, ce contrôle n'existe pas, à quelques exceptions près. Certains chercheurs pensent qu'il n'a pas lieu d'être car ils n'ont pas de capacité de nuisance vis-à-vis des personnes qui se prêtent à leurs recherches. Mais est-ce si sûr ? Et si les comités d'éthique ne sont pas un bon mode de régulation, faut-il continuer à faire confiance à la seule capacité des chercheurs français à établir leurs propres règles ?
In: Mouvements: des idées et des luttes, Heft 55-56, S. 128-141
ISSN: 1291-6412
In: Socio-Anthropologie: sciences sociales, Heft 29, S. 121-136
ISSN: 1773-018X
In: Sociologie et sociétés, Band 39, Heft 1, S. 161-179
ISSN: 0038-030X
La canicule qui a eu lieu en France en 2003 reste dans les mémoires comme un cas exemplaire d'absence d'anticipation des risques sanitaires qui s'est soldée par une surmortalité de 15 000 personnes. Comment expliquer cette défaillance avec les concepts des sciences sociales? L'approche sociologique des catastrophes climatiques, telle qu'elle a été illustrée par Klinenberg (2002), permet de dénaturaliser l'événement et de montrer comment il est socialement construit. Nous proposons de compléter cette perspective par celle de la sociologie des organisations pour comprendre pourquoi les systèmes d'alertes n'ont pas permis de détecter les risques sanitaires. À partir d'une analyse secondaire des rapports officiels et de travaux de recherche, nous formons une typologie des obstacles à la production et à la circulation des informations parmi les acteurs et les institutions chargés de protéger la santé du public.