The Transnational Politics of Judicialization: Van Gend En Loos and the Making of EU Polity
In: European Law Journal, Band 16, Heft 1, S. 1-28
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In: European Law Journal, Band 16, Heft 1, S. 1-28
SSRN
In: kleine reihe
Ein flammendes Plädoyer für die Reform und Demokratisierung der EU-Institutionen Die demokratische Legitimität der Europäischen Union wird in der Öffentlichkeit mehr und mehr in Zweifel gezogen. Nicht zuletzt aufgrund der politischen Schlüsselrolle expertokratischer Institutionen wie dem Europäischen Gerichtshof, der Europäischen Kommission und der Europäischen Zentralbank. In der Idee beruht die Institutionenarchitektur der EU auf objektiven Experten, die frei von nationalstaatlichen Egoismen agieren und ihre Legitimität aus der Unabhängigkeit von partei- und gesellschaftspolitischen Themen beziehen. Die Realität, so Vauchez, sieht jedoch anders aus: In Wahrheit bestimmen die nur vermeintlich neutralen Institutionen die politischen Geschicke Europas. Erst wenn die personelle Zusammensetzung dieser Institutionen dem Pluralismus der wissenschaftlichen Paradigmen, den sozialen Erfahrungen und ethischen Wertvorstellungen besser entspricht, kann der Weg zur notwendigen Demokratisierung Europas beschritten werden.
In: Actes de la recherche en sciences sociales, Band 251, Heft 1, S. 4-15
ISSN: 1955-2564
In: Actes de la recherche en sciences sociales, Band 251, Heft 1, S. 92-109
ISSN: 1955-2564
Sous l'effet des politiques de la déontologie et de la probité publique qui ont émergé depuis les années 2010, le patrimoine, les intérêts et les ambitions privées des élites politico-administratives se sont trouvés pour partie mis en transparence. En suivant les pratiques, usages et savoirs qui se construisent autour des agences chargées de la surveillance de ce « corps privé » des dirigeants publics, avec en tête la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, on s'intéresse ici aux conditions dans lesquelles cette mise en transparence des sommets de l'État est devenue « acceptable », et même pour certains « souhaitable », à l'intérieur de groupes historiquement réticents aux formes de régulation externe et de publicité. L'accommodement des résistances à ce contrôle passe par des formes d'évitement du politique construites en contrepoint du registre du scandale ou de la dénonciation, et par la formation de ce qui s'apparente à une morale managériale de l'État accompagnant les nouvelles circulations public-privé et les inscrivant dans les affaires courantes du travail rapproché de l'État, des grandes entreprises et des cabinets de conseil.
In: Cultures & conflits: sociologie politique de l'international, Heft 119-120, S. 7-16
ISSN: 1777-5345
In: Political anthropological research on international social sciences: PARISS, Band 1, Heft 1, S. 98-102
ISSN: 2590-3276
This article takes stock of Yves Dezalay's original path at the heart of the sociology of globalization. Anchored in the theory of social fields and forms of social capital pioneered by Pierre Bourdieu, but always eclectic in his own theoretical stance, Dezalay has constructed a unique account of the intricate relationship between law, power and globalization tracking the internationalization strategies of national elites and the transformation of forms of state knowledge.
International audience ; Banquier central gérant la politique monétaire européenne, juge constitutionnel tranchant les hard cases des démocraties, régulateur organisant la libre concurrence sur les marchés, déontologue veillant à l'intégrité de la classe politique, garant protégeant les données individuelles face aux multinationales du numérique, etc. La liste est aujourd'hui longue de ces figures publiques qui placent l'« indépendance » au coeur de leur légitimité politique. Loin de rester cantonnée à l'univers judiciaire auquel on l'associe ordinairement, cette « indépendance » n'a pas cessé depuis les années 1990 de prendre de nouvelles figures (commissions, agences, autorités, arbitres, juridictions, médiateurs, etc.) et de s'étendre à de nouveaux domaines (gestion de la dette, régulation des marchés, bioéthique, protection des données privées, prévention de la corruption politique, défense du « projet européen », etc.).
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International audience ; Banquier central gérant la politique monétaire européenne, juge constitutionnel tranchant les hard cases des démocraties, régulateur organisant la libre concurrence sur les marchés, déontologue veillant à l'intégrité de la classe politique, garant protégeant les données individuelles face aux multinationales du numérique, etc. La liste est aujourd'hui longue de ces figures publiques qui placent l'« indépendance » au coeur de leur légitimité politique. Loin de rester cantonnée à l'univers judiciaire auquel on l'associe ordinairement, cette « indépendance » n'a pas cessé depuis les années 1990 de prendre de nouvelles figures (commissions, agences, autorités, arbitres, juridictions, médiateurs, etc.) et de s'étendre à de nouveaux domaines (gestion de la dette, régulation des marchés, bioéthique, protection des données privées, prévention de la corruption politique, défense du « projet européen », etc.).
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In: L' économie politique: revue trimestrielle, Band 82, Heft 2, S. 8
In: Politique européenne, Band 44, Heft 2, S. 8-22
ISSN: 2105-2875
In: Revue française de science politique. English edition, Band 60, Heft 2, S. 43-65
ISSN: 2263-7494
In: Annual Review of Law and Social Science, Band 7, S. 417-431
SSRN
In: Revue française de science politique, Band 60, Heft 2, S. 223-226
ISSN: 1950-6686
In: Politix: revue des sciences sociales du politique, Band 89, Heft 1, S. 9-34
ISSN: 0295-2319
Résumé L'article pose les jalons d'une sociologie politique des « études européennes », entendues comme un ensemble d'entreprises académiques portant sur, forgés avec et pour, les acteurs politiques et institutionnels européens. L'analyse des conditions de genèse de cet espace universitaire transnational montre que les premières théories de l'intégration européenne naissent d'un champ réformateur européen où se construisent conjointement les cadres d'entendement communs de l'Europe naissante. Loin d'être un phénomène transitoire dans un processus long d'autonomisation réciproque d'une « politique » et de « savoirs » sur le mode des espaces nationaux, cette indifférenciation initiale demeure une caractéristique centrale – bien que renouvelée dans ses formes – du gouvernement de l'Union européenne.
L'article pose les jalons d'une sociologie politique des « études européennes », entendues comme un ensemble d'entreprises académiques portant sur, forgés avec et pour, les acteurs politiques et institutionnels européens.
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