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In: Europe des cultures 13
Cover -- Table des matières -- Transformer la frontière en horizon (Bertrand Vayssière) -- Institutions et politiques -- Sens, non-sens et contre-sens des frontières européennes (Bruno Steinmann) -- La frontière dans le droit de l'Union européenne ([Laure Clément-Wilz] [Sylvaine Poillot-Peruzzetto]) -- Les institutions européennes confrontées à la définition des limites de l'Europe pour leurs propres frontières (Thibault Courcelle) -- La frontière européenne à la lumière de sa fermeture: Contrôle, migrations, droits (Annalisa Lendaro) -- Les « frontières intelligentes » (Céline Castes-Renard) -- La coopération culturelle transfrontalière en Europe: Enjeux et gouvernance (Thomas Perrin) -- Cas d'étude -- La frontière des pays roumains avec l'Empire ottoman, frontière de la chrétienté ? (XIVe-XVIIe siècle) (Benoît Joudiou) -- Le franchissement irrégulier des frontières ou les chemins buissonniers d'une européinisation: Les migrations clandestines portugaises vers la France, 1957-1974 (Victor Pereira) -- Les agglomérations transfrontalières, entre mythe et réalité ([Cécile Jebeili] [François Ttaulelle]) -- Le gouvernement du golfe de Gascogne à l'épreuve de la marée noire du Prestige (Julien Weisbein) -- L'Union et son voisinage: Le cas de la Méditerranée (Philippe Dugot) -- Invention du « problème » de l'immigration et reconfigurations frontalières en Roumanie (Bénédicte Michalon) -- Notices biographiques
In: Euroclio 73
In: Etudes et documents
World Affairs Online
In: Le monde : une histoire
In: mondes contmporaines
In: Collection "cité européenne" 36
In: Collection Questions d'histoire immédiate
International audience ; Thinking about Europe obliges one, whatever ideology one belongs to, to devote part of that thinking to the means of fighting communism, or resisting its assaults. A dialectical relationship between the two mental constructs can thus be seen, if only by the simultaneity of their appearance in public debates, which makes the historian Tony Judt say that "the opposite of communism was not capitalism but Europe". Two motivations seem to preside over the development of the European idea in the twentieth century: on the one hand, to rebuild a cultural link between Europeans (which is the permanent idea, and often the only one put forward) and on the other hand to resist the pressures of the international environment. From the inter-war period, these two motivations were combined to give meaning to a space that had to protect itself from Moscow, and then accompanied the first steps of European construction, from the Marshall Plan to the fall of the Berlin Wall. In fact, communism is a sort of "mirror of the self" of a highly politicised European cause, in the form, conscious and unconscious, of an anti-model. It remains to be seen whether the construction of the enemy really plays its role as a structuring figure of the social for the use of a European community in the process of being constituted. ; Penser l'Europe oblige, quelle que soit l'idéologie à laquelle on se rattache, à consacrer une partie de cette pensée aux moyens de lutter contre le communisme, ou de résister à ses assauts. On peut ainsi dénoter une relation dialectique entre les deux constructions mentales, ne serait-ce que par la simultanéité de leur apparition dans les débats publics, qui fait dire à l'historien Tony Judt que « l'opposé du communisme n'était pas le capitalisme mais l'Europe ». Deux motivations semblent en effet présider au développement de l'idée européenne au XXe siècle : d'une part, refonder un lien culturel entre Européens (ce qui constitue l'idée permanente, et souvent la seule mise en avant) et d'autre ...
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International audience ; Thinking about Europe obliges one, whatever ideology one belongs to, to devote part of that thinking to the means of fighting communism, or resisting its assaults. A dialectical relationship between the two mental constructs can thus be seen, if only by the simultaneity of their appearance in public debates, which makes the historian Tony Judt say that "the opposite of communism was not capitalism but Europe". Two motivations seem to preside over the development of the European idea in the twentieth century: on the one hand, to rebuild a cultural link between Europeans (which is the permanent idea, and often the only one put forward) and on the other hand to resist the pressures of the international environment. From the inter-war period, these two motivations were combined to give meaning to a space that had to protect itself from Moscow, and then accompanied the first steps of European construction, from the Marshall Plan to the fall of the Berlin Wall. In fact, communism is a sort of "mirror of the self" of a highly politicised European cause, in the form, conscious and unconscious, of an anti-model. It remains to be seen whether the construction of the enemy really plays its role as a structuring figure of the social for the use of a European community in the process of being constituted. ; Penser l'Europe oblige, quelle que soit l'idéologie à laquelle on se rattache, à consacrer une partie de cette pensée aux moyens de lutter contre le communisme, ou de résister à ses assauts. On peut ainsi dénoter une relation dialectique entre les deux constructions mentales, ne serait-ce que par la simultanéité de leur apparition dans les débats publics, qui fait dire à l'historien Tony Judt que « l'opposé du communisme n'était pas le capitalisme mais l'Europe ». Deux motivations semblent en effet présider au développement de l'idée européenne au XXe siècle : d'une part, refonder un lien culturel entre Européens (ce qui constitue l'idée permanente, et souvent la seule mise en avant) et d'autre part résister aux pressions de l'environnement international. Dès l'entre-deux-guerres, ces deux motivations se mêlent pour donner sens à un espace qui doit se protéger de Moscou, et accompagnent ensuite les premiers pas de la construction européenne, du Plan Marshall jusqu'à la chute du Mur de Berlin. Dans les faits, le communisme est ainsi une sorte de « miroir de soi » d'une cause européenne fortement politisée, sous la forme, consciente et inconsciente, d'un anti-modèle. Reste à savoir si la construction de l'ennemi joue bien ici son rôle de figure structurante du social à l'usage d'une collectivité européenne en voie de constitution.
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International audience ; Der Belgier Raymond Rifflet, ein militanter Europäer und Eurokrat, war bereits in jungen Jahren aktiv als Föderalist, insbesondere in den Reihen der Union der Europäischen Föderalisten bzw. der Bewegung für die Vereinigten Sozialistischen Staaten von Europa, bevor er als Kabinettchef von Präsident Jean Rey in die Europäische Kommission aufstieg und später zum Generaldirektor für soziale Angelegenheiten im Berlaymont avancierte. Diese Karriere, die über die Verfechtung einer Idee bis zu ihrer Verwirklichung führte, erinnert an die Laufbahn manch anderer Aktivisten aus einer Zeit - den 1960er und 70er Jahren - als die Grenzen zwischen militanten Europäern und offiziellen Akteuren Europas noch durchlässig waren. Es ist daher von Interesse Rifflets Lebensweg zu erkunden, um herauszufinden wie Menschen, ausgehend von ihrer Jugend und einem klassischen Engagement, zum Europäismus finden, und wie dieser Europäismus dann von jenen die sich seinen Idealen und Prinzipien verschrieben haben ausgelebt wird, bzw. zur verbindlichen politischen Leitlinie wird. ; Raymond Rifflet, Belgian europeist and eurocrat, campaigned very young in the federalist ranks, especially at the European Union of federalists and un the Movement for the Socialist United States of Europe, before he joined the European Commission as President Rey's chief of staff and then as Director general for Social affairs at the Berlaymont. This career, which allows him to access from the defence of an idea to it's relaization, evokes the path experienced by many other activists at that time (1960's and 1970's), when the boundaries between European supporters and official actors were still quite porous. Since then, it is interesting to study this experience in order to understand both how this path can lead to europeism, starting from the youth and the classical commitments, and how this europeism can gradually be lived by those who claim it as a fully-fledged principle of action and an imperious political line. ; Raymond Rifflet, européiste et eurocrate belge, a milité très jeune dans les rangs fédéralistes, notamment à l'Union européenne des fédéralistes et au Mouvement pour les Etats-Unis d'Europe, avant d'entrer à la Commission européenne comme chef de cabinet du Président Jean Rey puis de devenir directeur général aux Affaires sociales au Berlaymont. Ce parcours qui le fait accéder de la défense d'une idée à la réalisation de celle-ci évoque la trajectoire qu'ont connue d'autres militants, à une époque (années 1960 et 1970) où les frontières entre les activistes et les acteurs officiels de l'Europe sont encore poreuses. Il est dès lors intéressant d'étudier cette trajectoire pour tenter de comprendre quels parcours peuvent mener à l'européisme, en partant de la jeunesse et des engagements classiques, et comment cet européisme peut être vécu au fur et à mesure par ceux qui s'en réclament comme principe d'action à part entière et ligne politique impérieuse.
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International audience ; Le 7 mai 2017, quelques semaines après la célébration des 60 ans des traités de Rome, les Français ont élu leur président, Emmanuel Macron. Dans le contexte initié par le Brexit et nourri des crises touchant à la question des réfugiés et à celle de l'union économique et monétaire, celui-ci ne pourra ignorer les appels à refonder le projet européen, dont beaucoup s'accordent à penser qu'il est en fin de cycle. De fait, les dernières élections présidentielles ont permis de confirmer que, du point de vue de la politique intérieure, l'Europe est un sujet qui divise de plus en plus. La coupure semblait pourtant relativement simple : les partis traditionnels (Parti socialiste, droites gaullienne et libérale) ont toujours soutenu à des degrés divers l'intégration européenne, symbole de progrès et de prospérité ; le rejet de l'Europe, lui, était plutôt limité aux franges de l'échiquier politique (communistes de tout temps, extrême gauche et extrême droite). Une nouveauté s'est imposée cependant depuis une vingtaine d'années, d'abord liée à la dégradation économique et sociale ressentie par nos concitoyens, qui l'associent aux affres de la mondialisation. Cette défiance alimente un sentiment d'exclusion, où l'Union européenne (UE) apparaît comme un vecteur de rabaissement accéléré. Il est ainsi indéniable que le thème européen s'est invité dans les dernières campagnes électorales, mais surtout au détriment de l'UE. Jusqu'au début du XXI e siècle, en effet, celle-ci n'avait été qu'une pièce rapportée à un débat national qui se suffisait à lui-même, soit référentiel ennuyeux, soit invocation vaguement mystique. Mais avec l'apparition en France du souverainisme dans le sillage des controverses autour du Traité de Maastricht-patchwork doctrinal qui démontre sur ce sujet européen (vérifiable dans d'autres thématiques) l'explosion des références idéologiques classiques-, on remarque un fait paradoxal : les anti-Européens (qui se présentent comme tels avec une grande variété de nuances) ont réalisé ce que les grands partis pro-européens et Bruxelles avaient échoué à faire jusqu'ici, « européaniser » le débat national. Nous allons observer ce fait en étudiant les trois dernières campagnes présidentielles en France, et notamment la dernière, où l'on peut s'intéresser au choc des références entre défense d'une Europe idéalisée et dénonciation d'une Europe apatride de technocrates et de lobbyistes, coupée du « peuple ». Nous pourrons peut-être nous demander comment, à travers ces campagnes, la classe politique fait vivre l'Europe dans l'espace public, et ce que ces campagnes révèlent de la relation des Français à l'UE en particulier et à la politique en général : le sujet « Europe », devenu le lieu commun des controverses normatives dans la pensée politique et l'engagement partisan de nos concitoyens , n'éclaire-t-il pas un peu plus la remise en question de l'encadrement des antagonismes qu'avait assuré jusqu'ici l'État-nation ? I-L'élection présidentielle française, un reflet de l'exception nationale.
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International audience ; Le 7 mai 2017, quelques semaines après la célébration des 60 ans des traités de Rome, les Français ont élu leur président, Emmanuel Macron. Dans le contexte initié par le Brexit et nourri des crises touchant à la question des réfugiés et à celle de l'union économique et monétaire, celui-ci ne pourra ignorer les appels à refonder le projet européen, dont beaucoup s'accordent à penser qu'il est en fin de cycle. De fait, les dernières élections présidentielles ont permis de confirmer que, du point de vue de la politique intérieure, l'Europe est un sujet qui divise de plus en plus. La coupure semblait pourtant relativement simple : les partis traditionnels (Parti socialiste, droites gaullienne et libérale) ont toujours soutenu à des degrés divers l'intégration européenne, symbole de progrès et de prospérité ; le rejet de l'Europe, lui, était plutôt limité aux franges de l'échiquier politique (communistes de tout temps, extrême gauche et extrême droite). Une nouveauté s'est imposée cependant depuis une vingtaine d'années, d'abord liée à la dégradation économique et sociale ressentie par nos concitoyens, qui l'associent aux affres de la mondialisation. Cette défiance alimente un sentiment d'exclusion, où l'Union européenne (UE) apparaît comme un vecteur de rabaissement accéléré. Il est ainsi indéniable que le thème européen s'est invité dans les dernières campagnes électorales, mais surtout au détriment de l'UE. Jusqu'au début du XXI e siècle, en effet, celle-ci n'avait été qu'une pièce rapportée à un débat national qui se suffisait à lui-même, soit référentiel ennuyeux, soit invocation vaguement mystique. Mais avec l'apparition en France du souverainisme dans le sillage des controverses autour du Traité de Maastricht-patchwork doctrinal qui démontre sur ce sujet européen (vérifiable dans d'autres thématiques) l'explosion des références idéologiques classiques-, on remarque un fait paradoxal : les anti-Européens (qui se présentent comme tels avec une grande variété de nuances) ont réalisé ce ...
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In: Journal of European integration history: Revue d'histoire de l'intégration européenne = Zeitschrift für Geschichte der europäischen Integration, Volume 23, Issue 1, p. 47-70
ISSN: 0947-9511
Der Belgier Raymond Rifflet, ein militanter Europäer und Eurokrat, war bereits in jungen Jahren aktiv als Föderalist, insbesondere in den Reihen der Union der Europäischen Föderalisten bzw. der Bewegung für die Vereinigten Sozialistischen Staaten von Europa, bevor er als Kabinettchef von Präsident Jean Rey in die Europäische Kommission aufstieg und später zum Generaldirektor für soziale Angelegenheiten im Berlaymont avancierte. Diese Karriere, die über die Verfechtung einer Idee bis zu ihrer Verwirklichung führte, erinnert an die Laufbahn manch anderer Aktivisten aus einer Zeit - den 1960er und 70er Jahren - als die Grenzen zwischen militanten Europäern und offiziellen Akteuren Europas noch durchlässig waren. Es ist daher von Interesse Rifflets Lebensweg zu erkunden, um herauszufinden wie Menschen, ausgehend von ihrer Jugend und einem klassischen Engagement, zum Europäismus finden, und wie dieser Europäismus dann von jenen die sich seinen Idealen und Prinzipien verschrieben haben ausgelebt wird, bzw. zur verbindlichen politischen Leitlinie wird. ; International audience Raymond Rifflet, Belgian europeist and eurocrat, campaigned very young in the federalist ranks, especially at the European Union of federalists and un the Movement for the Socialist United States of Europe, before he joined the European Commission as President Rey's chief of staff and then as Director general for Social affairs at the Berlaymont. This career, which allows him to access from the defence of an idea to it's relaization, evokes the path experienced by many other activists at that time (1960's and 1970's), when the boundaries between European supporters and official actors were still quite porous. Since then, it is interesting to study this experience in order to understand both how this path can lead to europeism, starting from the youth and the classical commitments, and how this europeism can gradually be lived by those who claim it as a fully-fledged principle of action and an imperious political line. ; Raymond Rifflet, ...
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International audience ; Der Belgier Raymond Rifflet, ein militanter Europäer und Eurokrat, war bereits in jungen Jahren aktiv als Föderalist, insbesondere in den Reihen der Union der Europäischen Föderalisten bzw. der Bewegung für die Vereinigten Sozialistischen Staaten von Europa, bevor er als Kabinettchef von Präsident Jean Rey in die Europäische Kommission aufstieg und später zum Generaldirektor für soziale Angelegenheiten im Berlaymont avancierte. Diese Karriere, die über die Verfechtung einer Idee bis zu ihrer Verwirklichung führte, erinnert an die Laufbahn manch anderer Aktivisten aus einer Zeit - den 1960er und 70er Jahren - als die Grenzen zwischen militanten Europäern und offiziellen Akteuren Europas noch durchlässig waren. Es ist daher von Interesse Rifflets Lebensweg zu erkunden, um herauszufinden wie Menschen, ausgehend von ihrer Jugend und einem klassischen Engagement, zum Europäismus finden, und wie dieser Europäismus dann von jenen die sich seinen Idealen und Prinzipien verschrieben haben ausgelebt wird, bzw. zur verbindlichen politischen Leitlinie wird. ; Raymond Rifflet, Belgian europeist and eurocrat, campaigned very young in the federalist ranks, especially at the European Union of federalists and un the Movement for the Socialist United States of Europe, before he joined the European Commission as President Rey's chief of staff and then as Director general for Social affairs at the Berlaymont. This career, which allows him to access from the defence of an idea to it's relaization, evokes the path experienced by many other activists at that time (1960's and 1970's), when the boundaries between European supporters and official actors were still quite porous. Since then, it is interesting to study this experience in order to understand both how this path can lead to europeism, starting from the youth and the classical commitments, and how this europeism can gradually be lived by those who claim it as a fully-fledged principle of action and an imperious political line. ; Raymond Rifflet, ...
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International audience ; On dit aujourd'hui que l'Union européenne (UE) souffre d'abord d'un déficit d'image : centrée sur l'économie et sur le droit, elle aurait pâti d'un manque de visibilité politique, alimentant le déficit démocratique qui commencerait avec le Traité de Maastricht. La conséquence en serait un déficit de légitimité de l'UE, ce qui n'est pas anodin : la légitimité en politique ne repose sur rien d'autre que le consentement d'une population à un projet commun. Or, comment faciliter l'adhésion à la construction européenne, et donner de la substance au projet citoyen qui est son pendant, sans que celle-ci ne puisse s'appuyer sur des symboles politiques forts ? En ce sens, ces derniers constituent pour Bruxelles un enjeu de taille, car ils sont une ressource de justification et de mobilisation. L'UE n'échappe pas à cet impératif : tout pouvoir se donne à voir. Reste à savoir si des symboles peuvent jouer, à l'échelle européenne, le rôle de condensateur de sens qu'ils ont eu dans les différents pays membres tout au long de leur parachèvement politique et culturel. Parmi ces symboles, peut-on ainsi distinguer des héros « européens » ? On doit considérer qu'un héros l'est parce que son action et sa vie sont reliées à un miracle ou à une prouesse, quelque chose de surnaturel ou d'épique que pas un seul observateur un tant soit peu objectif ne peut reconnaître, ou du moins pas encore, à la construction européenne. Cette dernière peut tout juste compter sur des « Pères », dont la tranquille figure, consensuelle et « bourgeoise », tranche sur celles des farouches guerriers et vierges, des saintes et saints en guenilles ou en armes, dont les différentes nations européennes cultivent le souvenir. Doit-on le regretter ? Le projet européen se présente d'abord, dans son essence, et surtout dans son contexte d'apparition, comme une négation de la guerre et de l'idée de puissance, sans compter le fait qu'il se veut pluriculturel et supranational. C'est donc d'abord une oeuvre de raison qui, par définition, ...
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