Generations at work and social cohesion in Europe
In: Work & society 68
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In: Work & society 68
In: Agora: débats, jeunesses, Volume 86, Issue 3, p. 61-76
ISSN: 1968-3758
Le sésame de l'accès à la vie indépendante et à la citoyenneté est l'insertion dans le marché du travail, mais celle-ci se révèle laborieuse pour beaucoup de jeunes en Europe. Depuis une trentaine d'années, des politiques en faveur de l'emploi des jeunes se focalisent sur l'insertion sans prendre suffisamment en compte le rapport des jeunes au travail. Ces derniers, en dépit de conditions éprouvantes d'entrée dans la vie active, restent porteurs d'un rapport au travail relativement traditionnel, marqué d'un sens de l'éthique et du devoir, mais aussi investi d'attentes expressives fortes. Si le travail échoue de plus en plus souvent à assurer son rôle d'intégrateur social, il reste néanmoins perçu comme tel et aucune alternative au travail ne semble se dessiner. Peut-être est-il temps de réfléchir autrement à la demande de travail.
Alors que le travail continue à jouer le rôle de grand intégrateur social, comment penser la position de la jeunesse à l'égard du marché du travail ? Pour éclairer cette question, cet article dessine d'abord quelques traits de la situation des jeunes en Europe, à partir d'une série de données statistiques. Il donne ensuite un aperçu des orientations prises en termes de politiques publiques, en y incluant les débats autour d'un revenu inconditionnel ciblé sur la jeunesse. À partir de cet état des lieux, il pose les contours du rapport au travail des jeunes en montrant comment celui-ci vient heurter la nature des dispositifs publics qui les ciblent.
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while work continues to play the role of great social responsibility, how can we think of the position of young people in the labour market? In order to clarify this question, this article first sets out some features of the situation of young people in Europe, starting from a series of statistics. He then gave an overview of the guidelines adopted in terms of public policy, including the measures around an unconditional income targeted at young people. Starting from this state of the place, he outlined the relationship to the work of young people, showing how it contrasts with the nature of the public measures that target them. ; Alors que le travail continue à jouer le rôle de grand intégrateur social, comment penser la position de la jeunesse à l'égard du marché du travail ? Pour éclairer cette question, cet article dessine d'abord quelques traits de la situation des jeunes en Europe, à partir d'une série de données statistiques. Il donne ensuite un aperçu des orientations prises en termes de politiques publiques, en y incluant les débats autour d'un revenu inconditionnel ciblé sur la jeunesse. À partir de cet état des lieux, il pose les contours du rapport au travail des jeunes en montrant comment celui-ci vient heurter la nature des dispositifs publics qui les ciblent.
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Alors que le travail continue à jouer le rôle de grand intégrateur social, comment penser la position de la jeunesse à l'égard du marché du travail ? Pour éclairer cette question, cet article dessine d'abord quelques traits de la situation des jeunes en Europe, à partir d'une série de données statistiques. Il donne ensuite un aperçu des orientations prises en termes de politiques publiques, en y incluant les débats autour d'un revenu inconditionnel ciblé sur la jeunesse. À partir de cet état des lieux, il pose les contours du rapport au travail des jeunes en montrant comment celui-ci vient heurter la nature des dispositifs publics qui les ciblent.
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In the European landscape, Belgium is a poor student in terms of labour market participation of older employees. After decades of managing restructuring through early retirement schemes, the country is still very marked by a culture of early withdrawal from the labour market. A new collective agreement (CCT 104), which entered into force in 2013, obliges companies to implement plans for employees aged 45 and over. Four years later, this article proposes an initial contribution to the evaluation of this scheme. It is based on a quantitative survey of employers and seven business case studies. The initial results show that the development of these plans is part of consensual processes, but at the same time very formal, uninnovative and above all far removed from gender mainstreaming. The link is established from the outset with well-being at work, but limiting it to physical hardship. The most important scenario is the reduction in working time. As part of this convention, there is a progressive awareness of an 'older workers' group and the legitimacy of the expression of difficulties and expectations linked to this age group. There is also slow learning and awareness raising, despite a sense of powerlessness shared by stakeholders. ; Dans le paysage européen, la Belgique fait figure de mauvais élève en matière de participation des salariés âgés au marché du travail. Après plusieurs décennies de gestion des restructurations par des dispositifs de prépension, le pays est encore très marqué par une culture du retrait anticipé du marché du travail. Une nouvelle convention collective (CCT 104), entrée en vigueur en 2013, oblige les entreprises à mettre en œuvre des plans pour les salariés âgés de 45 ans et plus. Quatre ans plus tard, cet article propose une première contribution à l'évaluation de ce dispositif. Il s'appuie sur une enquête quantitative auprès des employeurs et sept études de cas d'entreprises. Les premiers résultats révèlent que l'élaboration de ces plans s'inscrit dans des processus consensuels, mais, ...
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La Région de Bruxelles-Capitale est, comme beaucoup de grandes villes, confrontée à des quartiers qui concentrent depuis plusieurs décennies les populations les moins favorisées sur le plan socio-économique (pauvreté intergénérationnelle, taux de chômage élevé, décrochage scolaire, …). Les populations issues de ces quartiers connaissent un risque élevé de confrontation à l'exclusion numérique. Les recherches sur l'inclusion numérique dans le contexte urbain indiquent qu'une répartition spatiale inégale des ressources numériques a des conséquences néfastes sur le développement et la qualité de la vie sociale d'une ville. Dès lors, il apparaît essentiel que cette dimension d'inégalité numérique par quartier soit analysée et comprise afin que celle-ci puisse être prise en compte de manière efficace dans le développement de stratégies d'inclusion numérique par les décideurs politiques. En réponse à une demande du Centre informatique de la Région bruxelloise, cette étude vise à mieux cerner le phénomène des inégalités numériques urbaines en Région de Bruxelles-Capitale (ampleur, nature, disparités géographiques) en vue de proposer des pistes pour le développement d'une stratégie durable et intégrée d'inclusion numérique à Bruxelles. ; Like many large cities, the Brussels-Capital Region is confronted with neighborhoods that have concentrated for several decades the least favored populations on the socio-economic level (inter-generational poverty, high unemployment rate, drop-out rates, etc.). Populations from these neighborhoods are at high risk of confronting digital exclusion. Research on digital inclusion in the urban context suggests that an uneven spatial distribution of digital resources has a negative impact on the development and quality of social life in a city. It is therefore essential that this dimension of digital inequality by neighborhood be analyzed and understood so that it can be taken into account effectively in the development of digital inclusion strategies by policy makers. In response to a request from the Computer Center of the Brussels Region, this study aims to better understand the phenomenon of urban digital inequalities in the Brussels-Capital Region (scale, nature, geographical disparities) with a view to proposing ways for the development of a sustainable and integrated digital inclusion strategy in Brussels. (report in French)
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Dans le paysage européen, la Belgique fait figure de mauvais élève en matière de participation des salariés âgés au marché du travail. Après plusieurs décennies de gestion des restructurations par des dispositifs de prépension, le pays est encore très marqué par une culture du retrait anticipé du marché du travail. Une nouvelle convention collective (CCT 104), entrée en vigueur en 2013, oblige les entreprises à mettre en œuvre des plans pour les salariés âgés de 45 ans et plus. Quatre ans plus tard, cet article propose une première contribution à l'évaluation de ce dispositif. Il s'appuie sur une enquête quantitative auprès des employeurs et sept études de cas d'entreprises. Les premiers résultats révèlent que l'élaboration de ces plans s'inscrit dans des processus consensuels, mais, en même temps, très formels, peu innovants et surtout très éloignés d'une prise en considération de la dimension du genre. Le lien s'établit d'emblée avec le bien-être au travail, mais en limitant celui-ci à la pénibilité physique. Le scénario qui s'impose comme principal horizon est celui de la réduction du temps de travail. À l'actif de cette convention, on note la conscience progressive d'un collectif « travailleurs âgés » et la légitimation de l'expression de difficultés et d'attentes liées à ce groupe d'âge. On relève également un lent travail d'apprentissage et de sensibilisation, malgré un sentiment d'impuissance partagé par les acteurs.
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Aujourd'hui, les publications consacrées au vieillissement de la population, au prolongement des carrières et au relèvement des taux d'emploi des seniors sont nombreuses ; en revanche, celles consacrées au niveau organisationnel le sont nettement moins. Les logiques d'action mises en place par les entreprises et par les secteurs d'activité pour gérer les âges restent encore insuffisamment analysées. Ce numéro de Retraite et société s'interroge sur les pratiques organisationnelles déployées par les entreprises, notamment à travers la dimension du genre. Les entreprises et les secteurs pensent-ils « les travailleurs » de manière indistincte, dans un modèle hautement masculin ? Les politiques du personnel mises en place accordent-elles autant de considération à l'âge qu'au sexe ? Poser la question du vieillissement ouvre-t-il à une réflexion sur le genre ? Derrière ces interrogations se cache bien évidemment celle de la catégorisation dans la gestion des ressources humaines, mais aussi dans les dispositifs mis en place par le législateur.
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Aujourd'hui, les publications consacrées au vieillissement de la population, au prolongement des carrières et au relèvement des taux d'emploi des seniors sont nombreuses ; en revanche, celles consacrées au niveau organisationnel le sont nettement moins. Les logiques d'action mises en place par les entreprises et par les secteurs d'activité pour gérer les âges restent encore insuffisamment analysées. Ce numéro de Retraite et société s'interroge sur les pratiques organisationnelles déployées par les entreprises, notamment à travers la dimension du genre. Les entreprises et les secteurs pensent-ils « les travailleurs » de manière indistincte, dans un modèle hautement masculin ? Les politiques du personnel mises en place accordent-elles autant de considération à l'âge qu'au sexe ? Poser la question du vieillissement ouvre-t-il à une réflexion sur le genre ? Derrière ces interrogations se cache bien évidemment celle de la catégorisation dans la gestion des ressources humaines, mais aussi dans les dispositifs mis en place par le législateur.
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Dans le paysage européen, la Belgique fait figure de mauvais élève en matière de participation des salariés âgés au marché du travail. Après plusieurs décennies de gestion des restructurations par des dispositifs de prépension, le pays est encore très marqué par une culture du retrait anticipé du marché du travail. Une nouvelle convention collective (CCT 104), entrée en vigueur en 2013, oblige les entreprises à mettre en œuvre des plans pour les salariés âgés de 45 ans et plus. Quatre ans plus tard, cet article propose une première contribution à l'évaluation de ce dispositif. Il s'appuie sur une enquête quantitative auprès des employeurs et sept études de cas d'entreprises. Les premiers résultats révèlent que l'élaboration de ces plans s'inscrit dans des processus consensuels, mais, en même temps, très formels, peu innovants et surtout très éloignés d'une prise en considération de la dimension du genre. Le lien s'établit d'emblée avec le bien-être au travail, mais en limitant celui-ci à la pénibilité physique. Le scénario qui s'impose comme principal horizon est celui de la réduction du temps de travail. À l'actif de cette convention, on note la conscience progressive d'un collectif « travailleurs âgés » et la légitimation de l'expression de difficultés et d'attentes liées à ce groupe d'âge. On relève également un lent travail d'apprentissage et de sensibilisation, malgré un sentiment d'impuissance partagé par les acteurs.
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La Région de Bruxelles-Capitale est, comme beaucoup de grandes villes, confrontée à des quartiers qui concentrent depuis plusieurs décennies les populations les moins favorisées sur le plan socio-économique (pauvreté intergénérationnelle, taux de chômage élevé, décrochage scolaire, …). Les populations issues de ces quartiers connaissent un risque élevé de confrontation à l'exclusion numérique. Les recherches sur l'inclusion numérique dans le contexte urbain indiquent qu'une répartition spatiale inégale des ressources numériques a des conséquences néfastes sur le développement et la qualité de la vie sociale d'une ville. Dès lors, il apparaît essentiel que cette dimension d'inégalité numérique par quartier soit analysée et comprise afin que celle-ci puisse être prise en compte de manière efficace dans le développement de stratégies d'inclusion numérique par les décideurs politiques. En réponse à une demande du Centre informatique de la Région bruxelloise, cette étude vise à mieux cerner le phénomène des inégalités numériques urbaines en Région de Bruxelles-Capitale (ampleur, nature, disparités géographiques) en vue de proposer des pistes pour le développement d'une stratégie durable et intégrée d'inclusion numérique à Bruxelles. ; Like many large cities, the Brussels-Capital Region is confronted with neighborhoods that have concentrated for several decades the least favored populations on the socio-economic level (inter-generational poverty, high unemployment rate, drop-out rates, etc.). Populations from these neighborhoods are at high risk of confronting digital exclusion. Research on digital inclusion in the urban context suggests that an uneven spatial distribution of digital resources has a negative impact on the development and quality of social life in a city. It is therefore essential that this dimension of digital inequality by neighborhood be analyzed and understood so that it can be taken into account effectively in the development of digital inclusion strategies by policy makers. In response to a request from the Computer Center of the Brussels Region, this study aims to better understand the phenomenon of urban digital inequalities in the Brussels-Capital Region (scale, nature, geographical disparities) with a view to proposing ways for the development of a sustainable and integrated digital inclusion strategy in Brussels. (report in French)
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La persistance d'un chômage de masse et l'incapacité de la société à intégrer ses demandeurs d'emploi, et en particulier sa jeunesse sans emploi, questionnent la cohésion sociale et les politiques publiques dans ce domaine. Dans cet article, nous reprenons des données issues d'une enquête récente qui avait pour objectif de « donner la parole » aux chômeurs sur leur vision du travail, leur perception de leurs chances d'in- tégrer l'emploi, leur rapport à la formation, leur expérience du plan d'accompagnement et de suivi des chômeurs, etc. En bref, l'enquête apporte un retour d'expérience et un avis sur la position de chômeur dans la société. Ces données montrent la prégnance d'une centralité du travail forte et la vision d'un chemin vers l'emploi où la responsabilité individuelle ne peut être déliée des contextes où elle est censée s'exprimer. Elle montre aussi un pessimisme assez répandu à l'égard du futur et le poids de l'âge dans le rapport à l'emploi.
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La persistance d'un chômage de masse et l'incapacité de la société à intégrer ses demandeurs d'emploi, et en particulier sa jeunesse sans emploi, questionnent la cohésion sociale et les politiques publiques dans ce domaine. Dans cet article, nous reprenons des données issues d'une enquête récente qui avait pour objectif de « donner la parole » aux chômeurs sur leur vision du travail, leur perception de leurs chances d'in- tégrer l'emploi, leur rapport à la formation, leur expérience du plan d'accompagnement et de suivi des chômeurs, etc. En bref, l'enquête apporte un retour d'expérience et un avis sur la position de chômeur dans la société. Ces données montrent la prégnance d'une centralité du travail forte et la vision d'un chemin vers l'emploi où la responsabilité individuelle ne peut être déliée des contextes où elle est censée s'exprimer. Elle montre aussi un pessimisme assez répandu à l'égard du futur et le poids de l'âge dans le rapport à l'emploi.
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In: Tic & société, Issue Vol. 5, n° 1
ISSN: 1961-9510