Ce dossier analyse le politique économique de l'Ethiopie durant une période de transition devant conduire à la paix et la démocratie. La politique économique est analysée selon différents critères et des recommandations faites à la C.E.E. pour aider l'Ethiopie. Un enseignement valable pour d'autres économies devant supporter les mêmes transitions est également tiré. (Résumé d'auteur)
Il s'agit d'une note résumant la politique économique de l'Ethiopie et présentant brièvement les recommandations de la politique économique de la CEE. (Résumé d'auteur)
Contrairement à ce qui est souvent avancé, la protection n'est pas un système de régulation à la marge du libre-échange. L'une et l'autre ont leurs dynamiques propres, qu'il convient de manier en respectant des exigences de cohérence et conformément aux buts et logiques des politiques économiques poursuivies. La protection véritable et la protection totale illustrent significativement cela : la première en termes de dualité de politiques économiques poursuivies via la protection (substitut à l'import ou promotion à l'export, mais pas les deux), la seconde par la prise en compte du "statut" des activités concurrentes de celles que l'on veut protéger. Dans un tel contexte de cohérence, on peut donc protéger réellement les activités, les secteurs d'une économie via une politique relativement libérale, soit en réduisant nominalement les taux, à l'opposé en cas d'accroissement. En conclusion, il existe vraisemblablement une structure optimale des taux par pays, soit protégeant le plus complètement en minimisant les coûts, soit le transfert des charges. Cette structure varie dans le temps en fonction de la modification de l'allocation des ressources et de ses résultats. Par son intermédiaire, on pourrait définir le libre-échange comme un régime sous lequel chaque pays optimalise tendanciellement sa structure tarifaire, compte tenu des modifications de long terme de son allocation des ressources et de l'acceptation par sa population des résultats. Dans ce contexte, le Protectionnisme serait une structure non optimale des taux. Ainsi, libre-échange et protectionnisme seraient-ils définis relativement à chaque économie et non plus à certaines d'entre elles qui, le plus souvent, ne doivent ce "statut" qu'à des circonstances du moment. (Résumé d'auteur)
Le document synthétise les différentes approches théoriques d'une dévaluation en faisant ressortir la spécificité des pays en voie de développement. La conclusion majeure est que dans le cas de ces derniers, les conditions théoriques requises sont rarement remplies. En conséquence, la dévaluation est toujours un pari risqué sur l'avenir dont la dynamique doit être soutenue par une analyse rigoureuse du contexte économique et social du pays sous-revue préalablement à toute modification de parité et ensuite des limites naturelles des politiques d'accompagnement jugées pertinentes par les grands bailleurs de fonds internationaux. Il apparaît dans ce cadre que les modifications de parité ne peuvent à terme assurer ni une croissance sociale, ni une croissance rentable. (Résumé d'auteur)
Le rapport met en évidence les traits saillants de l'économie éthiopienne ainsi qu'ils sont apparus lors d'une mission en Ethiopie du 19 novembre au 1er décembre 1991. Il introduit alors la nouvelle politique économique du pays qui tente de passer d'une économie de guerre à celle de paix. La conclusion majeure est que cette économie est sur le chemin d'être complètement non enregistrée, ce qui postule des politiques économiques tout à fait spécifiques. (Résumé d'auteur)
Par l'intermédiaire de la littérature disponible et en l'absence de toute expérience sur le terrain de l'auteur, les influences qu'exerce le Nigéria sur le Cameroun ressortent d'une dynamique d'échanges commerciaux frontaliers se résumant par quatre déterminants, s'influençant mutuellement quoique de façon variable dans le temps : 1- Solidarité de populations partagées par des frontières; 2- Mode de développement différencié; 3- Différenciation monétaire; 4- Interventions des Etats. Cette dynamique a à la fois pour cadre un commerce officiel, soit résulte d'agents enregistrés comme échangistes et une sphère informelle de laquelle s'écoulent des flux dits parallèlles ou encore non enregistrés. Elle a pour conséquence une intégration régionale du Cameroun et du Nigéria, paraissant favorable au second. (Résumé d'auteur)
Les échanges frontaliers du Nigéria recouvrent une dynamique d'intégration régionale dont les déterminants sont : le tracé arbitraire de frontières partageant des populations à l'identité, et/ou l'histoire, la foi communes; le mode différencié de développement (Nigéria-pays voisins) : la différenciation monétaire (naire, FCFA) sur les marchés officiel et parallèle. De cela résulte une parité de pouvoir d'achat au niveau des échanges soit la substitution des prix nigérians à ceux de ses voisins sur les marchés de ceux-ci. La conséquence en est un processus d'intégration régionale où les pays voisins du Nigéria s'intègrent sur sa demande alimentaire déficitaire et ce dernier sur leurs offres manufacturières insuffisantes ou non développées. (Résumé d'auteur)
Le passage d'une économie de guerre à une économie de paix et de marché est non seulement un défi à l'économie de l'Ethiopie, mais aussi à la société afin d'aider ce pays à relever ses défis dans le cadre de politiques cohérentes. (Résumé d'auteur)