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Quel objectif pour la dette publique à moyen terme ?
Following the financial crisis, governments of industrialized countries have undertaken major programs to stimulate demand and to recapitalize banks. As a result, levels of public debt rose sharply, and they will probably continue to do so in the near future in the OECD countries. However, there is no consensus on the effects of public debt on the economy. This article examines the theoretical contributions to this debate. First, we question the possible existence of a desirable target for public debt, and then we focus on two major risks associated with long-term indebtedness: its impact on growth and the stability of the policy mix. ; Avec la crise financière, les gouvernements des pays industrialisés ont lancé d'importants programmes de stimulation de la demande et ont été contraints à recapitaliser les banques et à prendre à leur compte une grande partie des dettes des institutions financières défaillantes. En conséquence, les niveaux de dette publique ont fortement augmenté, et ils vont probablement continuer à le faire dans un futur proche dans les pays de l'OCDE. Cependant, il n'y a pas de consensus sur les effets d'une dette publique, même élevée, sur l'économie. Cet article examine les contributions théoriques à ce débat. Nous nous interrogeons d'abord sur l'éventuelle existence d'une cible souhaitable de dette publique, puis nous nous intéressons aux deux plus grands risques associés à la dette publique à long terme : son impact sur la croissance et sur la stabilité du policy mix.
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Quel objectif pour la dette publique à moyen terme ?
Following the financial crisis, governments of industrialized countries have undertaken major programs to stimulate demand and to recapitalize banks. As a result, levels of public debt rose sharply, and they will probably continue to do so in the near future in the OECD countries. However, there is no consensus on the effects of public debt on the economy. This article examines the theoretical contributions to this debate. First, we question the possible existence of a desirable target for public debt, and then we focus on two major risks associated with long-term indebtedness: its impact on growth and the stability of the policy mix. ; Avec la crise financière, les gouvernements des pays industrialisés ont lancé d'importants programmes de stimulation de la demande et ont été contraints à recapitaliser les banques et à prendre à leur compte une grande partie des dettes des institutions financières défaillantes. En conséquence, les niveaux de dette publique ont fortement augmenté, et ils vont probablement continuer à le faire dans un futur proche dans les pays de l'OCDE. Cependant, il n'y a pas de consensus sur les effets d'une dette publique, même élevée, sur l'économie. Cet article examine les contributions théoriques à ce débat. Nous nous interrogeons d'abord sur l'éventuelle existence d'une cible souhaitable de dette publique, puis nous nous intéressons aux deux plus grands risques associés à la dette publique à long terme : son impact sur la croissance et sur la stabilité du policy mix.
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Une macroéconomie sans LM ?: Un modèle de synthèse pour l'analyse des politiques conjoncturelles
In: Revue d'économie politique, Band 114, Heft 3, S. 289-322
ISSN: 2105-2883
Cet article présente un modèle simple à vocation pédagogique pour l'étude des politiques conjoncturelles, s'inspirant des propositions récentes de la «macroéconomie sans LM». Le modèle est suffisamment proche du modèle IS-LM standard pour ne pas troubler les étudiants. Il décrit en particulier les multiplicateurs de court, moyen et long terme en fonction des hypothèses sur le degré d'ajustement de l'inflation et des anticipations, la situation de piège à liquidité, et permet de retrouver les conclusions du modèle Mundell-Fleming en économie ouverte, tout en les complétant. Par ailleurs, le modèle précise la distinction entre détermination de l'inflation et détermination du niveau général des prix, dans un sens compatible avec des fondements microéconomiques.
Pacte de stabilité, crédibilité du policy mix et coordination des politiques budgétaires en union monétaire
In: Revue économique, Band 54, Heft 1, S. 25
ISSN: 1950-6694
Crise de la balance des paiements et substituabilité entre monnaie et consommation
In: Revue économique, Band 44, Heft 3, S. 593-614
ISSN: 1950-6694
Résumé
The Physiocratic Analysis of Money: A Reappraisal
In: History of political economy, Band 55, Heft 5, S. 869-904
ISSN: 1527-1919
Abstract
Few studies have focused specifically on the physiocratic analysis of money. The physiocrats' position was based on their criticism of Law's system and more broadly on the role of finance. First, they rejected the idea that a large amount of money was the condition for the wealth of nations. Second, they rejected paper money, as well as any form of currency alteration. As a simple means of exchange, Quesnay and his followers recognized that money could be replaced by paper. However, in order to comply with the "value for equal value" principle of exchange, money had to be made of precious metals, as Le Trosne, the main architect of the physiocratic monetary doctrine, forcefully asserted. This doctrine of money created a tension: from the circulation perspective, money was not considered as a component of wealth and could be replaced by paper to simply represent flows in expenditure; but from the equality-of-exchange perspective, money had to be made of precious metals, thus becoming a storable asset in a portfolio. To overcome this tension, the économistes were to forcefully denounce hoarding and deny money the function of a store of value.
Why are Reforms incomplete? Reputation versus the " need for enemies " ; Pourquoi les réformes sont-elles incomplètes ? Réputation versus « besoin d'ennemis »
Why do Politicians not solve social problems? One reason may be that such problems are very difficult to solve. Another one may be that Politicians have not the ability to solve difficult problems, i.e. they are "incompetent". But there is another reason: Politicians sometimes lack the incentive to solve problems because of inefficiencies generated by electoral process in representative democracies. It is the case when Politicians have the incentive "to keep their enemies alive", precisely because they are competent in solving the problem: once the problem removed, competent Politicians lose their electoral advantage. In this paper, we show that reputational strengths can, to some extent, circumvent Politicians' incentives not to address the problems. If the reputation of an incumbent Politician depends on the amount of reforms he implements, and positively affects his probability of being reelected, the trade-off between reputation and the "need for enemies" leads to an incomplete set of reforms, which can handle only a part of the problems. This mechanism might contribute to the explanation of the high degree of persistence of some social or economic diseases such as, specifically, public indebtedness. ; Pourquoi les politiciens ne résolvent-ils pas les problèmes sociaux? L'une des raisons pourrait être que ces problèmes sont très difficiles à résoudre. Une autre peut être que les politiciens n'ont pas la capacité de résoudre des problèmes difficiles, c'est-à-dire qu'ils sont « incompétents ». Mais il peut exister une troisième explication : les politiciens manquent parfois d'incitation à résoudre des problèmes en raison des inefficacités générées par le processus électoral dans les démocraties représentatives. Tel est le cas lorsque les politiciens ont une incitation pour « garder leurs ennemis en vie », précisément parce qu'ils sont compétents pour résoudre un problème : une fois le problème éliminé, des politiciens compétents perdent leur avantage électoral. Dans cet article, nous montrons que les forces réputationnelles peuvent, dans une certaine mesure, contourner l'incitation des politiciens à ne pas résoudre les problèmes. Si la réputation du politicien au pouvoir dépend de la quantité de réformes qu'il met en oeuvre, et affecte positivement sa probabilité d'être réélu, l'arbitrage entre la réputation et le « besoin d'ennemis » aboutit à un ensemble incomplet de réformes, permettant de résoudre seulement une partie des problèmes. Ce mécanisme pourrait contribuer à l'explication du haut degré de persistance de certains problèmes économiques ou sociaux, tels que, en l'occurrence, l'endettement public.
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Why are Reforms incomplete? Reputation versus the " need for enemies " ; Pourquoi les réformes sont-elles incomplètes ? Réputation versus « besoin d'ennemis »
Why do Politicians not solve social problems? One reason may be that such problems are very difficult to solve. Another one may be that Politicians have not the ability to solve difficult problems, i.e. they are "incompetent". But there is another reason: Politicians sometimes lack the incentive to solve problems because of inefficiencies generated by electoral process in representative democracies. It is the case when Politicians have the incentive "to keep their enemies alive", precisely because they are competent in solving the problem: once the problem removed, competent Politicians lose their electoral advantage. In this paper, we show that reputational strengths can, to some extent, circumvent Politicians' incentives not to address the problems. If the reputation of an incumbent Politician depends on the amount of reforms he implements, and positively affects his probability of being reelected, the trade-off between reputation and the "need for enemies" leads to an incomplete set of reforms, which can handle only a part of the problems. This mechanism might contribute to the explanation of the high degree of persistence of some social or economic diseases such as, specifically, public indebtedness. ; Pourquoi les politiciens ne résolvent-ils pas les problèmes sociaux? L'une des raisons pourrait être que ces problèmes sont très difficiles à résoudre. Une autre peut être que les politiciens n'ont pas la capacité de résoudre des problèmes difficiles, c'est-à-dire qu'ils sont « incompétents ». Mais il peut exister une troisième explication : les politiciens manquent parfois d'incitation à résoudre des problèmes en raison des inefficacités générées par le processus électoral dans les démocraties représentatives. Tel est le cas lorsque les politiciens ont une incitation pour « garder leurs ennemis en vie », précisément parce qu'ils sont compétents pour résoudre un problème : une fois le problème éliminé, des politiciens compétents perdent leur avantage électoral. Dans cet article, nous montrons que les forces ...
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Why are Reforms incomplete? Reputation versus the " need for enemies " ; Pourquoi les réformes sont-elles incomplètes ? Réputation versus « besoin d'ennemis »
Why do Politicians not solve social problems? One reason may be that such problems are very difficult to solve. Another one may be that Politicians have not the ability to solve difficult problems, i.e. they are "incompetent". But there is another reason: Politicians sometimes lack the incentive to solve problems because of inefficiencies generated by electoral process in representative democracies. It is the case when Politicians have the incentive "to keep their enemies alive", precisely because they are competent in solving the problem: once the problem removed, competent Politicians lose their electoral advantage. In this paper, we show that reputational strengths can, to some extent, circumvent Politicians' incentives not to address the problems. If the reputation of an incumbent Politician depends on the amount of reforms he implements, and positively affects his probability of being reelected, the trade-off between reputation and the "need for enemies" leads to an incomplete set of reforms, which can handle only a part of the problems. This mechanism might contribute to the explanation of the high degree of persistence of some social or economic diseases such as, specifically, public indebtedness. ; Pourquoi les politiciens ne résolvent-ils pas les problèmes sociaux? L'une des raisons pourrait être que ces problèmes sont très difficiles à résoudre. Une autre peut être que les politiciens n'ont pas la capacité de résoudre des problèmes difficiles, c'est-à-dire qu'ils sont « incompétents ». Mais il peut exister une troisième explication : les politiciens manquent parfois d'incitation à résoudre des problèmes en raison des inefficacités générées par le processus électoral dans les démocraties représentatives. Tel est le cas lorsque les politiciens ont une incitation pour « garder leurs ennemis en vie », précisément parce qu'ils sont compétents pour résoudre un problème : une fois le problème éliminé, des politiciens compétents perdent leur avantage électoral. Dans cet article, nous montrons que les forces ...
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Public Debt Adjustment in a Simple Model of Stochastic Endogenous Growth
In: Revue d'économie politique, Band 124, Heft 6, S. 991-1012
ISSN: 2105-2883
Dans cet article, nous proposons un modèle prototype de croissance endogène stochastique pour étudier les canaux de transmission à travers lesquels la dette publique peut affecter le sentier de croissance potentielle et détériorer la productivité globale des facteurs. Dans un contexte de croissance endogène, les chocs transitoires et la manière dont l'économie s'y adapte, exercent un effet permanent (hysteresis). Nous envisageons ici deux stratégies d'ajustement des finances publiques en réponse à une augmentation de la dette publique causée par un choc technologique néfaste : une stratégie gradualiste ou une thérapie de choc. Notre modèle fait apparaître un arbitrage intertemporel entre ces deux stratégies, la première étant plus favorable à court terme, et la seconde à long terme. De surcroît, l'effet des chocs technologiques est fortement amplifié par le mode d'ajustement de la dette publique, mécanisme que nous qualifions « d'accélérateur de dette publique ».
Is Government Debt a Vamp? Public Finance in a Transylvanian Growth Model
The vampire metaphor has been used in numerous papers describing biological interactions between two populations. Such a metaphor translates well to a standard endogenous growth model with public debt. Public debt can be assimilated to a Vamp, whose blood-sucking behavior corresponds to the harmful effect of the debt burden on productive public expenditures. However, the complete destruction of public debt in the long-run is shown to be socially undesirable, because this would imply too much distortionary taxation, with damaging effects on the balanced growth path. By identifying ecological or biological processes with usual national account relationships, this analysis is one step further in the integration of macroeconomics and environmental economics.
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Is Government Debt a Vamp? Public Finance in a Transylvanian Growth Model
The vampire metaphor has been used in numerous papers describing biological interactions between two populations. Such a metaphor translates well to a standard endogenous growth model with public debt. Public debt can be assimilated to a Vamp, whose blood-sucking behavior corresponds to the harmful effect of the debt burden on productive public expenditures. However, the complete destruction of public debt in the long-run is shown to be socially undesirable, because this would imply too much distortionary taxation, with damaging effects on the balanced growth path. By identifying ecological or biological processes with usual national account relationships, this analysis is one step further in the integration of macroeconomics and environmental economics.
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WHY ARE REFORMS INCOMPLETE? REPUTATION VERSUS THE " NEED FOR ENEMIES "
Why do Politicians not solve social problems? One reason may be that such problems are difficult to solve, or that Politicians are incompetent. But there is another reason: in representative democracies, competent Politicians sometimes lack the incentive to solve problems to keep their enemies alive, in order to conserve an electoral advantage. This paper shows that reputational strengths can, to some extent, circumvent Politicians incentives not to address the problems. If the reputation of an incumbent Politician depends on the amount of reforms he implements, and positively affects his probability of being reelected, the trade-off between reputation and the need for enemies leads to an incomplete set of reforms, which can handle only a part of the problems. This mechanism might contribute to the explanation of the high degree of persistence of some social or economic diseases such as, specifically, public indebtedness.
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