Évolution de la pensée religieuse dans un village chiite de l'Iran contemporain
In: Etudes rurales: anthropologie, économie, géographie, histoire, sociologie ; ER, Heft 171-172, S. 229-242
ISSN: 1777-537X
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In: Etudes rurales: anthropologie, économie, géographie, histoire, sociologie ; ER, Heft 171-172, S. 229-242
ISSN: 1777-537X
In: Études rurales: anthropologie, économie, géographie, histoire, sociologie ; ER, Heft 171-172, S. 229-242
ISSN: 0014-2182
In: Revue internationale des francophonies, Heft 7
ISSN: 2556-1944
À l'aube du quarantième anniversaire de son indépendance, le processus d'émergence de la première Université Nationale de Vanuatu qui aura pour particularité d'offrir des enseignements en français et en anglais constitue une occasion exceptionnelle de rééquilibrer la francophonie en contexte minoritaire à travers son institutionnalisation au niveau universitaire. À travers la promotion du bilinguisme et du multilinguisme, la nouvelle université représentera un symbole d'unité et de cohésion sociale nationale afin d'atteindre la vision d'un Vanuatu « stable, durable et prospère » tel que cela est envisagé dans le Plan de Développement National Durable 2016-2030. L'accord unanime de la classe politique lors de l'adoption du projet de loi en décembre 2019 pourrait laisser penser que le projet ne suscite aucune controverse. Pourtant, la mise en place d'un système d'éducation supérieur bilingue anglais-français fait également l'objet de critiques et continue d'interroger, en particulier sur l'inclusion du bislama et des langues vernaculaires. Afin d'apporter un éclairage sur l'avancement de ce projet, cet article se propose de revenir dans un premier temps sur sa genèse à travers une étude préliminaire de l'évolution de l'enseignement supérieur dans les petits États insulaires du Pacifique puis de présenter les étapes qui ont amené le Vanuatu à développer le projet de créer son université nationale ayant pour spécificité d'être bilingue, et enfin d'analyser les enjeux que cela représente en termes sociétaux, linguistiques, politiques et économiques au niveau national et régional. La question des langues d'enseignement, quoique centrale, ne doit pas faire oublier qu'il s'agit avant tout d'une initiative nationale s'inscrivant dans la dynamique de développement menée par le Vanuatu qui désire aussi se distinguer tant sur la scène régionale que mondiale. Le succès à court terme n'est pas garanti car cet instrument de formation de la jeunesse du Vanuatu qui deviendra pour partie l'élite de demain va nécessiter un travail long et laborieux de structuration dans un contexte politique mouvant. Mais l'enjeu se situe au-delà des premières années de l'établissement de l'université, il s'agit d'assurer au Vanuatu la maîtrise de ses réflexions par la formation de ses propres élites qui désirent aussi devenir des citoyens sur la scène internationale.
At the dawn of its 40th anniversary of its independence, the process of emergence of the first National University of Vanuatu, which will have the special feature of offering teaching in French and English, is an exceptional opportunity to rebalance francophonia in a minority context through its institutionalisation at university level. Through the promotion of bilingualism and multilingualism, the new university will represent a symbol of unity and national social cohesion in order to achieve the vision of a "stable, sustainable and prosperous" Vanuatu as envisaged in the National Sustainable Development Plan 2016-2030. The unanimous agreement of the political class when the draft law was adopted in December 2019 could suggest that the project is not controversial. However, the establishment of a bilingual English/French higher education system is also criticised and continues to question, in particular, the inclusion of bislama and the languages in question. In order to shed light on the progress of this project, this article proposes to return first to its origins by means of a preliminary study of the development of higher education in the small island states of the Pacific and then to present the steps that led Vanuatu to develop the project of setting up its national university, which is specific to being bilingual, and finally to analyse the societal, linguistic, political and economic challenges at national and regional level. The question of languages of instruction, although central, should not be forgotten that this is primarily a national initiative in line with Vanuatu's development momentum, which also wants to distinguish itself both on the regional and global scene. Short-term success is not guaranteed because this instrument for training young people in Vanuatu, which will in part become the elite of tomorrow, will require long and laborious work to structure in a changing political context. But what is at stake is beyond the early years of university establishment, to ensure that Vanuatu master ...
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