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Une histoire de la résistance en Europe occidentale$n1940 - 1945
"La résistance en Europe de l'Ouest a longtemps été considérée comme un phénomène national. Et elle a, de longues années durant, été analysée comme telle, les historiens privilégiant, pour l'étudier, le cadre de leur pays. Pourtant, si les facteurs internes jouèrent un rôle central dans sa naissance, la part des Anglo-Américains dans sa croissance fut éminente : en Norvège comme au Danemark, aux Pays-Bas comme en Belgique, en France et en Italie, l'armée des ombres n'aurait pu croître sans le soutien de Londres d'abord, de Washington ensuite. Il convenait dès lors de décloisonner les frontières et d'élargir les horizons pour offrir la première histoire transnationale de la résistance en Europe occidentale. Pour ce faire, Olivier Wieviorka a étudié l'organisation puis l'action des forces clandestines et des gouvernements en exil de six pays occupés entre 1940 et 1945. En scrutant le rôle de la propagande, du sabotage et de la guérilla dans cet espace ouest-européen, il invite à reconsidérer sans tabou l'action de la résistance, ainsi que ses relations, tantôt cordiales, tantôt conflictuelles, avec les Alliés et les pouvoirs installés à Londres. Tout en mesurant la singularité de chaque pays, ce prisme original lui permet de pointer la communauté de destins qui unit cet ensemble appelé à être libéré par les troupes anglo-américaines. L'auteur lève également le voile sur l'importance des finances, de la logistique et de la planification des grands Alliés dans le développement des forces clandestines, une donnée largement occultée lors des libérations. Il interroge, in fine, l'efficacité de l'armée des ombres, donc de la guerre subversive, dans la chute du IIIe Reich."--Page 4 of cover
Les orphelins de la République: destinées des députés et sénateurs français, 1940 - 1945
In: L'univers historique
World Affairs Online
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Divided memory: French recollections of World War II from the liberation to the present
The work of the provisional government of the French Republic (1944-1946) -- Conciliation and tension : the work of the Fourth Republic (1946-1958) -- The Gaullist republic, a golden age? (1958-1969) -- Stormy weather (1969-1981) -- The ambivalences of the Mitterrand era (1981-1995) -- Memory assuaged? : from Jacques Chirac to Nicolas Sarkozy (from 1995 to the present)
La mémoire désunie: le souvenir politique des années sombres, de la Libération à nos jours
In: L' univers historique
"L'expérience de la Seconde Guerre mondiale, contrairement à la Première, ne fut que marginalement celle d'un conflit armé : elle fut bien davantage marquée par l'Occupation, le joug du régime vichyste et les persécutions qui frappèrent juifs et opposants politiques. La mythologie gaulliste s'efforça de masquer ce lourd héritage en favorisant le récit d'une France militairement dressée contre l'Allemagne - son ennemi historique. Cette représentation unificatrice ne put cependant résister à la montée des divisions. À partir des années soixante-dix, les victimes prennent le pas sur les héros. Depuis longtemps déjà, la reconnaissance des différentes catégories de victimes avait posé problème à la puissance publique, qui s'efforça pourtant d'élaborer des statuts, d'imposer un calendrier commémoratif, de créer des musées... Mais c'est surtout la lente prise de conscience de ce qu'avaient été la France de Vichy et la Shoah qui modifia substantiellement la représentation des années sombres et rouvrit de profondes blessures. Loin de conduire à une lecture pacifiée de cette période, ce processus de désarmement de la mémoire contribua à la "balkaniser", interdisant de considérer la mémoire de la Seconde Guerre mondiale comme l'armature civique d'une France régénérée et à jamais débarrassée d'un passé complexe et assurément pesant"--P. [4] of cover
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Orphans of the Republic: the nation's legislators in Vichy France
In: Harvard historical studies 164
Une certaine idée de la résistance: défense de la France, 1940 - 1949
In: L'univers historique
Nous entrerons dans la carrière: de la Résistance à l'exercice du pouvoir
In: XXe siècle
World Affairs Online
La création du Conseil national de la Résistance
In: Cahiers français, Band 433, Heft 3, S. 103-110
La Résistance : une représentation impossible ?
In: Inflexions, Band 42, Heft 3, S. 133-140
Les représentations de la Résistance dans le cinéma français ont largement évolué depuis 1945. À la Libération, les films tendent en effet à exalter l'armée des ombres, en soulignant le patriotisme des clandestins, mais en taisant leurs divisions et leurs engagements politiques. Mais à partir de 1958, et a fortiori de 1973, l'image de la Résistance devient plus complexe. Sans pourtant inspirer de chefs-d'œuvre, à de rares exceptions près. Car l'action clandestine s'est souvent résumée à des tâches monotones et répétitives, sans grand intérêt dramatique, et la flamme militante est difficile à représenter sans sombrer dans le pathos ou le déclamatoire. Une aporie que le septième art n'a pas réussi à dépasser.
Londres, capitale du projet européen ? (1940-1945)
In: Guerres mondiales et conflits contemporains, Band 275, Heft 3, S. 83-95
Une image convenue considère que la Seconde Guerre mondiale a ranimé la flamme de l'idée européenne. Les faits démentent pourtant ce prédicat. Les Anglo-Américains ne cherchèrent jamais à associer leurs « petits alliés » à la conduite de la guerre. Et rares furent les plans à dessiner les contours d'une fédération européenne. Bien des obstacles se dressaient, à commencer par l'hostilité que les États-Unis, la Grande-Bretagne et l'Union soviétique vouaient à l'idée européenne, une idée qui contrariait tant leurs intérêts nationaux que le rêve de gouvernance mondiale que s'efforçait de promouvoir l'ONU. De sorte que la construction européenne est plus la fille de la guerre froide que celle des années sombres.
La résistance a-t-elle, à l'ouest, été un phénomène européen?
In: French politics, culture and society, Band 37, Heft 1, S. 32-47
ISSN: 1558-5271
*The full text version of this article is in FrenchEnglish Abstract: Historians generally consider resistance in Europe as a national
phenomenon. This vision is certainly accurate, but forgets one important
datum: the Allies have played a decisive part in European resistance, by recognizing
(or not) governments in exile, by authorizing (or not) the free access
to the BBC, and by using their secret services (mainly the Special Operations
Executive, SOE, and the Office of Strategic Services, OSS). This article tries to
show how this action has shaped resistance in Western Europe, and given to
the Anglo-Americans a leading part in clandestine action—even if national
powers, in one way or another, have resisted this hegemony.French Abstract:La résistance en Europe a le plus souvent été considérée comme un
combat national, tant par les hommes et les femmes qui y ont participé que
par les historiens qui ont, par la suite, tenté de l'analyser. Sans contester ce
schéma, il convient sans doute de l'enrichir, en admettant que l'intervention
des Britanniques, puis des Américains, a contribué à européaniser la
résistance. En la pliant à un modèle organisationnel unique tout d'abord ;
en imposant des structures de commandement et une stratégie identiques
ensuite ; en légitimant les pouvoirs en exil enfin. Ces interventions ont au
total amené à une homogénéisation de l'armée des ombres sur le Vieux
Continent, sans que les résistances nationales n'aliènent, pour autant, leur
identité propre.
Sous l'Occupation, tous résistants ?
In: Sciences humaines: SH, Band 295, Heft 8, S. 18-18
1989-2009. Chronique d'une révolution européenne
In: Eurostudia, Band 5, Heft 1, S. 0
ISSN: 1718-8946
La chute du Mur de Berlin a, initialement, suscité de grandes espérances qui ont, dans une certaine mesure, répondu aux attentes des peuples. De fait, l'Europe de l'Est, débarrassée du totalitarisme, a renoué avec la démocratie et a connu – sur fond de libéralisme économique – une relative expansion, tout en s'intégrant à l'Union européenne (UE) et en dissipant les peurs héritées de la guerre froide. Pourtant, aujourd'hui, le désenchantement domine : l'Europe n'a guère pensé les termes de son approfondissement. Les États-Unis, par leur politique unilatérale, ont par ailleurs ranimé les tensions Est-Ouest que l'on croyait éteintes.