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Main description: Die ostpolitische Öffnung der Bundesrepublik durch die sozial-liberale Koalition seit 1969 wurde zu einer ernsten Bewährungsprobe für das deutsch-französische Verhältnis. Hinter der offiziellen Fassade uneingeschränkten Einverständnisses wollten in Frankreich die Zweifel an der Berechenbarkeit und Lauterkeit der deutschen Partner nicht verstummen. Andreas Wilkens zeichnet für die einzelnen Etappen der deutschen Ostpolitik die widersprüchlichen Reaktionen der französischen Regierung und Öffentlichkeit nach. Seine Studie gewinnt besonderen Reiz auch dadurch, dass der Autor systematisch des in der historischen Forschung oft vernachlässigten Instrumentariums mündlicher Informationsgewinnung durch die Befragung von über fünfzig wichtigen Beteiligten und Zeugen bedient.

Willy Brandt et Hilda Monte, tous deux socialistes, font partie des jeunes hommes et femmes de la résistance allemande qui, avant même la fin de la guerre, se sont penchés sur la question d'une nouvelle « Europe » à construire. Il ne s'agissait pas de vagues exercices de réflexion en exil, mais plutôt d'un travail d'analyse s'étendant sur plusieurs années sur les objectifs, les conditions et les obstacles possibles sur la voie d'une fédération européenne. Tous deux considèrent la mise en place de fortes structures européennes comme indispensable pour assurer la paix et le développement économique du continent. À la fin de la guerre, Brandt juge réaliste de miser sur une Europe « par étapes », à laquelle une Allemagne démocratique devrait appartenir dès les débuts. De son côté, Hilda Monte, avec son ouvrage « The Unity of Europe » (1943), a présenté un concept qui rejetait catégoriquement toute reprise du « vieux jeu de la souveraineté », aussi dans l'intérêt de l'autodétermination du vieux continent face aux « Trois Grands ». Les deux projets témoignent d'un processus d'apprentissage essentiel au sein de l'exil allemand, simultanément à Oslo/Stockholm et à Londres, mais de manière parfaitement indépendante l'un de l'autre.

Examines former Chancellor of Germany & Nobel Prize laureate Willy Brandt's ambition to portray Germany as a peacemaker & to normalize the situation of the Federal Republic (FRG) in Europe. Brandt's project to reconcile nationalist interests & the federalist/European inclination of the FRG was testimony to his dedication to European identity in the second half of the twentieth century. After discussing the question of "European formation" formulated by Brandt while living in exile, & later as the mayor of Berlin, the evolution of his agenda during his chancellorship (1969-1974) is outlined, noting his focus on European reconstruction & complimentary efforts at reconciliation/normalization with Eastern Germany. It is noted that the Chancellor anticipated a postnationalist period, in which the question of borders would be minimized & where the two Germanys would enter a new era of coexistence. J. Sadler