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Considering the 1500+ pages making up the 39 chapters of this work on Chinese economic history from ancient times to the present, this review essay suggests ways The Cambridge Economic History of China contributes new perspectives on economic history more generally and on plausible connections between the pathways of Chinese economic change that begin in the distant past and point toward the future. The essay addresses specifically Chinese elements in its economic history and identifies the ways in which nineteenth- and twentieth-century engagement with Westerners contributed to the Chinese economy's future development but in no comprehensive manner explain how modern Chinese economic change took place. Among the highlighted features of Chinese economic history that chapters of this work make visible are the persistent presence of state efforts to manage and shape economic activity forming a distinct tradition of political economy and the long-standing awareness of many of the relationships between population, agriculture, and the natural environment.

Abstract.  This article lays out three different historical perspectives on China's post‐1978 economic reform era. It argues that historical perspectives allow us to apprehend features of the Chinese economy as they are formed in particular moments and contexts at the same time as we can appreciate the ways in which the possibilities conceived and achieved both affirm certain past practices and reject others. Without such vantage points it is more difficult to explain the manner in which China's economy has changed in the past 30 years.

RésuméDans un livre marquant –Growing public– Peter Lindert propose d'analyser les dépenses publiques de redistribution en examinant l'économie politique des mesures prises dans un large éventail de pays au cours des trois derniers siècles. L'ambition est de rendre compte de l'histoire des politiques sociales, du rythme de leur développement, de leurs variations d'un pays à l'autre et des effets qu'elles ont eus.Par l'éclairage nouveau qu'il apporte sur l'histoire de cet ensemble de transferts – des dépenses d'assistance aux pauvres ou d'éducation jusqu'aux formes actuelles de sécurité sociale –, le livre appelle au débat. Comme l'auteur a construit son enquête sur un modèle dont il dégage les éléments à partir de l'examen minutieux des expériences divergentes des pays d'Europe de l'ouest depuis le XVIIIesiècle, une façon de mettre à l'épreuve sa démarche consiste à se demander si ses conclusions sont tributaires des limites spatiales et temporelles qu'il a retenues. C'est ce que tentent ici R. Bin Wong et Gilles Postel-Vinay. L'un déplace l'analyse vers d'autres espaces – en l'occurrence la Chine – l'autre revient sur les expériences européennes soit en les situant dans une durée plus longue soit en faisant varier l'échelle de l'analyse pour se situer au niveau le plus décentralisé auquel sont prises les décisions. Peter Lindert répond à l'un et l'autre.