Nadège Ragaru: Assignés à identités. Violence d'État et expériences minoritaires dans les Balkans post-ottomans
In: Comparative Southeast European studies: COMPSEES, Band 72, Heft 1, S. 159-161
ISSN: 2701-8202
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In: Comparative Southeast European studies: COMPSEES, Band 72, Heft 1, S. 159-161
ISSN: 2701-8202
In: Comparative Southeast European studies: COMPSEES, Band 70, Heft 4, S. 608-641
ISSN: 2701-8202
Abstract
The communist period in Albania was a time of intense photographic production. Much more than in previous periods, photography was perceived by those in power as an indispensable tool while at the same time becoming accessible to almost the entire population. Many photographs from the time survived the end of the communist regime and can now be used to study the history and memory of that period. To be of historical value, however, the diversity of photographic genres and practices, as well as the history of the constitution of photographic archives demands consideration of the context of the production and circulation of photographs, and that is a primary objective of this article. The author shows how he conducted an ethnography of photography based on presentation of the current state of public and private collections, and how such investigation constitutes a contribution to the anthropology of communism in Albania.
International audience ; Je souhaite m'intéresser ici aux photoreporters en tant qu'ils forment une catégorie distincte de photographes. La toile de fond de cet article n'est donc pas l'histoire du journalisme et des journalistes, mais celle de la photographie telle qu'elle peut être reconstituée dans le contexte particulier de l'Albanie communiste (1944-1991). La dictature mise en place par Enver Hoxha en 1944 et qui lui survécut jusqu'en 1991 a en effet produit une immense quantité de photographies qui ne peuvent être réduites à la catégorie de « propagande » généralement associée à la production photographique des régimes totalitaires. Par leur nombre, leur diffusion et les contraintes politiques qui pèsent sur elles, les photographies de presse constituent un genre particulièrement important de cette production et c'est à elles, ou plus précisément à leurs producteurs, que je m'intéresserai. L'objectif de cet article est ainsi de saisir le sens de la catégorie de « photoreporter » et d'expliquer ses caractéristiques et ses transformations tout au long de la période communiste en Albanie.
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International audience ; Je souhaite m'intéresser ici aux photoreporters en tant qu'ils forment une catégorie distincte de photographes. La toile de fond de cet article n'est donc pas l'histoire du journalisme et des journalistes, mais celle de la photographie telle qu'elle peut être reconstituée dans le contexte particulier de l'Albanie communiste (1944-1991). La dictature mise en place par Enver Hoxha en 1944 et qui lui survécut jusqu'en 1991 a en effet produit une immense quantité de photographies qui ne peuvent être réduites à la catégorie de « propagande » généralement associée à la production photographique des régimes totalitaires. Par leur nombre, leur diffusion et les contraintes politiques qui pèsent sur elles, les photographies de presse constituent un genre particulièrement important de cette production et c'est à elles, ou plus précisément à leurs producteurs, que je m'intéresserai. L'objectif de cet article est ainsi de saisir le sens de la catégorie de « photoreporter » et d'expliquer ses caractéristiques et ses transformations tout au long de la période communiste en Albanie.
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In: Ethnologie française: revue de la Société d'Ethnologie française, Band 47, Heft 2, S. 181-192
ISSN: 2101-0064
International audience ; Je voudrais exposer dans cet article la manière dont la photographie de famille est devenue pour moi, tardivement, un objet de recherche et comment elle a contribué à infléchir mon travail sur la société albanaise. Je voudrais aussi revenir sur les questions posées par le projet de recherche "La photographie de famille en Méditerranée, de l'intime au politique", et situer les articles qui composent ce dossier par rapport à l'état de la recherche sur ce thème. De cette façon, l'objectif de cet article est de contribuer à la constitution méthodologique et théorique de la photographie de famille comme objet de recherche. Malgré un intérêt continu mais constamment marginal pour la photographie de famille dans les sciences sociales depuis les années 1960, on peut en effet faire le constat de l'absence d'une approche unifiée qui permettrait de l'aborder dans sa diversité (dans le temps et dans l'espace) et sous ses différents aspects. Il semble donc nécessaire de débrouiller les multiples questions de recherche posées à partir de la photographie de famille et de réfléchir aux dimensions comparative et interdisciplinaire qu'elle implique.
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International audience ; Ce texte constitue l'introduction au numéro 6 de la revue Science and Video consacré à la photographie de famille en Méditerranée. Les textes qui composent ce numéro ont été écrits dans le cadre du projet de recherche "La photographie de famille en Méditerranée, de l'intime au politique", qui s'est déroulé de juin 2014 à décembre 2015. L'objectif du projet était de lancer une réflexion collective et comparative sur la catégorie de photographie de famille et sur les outils méthodologiques permettant de l'appréhender. Il rassemblait des chercheurs de plusieurs disciplines (anthropologie, histoire de l'art, histoire, psychanalyse), mais avait pour origine ma propre expérience d'anthropologue travaillant sur la photographie en Albanie à l'époque communiste comme à l'époque contemporaine. Il se situait en cela à la conjonction de trois tendances ou de trois mouvements affectant les relations entre l'anthropologie et la photographie que je détaille dans cette introduction avant de présenter rapidement les différentes contributions qui composent ce numéro.
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International audience ; Ce texte constitue l'introduction au numéro 6 de la revue Science and Video consacré à la photographie de famille en Méditerranée. Les textes qui composent ce numéro ont été écrits dans le cadre du projet de recherche "La photographie de famille en Méditerranée, de l'intime au politique", qui s'est déroulé de juin 2014 à décembre 2015. L'objectif du projet était de lancer une réflexion collective et comparative sur la catégorie de photographie de famille et sur les outils méthodologiques permettant de l'appréhender. Il rassemblait des chercheurs de plusieurs disciplines (anthropologie, histoire de l'art, histoire, psychanalyse), mais avait pour origine ma propre expérience d'anthropologue travaillant sur la photographie en Albanie à l'époque communiste comme à l'époque contemporaine. Il se situait en cela à la conjonction de trois tendances ou de trois mouvements affectant les relations entre l'anthropologie et la photographie que je détaille dans cette introduction avant de présenter rapidement les différentes contributions qui composent ce numéro.
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International audience ; Je voudrais exposer dans cet article la manière dont la photographie de famille est devenue pour moi, tardivement, un objet de recherche et comment elle a contribué à infléchir mon travail sur la société albanaise. Je voudrais aussi revenir sur les questions posées par le projet de recherche "La photographie de famille en Méditerranée, de l'intime au politique", et situer les articles qui composent ce dossier par rapport à l'état de la recherche sur ce thème. De cette façon, l'objectif de cet article est de contribuer à la constitution méthodologique et théorique de la photographie de famille comme objet de recherche. Malgré un intérêt continu mais constamment marginal pour la photographie de famille dans les sciences sociales depuis les années 1960, on peut en effet faire le constat de l'absence d'une approche unifiée qui permettrait de l'aborder dans sa diversité (dans le temps et dans l'espace) et sous ses différents aspects. Il semble donc nécessaire de débrouiller les multiples questions de recherche posées à partir de la photographie de famille et de réfléchir aux dimensions comparative et interdisciplinaire qu'elle implique.
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I would like to explain in this article how family photography became a research object for me, and how it helped to influence my work in Albanian society. I would also like to return to the questions raised by the research project "Family photography in the Mediterranean, from intimate to politics", and place the articles that make up this dossier in relation to the state of the research on this topic. In this way, the aim of this article is to contribute to the methodological and theoretical formation of family photography as a research object. Despite continued but still marginal interest in family photography in social sciences since the 1960s, it can be noted that there is no unified approach that would allow it to be addressed in its diversity (in time and space) and in its various aspects. It therefore seems necessary to discuss the multiple research questions from the family photograph and to reflect on the comparative and interdisciplinary dimensions it entails. ; International audience ; I would like to explain in this article how family photography became a research object for me, and how it helped to influence my work in Albanian society. I would also like to return to the questions raised by the research project "Family photography in the Mediterranean, from intimate to politics", and place the articles that make up this dossier in relation to the state of the research on this topic. In this way, the aim of this article is to contribute to the methodological and theoretical formation of family photography as a research object. Despite continued but still marginal interest in family photography in social sciences since the 1960s, it can be noted that there is no unified approach that would allow it to be addressed in its diversity (in time and space) and in its various aspects. It therefore seems necessary to discuss the multiple research questions from the family photograph and to reflect on the comparative and interdisciplinary dimensions it entails. ; Je voudrais exposer dans cet article la ...
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In: Ethnologie française: revue de la Société d'Ethnologie française, Band 46, Heft 3, S. 415-424
ISSN: 2101-0064
Cet article se propose de brosser le portrait de la photographe personnelle d'Enver Hoxha en mettant en évidence sa position unique et ambiguë, sur la frontière du public et du privé, au sein de l'organisation totalitaire de la production photographique. Cette unicité et cette ambiguïté peuvent être vues comme à l'origine de sa perception, par elle-même et par les autres, en tant que « figure d'exception », ce qui permet de poser la question du statut de l'exceptionnel dans l'Albanie communiste.
In: Tsantsa: Zeitschrift der Schweizerischen Ethnologischen Gesellschaft, Band 21, S. 178-180
ISSN: 2673-5377
International audience ; Ce projet porte sur la photographie de famille et sur ses transformations dans la secondemoitié du xxe siècle et au début du xxie. Par photographie de famille, nous entendons les imagesphotographiques conservées et transmises par les familles lorsqu'elles servent de support à lamémoire familiale, qu'elles soient ou non produites dans le cadre domestique. Alors que l'histoirede la photographie de famille est relativement bien connue pour le monde occidental, elle l'estbeaucoup moins pour d'autres régions du monde. Le présent projet propose un décentrementde cette histoire au profit de régions de l'Europe et de la Méditerranée considérées commemarginales dans l'histoire de la photographie (Europe méditerranéenne, Balkans, Proche-Orient,Afrique du Nord). Il constitue en cela une contribution à l'histoire de la diffusion des techniquesphotographiques et des pratiques et des représentations qui l'accompagnent. Il peut aussi être vucomme une tentative d'analyse comparative des modes d'appropriation locale de la photographieet de sa fonction familiale dans des contextes politiques et économiques variés.
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International audience ; Ce projet porte sur la photographie de famille et sur ses transformations dans la secondemoitié du xxe siècle et au début du xxie. Par photographie de famille, nous entendons les imagesphotographiques conservées et transmises par les familles lorsqu'elles servent de support à lamémoire familiale, qu'elles soient ou non produites dans le cadre domestique. Alors que l'histoirede la photographie de famille est relativement bien connue pour le monde occidental, elle l'estbeaucoup moins pour d'autres régions du monde. Le présent projet propose un décentrementde cette histoire au profit de régions de l'Europe et de la Méditerranée considérées commemarginales dans l'histoire de la photographie (Europe méditerranéenne, Balkans, Proche-Orient,Afrique du Nord). Il constitue en cela une contribution à l'histoire de la diffusion des techniquesphotographiques et des pratiques et des représentations qui l'accompagnent. Il peut aussi être vucomme une tentative d'analyse comparative des modes d'appropriation locale de la photographieet de sa fonction familiale dans des contextes politiques et économiques variés.
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International audience ; Ce texte est une interrogation sur le statut ambigu de la photographie de famille, entre production publique et usage privé, dans le contexte d'un régime politique que l'on peut qualifier de totalitaire. Cette position a-t-elle une incidence sur les images produites ? Que deviennent ces apparitions publiques lorsqu'elles rejoignent l'album de famille et lorsque, éventuellement, elles en ressortent ? Dans un premier temps, je présente la photographie de famille comme le produit d'une organisation privilégiant le collectif sur l'individuel et subordonnant les histoires familiales aux valeurs et aux destins collectifs. Dans un deuxième temps, je montre qu'elle est simultanément le lieu d'une représentation de soi.
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