Fertility, education, growth, and sustainability
In: The CICSE lectures in growth and development
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In: The CICSE lectures in growth and development
In: Discussion paper series 6493
In: International macroeconomics
In: NBER working paper series 13319
In: Collection du Service des études et de la statistique du Ministère de la Région wallonne
In: Economie, société, région
A l'heure où le budget 2012 domine les agendas politiques, il est prioritaire de ne pas perdre de vue le contexte plus général dans lequel nous vivons. Les projections démographiques les plus récentes indiquent que la population terrestre culminera vraisemblablement vers la fin de ce siècle autour de 10 milliards d'habitants. Cet arrêt dans la croissance de la population s'accompagne d'une modification de sa structure par âge. Dans le scénario moyen de l'ONU, l'âge médian sur terre passe de 29,2 années en 2010 à 41,9 années en 2100. Tandis que pour la Belgique, il passerait de 41,2 à 44 ans En quelques années, la crainte d'une explosion insoutenable de la population mondiale s'est apaisée, et a fait place à la crainte de l'hiver démographique, une situation où les sociétés les plus développées en premier, et le monde entier par la suite, seraient composées d'une population vieille, incapable de subvenir à ses besoins, et ayant perdu tout dynamisme. La plupart des théories économiques prédisent que l'effet à long terme de la baisse de la population est globalement positif; il n'en reste pas moins vrai qu'elle peut générer une transition délicate, et qu'une action politique peut s'avérer bénéfique. Dans ce numéro deRegards économiques, David de la Croix pose la question de savoir s'il y a lieu de mener une politique nataliste pour faire face à cette transition. Il n'est pas aisé de mesurer l'effet des politiques natalistes acceptables telles que les allocations familiales, les crédits d'impôts, etc… sur la natalité, mais les études disponibles montrent que ceux-ci sont plutôt faibles. Ceci ne doit pas remettre en cause ces politiques, qui permettent de redistribuer des ressources au profit de ceux qui ont des enfants. En outre, même un effet démographique faible peut avoir des conséquences importantes à long terme, parce ce que la démographie est cumulative par nature, et le faible effet initial croît exponentiellement au cours du temps. Mais si la question qui nous préoccupe est de faire face au vieillissement de la première moitié du 21ème siècle, renforcer ces incitants aurait un effet trop faible à cet horizon, et viendrait donc trop tard. En outre, toute politique nataliste risque d'engendrer un effet secondaire : diminuer l'investissement dans l'éducation et la santé des enfants. Une des contributions de l'étude de David de la Croix est en effet de souligner que plus le nombre d'enfants est grand, moindre seront les ressources disponibles pour chaque enfant. Pour faire face à la période de vieillissement accéléré dans les quarante années qui viennent, il existe une stratégie indirecte. Comme mentionné plus haut, natalité et éducation sont les deux faces d'une même pièce, de par la contrainte budgétaire qui les lie. Soutenir l'éducation est facilité par une natalité en baisse. Sachant que l'éducation ne se décide pas par décret, David de la Croix pense qu'il est important de développer les incitants personnels à l'éducation. Cet objectif sera atteint en renforçant certains principes connus depuis longtemps, tels que l'égalité des chances et la mobilité internationale. L'égalité des chances implique en effet la liberté de circulation. Outre favoriser la mobilité des travailleurs qualifiés, permettre la libre circulation des moins qualifiés permet de rajeunir la population du pays d'accueil tout en engendrant des gains d'efficacité au niveau mondial, plus importants que la libéralisation du commerce et des mouvements de capitaux. Ces propositions ne sont ni nouvelles ni originales. Elles deviennent néanmoins incontournables. La baisse de la natalité et le vieillissement de la population exigent d'améliorer les systèmes éducatifs et les marchés du travail mondiaux.
BASE
Face à l'unanimité entourant les effets microéconomiques de l'éducation, incluant meilleur salaire et meilleure chance d'obtenir un emploi, le monde politique pourrait être tenté de conclure qu'il suffit d'accroître l'investissement éducatif pour générer de la croissance. Or, ce n'est apparemment pas si simple. Ceux qui ont analysé de près la corrélation entre croissance du PNB par habitant et niveau d'éducation ont bien de la peine à obtenir des résultats solides et convergents. Le lien entre éducation et croissance est loin d'être automatique. L'éducation ne se décrète pas. D'après William Easterly, pour obtenir un effet sur la croissance, il est essentiel de développer les bons mécanismes incitatifs auprès des acteurs de l'éducation : les élèves, les enseignants, et les parents. C'est seulement sous cette condition qu'une politique d'expansion de l'éducation pourra avoir les effets espérés. Comme exemple de mécanisme incitatif, on peut citer le fait que l'éducation acquise soit effectivement valorisable sur le marché du travail, ou que les écoles soient évaluées pour leur performance par rapport au milieu social dans lequel elles travaillent.
BASE
The note provides a summary of the possible impact of increases in adult longevity on economic growth with a focus on two particular channels: the contact time effect and the incentive effect. After documenting empirical evidence concerning the rise of longevity, two methods to measure longevity are presented, namely the Gompertz Law and the BCL Law of Mortality. These methods are then applied qualitatively and quantitatively to various models to show the effect of longevity on growth. Overall, the note concludes that increases in longevity are quantitatively significant for the increases in growth observed over the last two centuries and calls for the consideration of demographic factors when examining determinants of growth.
BASE
In: Mathematical social sciences, Band 36, Heft 2, S. 105-125
In: The economic journal: the journal of the Royal Economic Society, Band 133, Heft 656, S. 2899-2924
ISSN: 1468-0297
Abstract
Censorship makes new ideas less available to others, but also reduces the number of people choosing to develop non-compliant ideas. We propose a new method to measure the effect of censorship on knowledge growth, accounting for the agents' choice between compliant and non-compliant occupations. We apply our method to the Catholic Church's censorship of books written by members of Italian universities and academies over the period 1400–750. We highlight new facts: once censorship was introduced, censored authors were of better quality than the non-censored authors, but this gap shrank over time and the intensity of censorship decreased over time. We use these facts to identify the deep parameters of a novel endogenous growth model that links censorship to knowledge diffusion and occupational choice. We conclude that the average log publication per scholar in Italy would have been 43% higher if censorship had not been present, while the effect of adverse macroeconomic processes is almost four times smaller. The induced reallocation of talents towards compliant activities explains half the effect of censorship.
In: European review of economic history: EREH, Band 27, Heft 4, S. 506-532
ISSN: 1474-0044
Abstract
We document the participation of women in European academia from the first universities to the eve of the Industrial Revolution. A total of 108 women taught at universities or were members of academies of arts and sciences. Most of them were active in Catholic southern Europe—an unexpected result. We conjecture that Protestantism left less room for women at the top of the distribution of human capital to exercise their talent. The percentage of ever-married female scholars is 79%, but a large fraction of them remained childless. Comparing them with 58,995 male scholars, we find that they were on average better.
In: CEPR Discussion Paper No. DP17229
SSRN
In: Mathematical social sciences, Band 112, S. 98-108
In: CEPR Discussion Paper No. DP15159
SSRN
Working paper
Dans ce numéro de Regards économiques, nous étudions comment la qualité de l'éducation publique est affectée par la présence d'écoles privées fréquentées par les classes sociales supérieures. La nature du système politique qui décide du financement public est cruciale à cet égard. Un vaste secteur éducatif privé peut être bénéfique lorsque le système politique est sensible aux besoins des familles fréquentant les écoles publiques, mais s'avère désastreux dans les sociétés non-démocratiques.
BASE