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La 4e de couverture indique : "Il y a 70 000 ans, Homo sapiens sortait d'Afrique pour coloniser le monde. Il y a 6000 ans, il fondait les premières villes. Aujourd'hui, à l'ère des réseaux de villes, il crée dés réglons métropolitaines de plus en plus étendues et complexes. De la préhistoire à l'ère des métropoles, l'homme occupe l'espace terrestre selon des modalités d'une infinie variété, sous l'influence d'une multitude de facteurs. Comment les Bantu peuplent-ils un espace déjà occupé par les Pygmées en Afrique équatoriale ? Comment naissent les villes à l'Age du bronze ? Comment se développe puis disparaît la société des pueblos aux Etats-Unis ? Quels sont les effets de la romanisation sur le peuplement de Gaule méridionale ? Comment émerge le système villageois aux alentours de l'an Mil en Europe ? Ce livre aborde douze grands changements du peuplement mondial formalisés sous forme de "transitions". Qu'est-ce qu'une transition ? Comment l'identifier dans le domaine empirique ? Archéologues, historiens, linguistes et géographes unissent leur regard pour construire, analyser et comparer des modèles de transition du peuplement dans l'histoire mondiale. Observant le particulier, ils recherchent l'universel, Ce livre propose une méthode pour comprendre les lois du peuplement humain dans la très longue durée

This article explores the links between agency, institutions, and innovation in navigating shifts and large-scale transformations toward global sustainability. Our central question is whether social and technical innovations can reverse the trends that are challenging critical thresholds and creating tipping points in the earth system, and if not, what conditions are necessary to escape the current lock-in. Large-scale transformations in information technology, nano- and biotechnology, and new energy systems have the potential to significantly improve our lives; but if, in framing them, our globalized society fails to consider the capacity of the biosphere, there is a risk that unsustainable development pathways may be reinforced. Current institutional arrangements, including the lack of incentives for the private sector to innovate for sustainability, and the lags inherent in the path dependent nature of innovation, contribute to lock-in, as does our incapacity to easily grasp the interactions implicit in complex problems, referred to here as the ingenuity gap. Nonetheless, promising social and technical innovations with potential to change unsustainable trajectories need to be nurtured and connected to broad institutional resources and responses. In parallel, institutional entrepreneurs can work to reduce the resilience of dominant institutional systems and position viable shadow alternatives and niche regimes.