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Face aux problèmes planétaires d'environnement et de mal-développement, et à la suite des travaux de H. Jonas notamment, une « éthique écologique » est esquissée qui traduirait notre responsabilité collective et engagée dans le futur par une attitude de prudence et de solidarité vigilante. Cette éthique vise à promouvoir et « gérer » la Création, et peut s'exprimer tant dans l'existence personnelle que dans la société civile et politique. Cet engagement de notre responsabilité dans le futur est rapprochée de la perspective du développement durable et l'attitude de prudence du principe de précaution.

Face aux problèmes planétaires d'environnement et de mal-développement, et à la suite des travaux de H. Jonas notamment, une « éthique écologique » est esquissée qui traduirait notre responsabilité collective et engagée dans le futur par une attitude de prudence et de solidarité vigilante. Cette éthique vise à promouvoir et « gérer » la Création, et peut s'exprimer tant dans l'existence personnelle que dans la société civile et politique. Cet engagement de notre responsabilité dans le futur est rapprochée de la perspective du développement durable et l'attitude de prudence du principe de précaution.

In this paper we analyze the negotiation strategy of the European Union regarding the formation of an international climate agreement for the post-2012 era. We use game theoretical stability concepts to explore incentives for key players in the climate policy game to join future climate agreements. We compare a minus 20 percent unilateral commitment strategy by the EU with a unilateral minus 30 percent emission reduction strategy for all Annex-B countries. Using a numerical integrated assessment climate-economy simulation model, we find that carbon leakage effects are negligible. The EU strategy to reduce emissions by 30% (compared to 1990 levels) by 2020 if other Annex-B countries follow does not induce participation of the USA with a similar 30% reduction commitment. However, the model shows that an appropriate initial allocation of emission allowances may stabilize a larger and more ambitious climate coalition than the Kyoto Protocol in its first commitment period.

In this paper we analyze the negotiation strategy of the European Union regarding the formation of an international climate agreement for the post-2012 era. We use game theoretical stability concepts to explore incentives for key players in the climate policy game to join future climate agreements. We compare a minus 20 percent unilateral commitment strategy by the EU with a unilateral minus 30 percent emission reduction strategy for all Annex-B countries. Using a numerical integrated assessment climate-economy simulation model, we find that carbon leakage effects are negligible. The EU strategy to reduce emissions by 30% (compared to 1990 levels) by 2020 if other Annex-B countries follow does not induce participation of the USA with a similar 30% reduction commitment. However, the model shows that an appropriate initial allocation of emission allowances may stabilize a larger and more ambitious climate coalition than the Kyoto Protocol in its first commitment period.