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Résumé Cet article a pour objet d'ouvrir une piste de réflexion sociologique et esthétique sur la démultiplication des interfaces reliant les frontières entre nous-même et le monde. À cet égard, nous définirons la nature de ces relations comme baroque. Ce type de sensibilité nous mènera à sentir et par là même appréhender les liaisons qui se tissent entre l'extérieur et l'intérieur de soi, entre l'organique et l'inorganique et enfin entre ce qui est réel et virtuel, au regard de la notion fondamentale pour appréhender le baroque : le pli. Pour ce faire, nous nous appuierons sur quelques artistes contemporains, dont les œuvres cristalliseraient cette pensée baroque.

De L'Ouvrage que j'ai publié, il y a deux ans : Baroque et classicisme, M. Pierre Francastel a présenté, dans un récent numéro des Annales, une critique où il a dosé des éloges que j'accueille comme des. encouragements et des objections auxquelles sa courtoisie et la bonnegrâce de M. Fernand Braudel m'invitent à répondre. Il a émis quelques opinions que je voudrais, à mon tour, discuter. Le tout dans ce climat d'estime réciproque et .de sérénité auquel nous attachons l'un et l'autre le plus grand prix. Pourquoi dissimulerais-je, en outre, ma satisfaction de retrouver, après une trentaine d'années, l'hospitalité de ces Annales dont je suis fidèle lecteur et que la bienveillance de Marc Bloch avait jadis ouvertes à l'un de mes premiers articles ?

Depuis Cinquante Ans, nous assistons à la découverte, plus encore à l'exaltation du Baroque. Considéré encore au début du XXe siècle comme un style, il représentait la dernière forme, mais décadente, de l'art de la Renaissance. Par un véritable coup de théâtre, l'appréciation esthétique de plus en plus favorable de quelques œuvres, — particulièrement en sculpture et en architecture, — a fait peu à peu du Baroque l'art dominant, créateur, des XVIIe et XVIIIe siècles européens. Le voilà enfin, aujourd'hui, l'un des deux pôles de la création dans l'art, voire dans la vie elle-même ; l'autre pôle, le Classique, étant le pôle négatif, entendez l'académisme rigide. Le Baroque donc : rien moins que le génie, la création, la liberté de l'inspiration et de la forme, voilà beaucoup d'honneurs ! Mais, à ce jeu, le XVIIe siècle, jadis siècle classique, devient siècle baroque ; d'où un renversement spectaculaire des valeurs et du rôle réciproque des différentes notions.

Résumé Ce texte étudie la résurgence du baroque dans la mode actuelle et la met en relation avec la théorie sociologique postmoderne de Michel Maffesoli. Il en repère les manifestations dans les arts et la littérature et définit la baroquisation de la société comme un aspect de la stylisation caractéristique de la postmodernité.

U 18. stoljeću u Zadru preuređivane su mnoge crkve u duhu baroka. Materijala ima mnogo, na koji dosad nije bila obraćana pažnja. U ovom radu se osvjetljava rad dvojice prota altarista u tom vremenu i piodnin. Prvi od njih, Michiel Coste, otvorio je u Ninu svoju oltarsku radio- nicu i radio na zadarskom području 28 godina (1752—1780). Za sadu poznajemo njegova djela: oltar sv. Sakramenta u Katedrali u Pagu, krstionicu za istu crkvu, oltare sv. Dominika i sv. Vinka za domlnikam- sku crkvu u Zadru te oltar sv. Roka za župnu crkvu sela Bibinje. Drugi majstor, Gasparo Albertini, poznat je od ranije a sada su otkrivana 3 nova djela: oltar sv. Valentina za katedralu u Pagu, tabernakui za crkvu sela Ddnjiiške i tabernakui za orkvu u Kolanu (sve na Pagu).