Les biens communaux en France
In: Les propriétés collectives face aux attaques libérales (1750-1914), S. 139-156
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In: Les propriétés collectives face aux attaques libérales (1750-1914), S. 139-156
In: Etudes rurales: anthropologie, économie, géographie, histoire, sociologie ; ER, Band 67, Heft 1, S. 71-84
ISSN: 1777-537X
Les états d'Artois désiraient faire du partage des biens communaux une réforme agraire qui satisferait en partie la faim de terres de la petite paysannerie et désamorcerait la crise sociale dans les campagnes. Entrepris à partir de 1770, le partage connut en quelques années de réels succès, essentiellement dans la partie orientale de la province, déjà d'économie « flamande ». Mais à partir de 1779, la politique plus autoritaire des états s'est heurtée à une opposition obstinée des communautés, motivée par la perte des terrains de parcours pour le bétail, le refus de la bourgeoisie des gros fermiers de participer à une opération qui mettait en question ses privilèges, mais surtout par le sentiment que le partage profitait davantage aux seigneurs qui pouvaient généraliser le droit de triage.
In: Annales historiques de la Révolution française, Band 247, Heft 1, S. 71-94
In: Études rurales: anthropologie, économie, géographie, histoire, sociologie ; ER, Band 67, S. 71-84
ISSN: 0014-2182
In: Etudes rurales: anthropologie, économie, géographie, histoire, sociologie ; ER, Band 117, Heft 1, S. 139-158
ISSN: 1777-537X
Communal property in the Briangon area during the 18th and 19th centuries
The Briançon area in the Alps managed to keep 80% of its land as property of the communes, whereas, everywhere else in France during the 18th and 19th centuries, the collective use of land declined or vanished. This resistance apparently had to do with : the strong cohesion of rural communities made up of small landowners ; the latter's attachment to using land collectively for their herds ; widespread literacy ; and an openness toward the outside world, which has made communities dynamic and apt to defend themselves.
In: Histoire & Sociétés Rurales, Band 1, Heft 1, S. 119-140
Les luttes intenses autour des biens communaux sont reconnues mais l'analyse du comportement des paysans n'a donné lieu à aucune synthèse. Celle-ci se heurte à l'imprécision et à la subjectivité de sources abondantes ainsi qu'à la grande diversité des situations régionales en France. Les historiens, comme les hommes du XIXe siècle, ont trop exclusivement essayé d'expliquer l'attachement des usagers par les motivations économiques et sociales, ou même par une attitude archaïque. L'article suggère de mieux prendre en considération un autre aspect : les communaux sont un moyen d'identification de la communauté.
In: Les propriétés collectives face aux attaques libérales (1750-1914), S. 79-97
In: Études rurales, Band 36, Heft 1, S. 7-36
In: Histoire de la France aux XIXe et XXe siècles 46
In: Revue d'histoire moderne et contemporaine, Band n o 53-1, Heft 1, S. 115-131
ISSN: 1776-3045
Si l'historiographie allemande des réformes agraires aux XVIIIe et XIXe siècles se concentre surtout sur les progrès effectués par l'individualisme agraire, elle néglige assez largement le rôle décisif joué par les communautés rurales dans ce processus. Pour mieux le comprendre, il convient tout d'abord d'analyser l'usage des biens communaux dans le système économique traditionnel. Ces terres ne servaient pas seulement de pâtures.Un certain nombre étaient également exploitées individuellement par des membres de la communauté, qui s'y livraient à une culture ou une horticulture plus intensives. En outre, les premiers partages de communaux ont été entrepris à l'initiative des communautés rurales elles-mêmes. L'État n'est devenu le promoteur principal des partages qu'à la fin du XVIIIe siècle. Mais du coup, la finalité des réformes a changé, visant désormais à abolir le système d'open field traditionnel. Les communautés ont eu des réactions très différentes selon les situations économiques et les rapports de forces locaux. Pour mieux comprendre le déroulement des partages de communaux et leurs conséquences dans les différentes régions, il faut donc analyser les intérêts spécifiques des divers groupes sociaux au sein des communautés. Ces réformes, par ailleurs, n'ont pas mis un terme à l'histoire des communautés et des biens communaux.
In: Les propriétés collectives face aux attaques libérales (1750-1914), S. 99-118
In: Collection de documents inédits sur l'histoire économique de la révolution française
In: Annales historiques de la Révolution Française, Band 339, Heft 1, S. 17-34
ISSN: 1952-403X
Serge Aberdam, The Vote on the Constitution and the Division of the Commons : Two Opportunities for Female Participation in 1793
An appraisal of all the parliamentary debates surrounding female suffrage in the spring and summer of 1793 provides an incentive to scrutinize the practical involvement of women in the two major opportunities they were given, i. e. the popular vote on the Constitution of 1793 and especially local implementation of the division of the common lands. The specialised literature on the latter subject has tended generally to neglect the position of women and their participation, legally enacted as from 10 June. Historians are urged to investigate the subject further, since it can shed quite vivid light on female civic awareness, at least in 1793.
In: Annales historiques de la Révolution Française, Heft 339, S. 17-34
ISSN: 1952-403X