Globalisation and Conceptual Biodiversity
In: Bulletin de la Classe des lettres et des sciences morales et politiques, Band 18, Heft 7, S. 295-305
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In: Bulletin de la Classe des lettres et des sciences morales et politiques, Band 18, Heft 7, S. 295-305
In: 2016; Symposium de l'Académie d'Agriculture de France & de la Commission Européenne. Lancement en France du 'Global Soil Biodiversity Atlas, Paris, FRA, 2016-11-28-
Les sols représentent l'épiderme vivant de la planète qui supporte la production d'aliments, de fibre et de bois, qui purifie l'eau et l'air, contribuant ainsi à la santé humaine. Les organismes du sol, allant des bactéries et protistes microscopiques aux vers de terre, coléoptères et taupes, remplissent des tâches essentielles, dans les écosystèmes naturels et anthropisés, qui rendent possible la vie sur Terre. Ces organismes représentent des acteurs-clé des transformations des nutriments et de leurs cycles ; ils impactent la décomposition et la dynamique de la matière organique dans les sols, le stockage du carbone dans le sols et l'émission de gaz à effet de serre ; les interactions symbiotiques des champignons mycorhiziens et des bactéries fixatrices d'azote avec les plantes promeuvent le niveau et l'efficacité de la nutrition des plantes ; les prédateurs et antagonistes des ravageurs et agents phytopathogènes assurent une protection biologique des plantes, certains organismes du sol sont de plus capables de stimuler les réactions de défense des plantes contre ces ravageurs et pathogènes, l'ensemble de ces interactions contribuant à la santé des plantes. Malheureusement, la remarquable biodiversité des sols est soumise à des pressions majeures du fait de la gestion parfois inappropriée des sols. En réponse aux challenges urgents associés à la gestion durable des sols et à la préservation de la vie dans ces sols, une action collective s'est mise en place. Elle mobilise des chercheurs dans des domaines variés et complémentaires. La publication du premier atlas mondial de la biodiversité des sols 'Global Soil Biodiversity Atlas' représente une première réalisation remarquable de cette action collective. Le 'Global Soil Biodiversity Atlas' paru en mai 2016 est le résultat d'un effort collaboratif entre le 'Joint Research Centre' de la Commission Européenne et l'initiative mondiale de biodiversité des sols 'Global Soil Biodiversity Initiative'. Il présente pour la première fois une vue globale de la biodiversité des sols qu'ils soient soumis ou non à l'action humaine. L'Atlas représente un effort scientifique international majeur comprenant la contribution de plus de 120 experts issus de 26 pays différents. Les progrès rapides dans le développement de nouvelles technologies d'analyse du vivant, en particulier dans le domaine de la biologie moléculaire, mais également les nouvelles technologies de l'information et de la communication ont facilité l'effort collectif qui a conduit à la réalisation du 'Global Soil Biodiversity Atlas'. Cependant, cet Atlas serait resté incomplet sans l'apport de collaborations globales qui ont permis l'émergence de nouvelles synthèses et analyses de l'importance des organismes du sol à la surface du globe. Les huit chapitres de l'Atlas couvrent tous les aspects de la biodiversité des sols, allant de la taxonomie, la distribution géographique, les services écosystémiques, les menaces, les interventions et politique de gestion des sols en relation avec la biodiversité. L'ouvrage a été conçu pour s'adresser à un large public, aux politiciens mais également aux chercheurs et techniciens. Plus de 800 images, plus de 50 cartes et des centaines d'encadrés conduisent le lecteur au travers un voyage fantastique au coeur de la vie des sols. Cet Atlas a pour ambition de contribuer à rendre chacun et chacune conscient de l'importance et de la beauté de organismes vivants dans le sol et d'attirer l'attention et le respect qu'ils méritent. Ce symposium a pour objectif le lancement en France du 'Global Soil Biodiversity Atlas'. Cela représente une occasion unique de présenter des initiatives européenne et mondiale relatives à la biodiversité des sols et d'illustrer les avancées de connaissances, de stratégies d'études et de gestion durable des sols en relation avec leur biodiversité dans des environnements variés par des experts européens et mondiaux, dont certains ont contribué à l'Atlas. Titre en anglais : Launch in France of the Global Soil Biodiversity Atlas
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Payments for ecosystem services could be a mean to increase the maintenance and provision of ecosystem services, which otherwise would provide a too low return to forest landowners. This paper examines the recent experience from applying bidding sytems for forest biodiversity, in Finland. The Finnish Metso programme is an example of voluntary bidding systems, which are mediated by the government and are capable to encourage participation of conservation-minded forest landowners.
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The decade 2000 saw confirming, not only at the semantic but also operational level, the long-sustainable forest management. Following the Grenelle of the environment, an agreement was concluded between the foresters and FNE, established on the principle of the multifeature of the French forest, with two concomitant objectives, from consideration strengthened by the biodiversity and by the implementation of an active forest management allowing to supply to the society more wood material and renewable source of energy. This agreement also makes reference to joint territorial declensions, to initiative of the elected representatives, to fault the forest charters of territory, or professionals of the forest upstream, through the plans of development of massif. The big national orientations must be translated, understood and adapted indeed to the closest to the ground. This new dynamics echos the development of the certification, as well by surfaces members as by the process of dialogue which it favors between the various actors who feel concerned by the forest and its management. The foresters and the stakeholders so share the big objectives of forest policy, even if some regrets appear in front of demands of intensification of protection. Indeed, the documents of management, approved by the State, synthesize all the elements concurrent in the implementation of a sustainable management, without that it is a priori necessary need to turn to other tools, so as to recognize their role integrator. This article tries, having brushed certain evolutions of the forest management, having to show the importance of the dialogue and the necessary recognition of the services returned by the forest and the foresters, for decade to come. ; La décennie 2000 a vu se confirmer, non seulement au niveau sémantique mais aussi opérationnel, la gestion forestière durable. Dans la foulée du Grenelle de l'environnement, un accord a été conclu entre les forestiers et FNE, fondé sur le principe de la multifonctionnalité de la forêt française, avec deux objectifs concomitants, de prise en compte renforcée de la biodiversité et de mise en oeuvre d'une gestion forestière active permettant de fournir à la société plus de bois matériau et source d'énergie renouvelable. Cet accord fait aussi référence à des déclinaisons territoriales concertées, à l'initiative des élus, au travers des chartes forestières de territoire, ou des professionnels de l'amont forestier, au travers des plans de développement de massif. Les grandes orientations nationales doivent en effet être traduites, comprises et adaptées au plus proche du terrain. Cette nouvelle dynamique fait écho au développement de la certification, aussi bien par les surfaces adhérentes que par le processus de concertation qu'elle favorise entre les différents acteurs qui se sentent concernés par la forêt et sa gestion. Les forestiers et les parties prenantes partagent ainsi les grands objectifs de politique forestière, même si quelques regrets émergent face à des demandes de renforcement de protection. En effet, les documents de gestion, approuvés par l'État, synthétisent l'ensemble des éléments concourant à la mise en oeuvre d'une gestion durable, sans qu'il soit a priori besoin de recourir à d'autres outils, sauf à ne pas reconnaître leur rôle intégrateur. Cet article essaie, après avoir brossé certaines évolutions de la gestion forestière, de montrer l'importance du dialogue et de la reconnaissance nécessaire des services rendus par la forêt et les forestiers, pour la décennie à venir.
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In: Nature and environment 143
the Caravelle Natural Reserve, on the island of Martinique (France), has an exceptional biological wealth, linked to the tropical environment and the variety of vegetation stages between the savannas and dense forest. Many rare and endangered animal and plant species are represented there. The management plan for this reserve includes measures to protect species and biotopes and limit anthropogenic pressure, as well as a proactive policy of reintroducing missing tree species and strengthening populations of rare species. Plantations of climatic structuring species, resistant to cyclones, will ensure the stability of forest stands in the long term. The maintenance of savannas by controlled grazing simultaneously allows for the preservation of open and transitial media species. ; La Réserve naturelle de la Caravelle, sur l'île de la Martinique (France), présente une exceptionnelle richesse biologique, liée au milieu tropical et à la variété des stades d'évolution de la végétation entre les savanes pâturées et la forêt dense. De nombreuses espèces animales et végétales rares et menacées y sont représentées. Le plan de gestion de cette réserve prévoit des mesures de protection des espèces et des biotopes et de limitation de la pression anthropique, mais aussi une politique volontariste de réintroduction d'espèces arborées disparues et de renforcement des populations d'espèces rares. Des plantations d'espèces climaciques structurantes, résistantes aux cyclones, permettront à long terme d'assurer la stabilité des peuplements forestiers. L'entretien de savanes par le pâturage contrôlé permet simultanément la sauvegarde des espèces de milieux ouverts et transitiels.
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International audience ; Biodiversity issues are becoming more and more important in our society with different discourses : popularisation speeches, political speeches, speeches of the European institutions, press speeches and through the speeches on the internet (sites, blogs.) and on social networks.In this analysis, I am focusing on some lexicological aspects of the word « biodiversity » which is a neologism and then a 'new word'. This neologism comes from an atypical formation with the splinter bio-.Then, I present the diffusion of the concept in different discursive spheres. We could speak of "spheres of language activity" in which the word "biodiversity" doesn't always receive the same meaning. I notice that citizens are using said concept to defend it on social networks, particularly with the hashtag #biodiversity. ; Les enjeux de la biodiversité sont de plus en plus prégnants dans notre société et la diffusion de ces préoccupations passent par une large palette de discours, discours de vulgarisation scientifique, discours politiques, discours des institutions européennes, discours de presse et par les discours présents sur internet (sites, blogs…) et sur les réseaux sociaux.Dans cette contribution, j'analyse quelques aspects lexicologiques autour de biodiversité, néologisme puis mot nouveau entraînant dans son sillage une réflexion sur les procédés de créativité lexicale d'aujourd'hui. Ce néologisme issu d'une formation atypique, la fracto-composition permet à un fracto-morphème bio- d'entrer dans la construction de nouveaux mots ; on réalise ainsi un retour épistémologique sur les phénomènes de créativité lexicale contemporains en passant des notions d'éléments à celles de formants, de fracto-morphèmes ou encore de fracto-lexèmes.Puis, je présente la diffusion du concept dans différentes sphères discursives. Les préoccupations majeures mises en œuvre autour de la biodiversité touchent tous les intervenants de la société d'où une diffusion dans des aires discursives extrêmement variées. On pourrait ...
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International audience ; Biodiversity issues are becoming more and more important in our society with different discourses : popularisation speeches, political speeches, speeches of the European institutions, press speeches and through the speeches on the internet (sites, blogs.) and on social networks.In this analysis, I am focusing on some lexicological aspects of the word « biodiversity » which is a neologism and then a 'new word'. This neologism comes from an atypical formation with the splinter bio-.Then, I present the diffusion of the concept in different discursive spheres. We could speak of "spheres of language activity" in which the word "biodiversity" doesn't always receive the same meaning. I notice that citizens are using said concept to defend it on social networks, particularly with the hashtag #biodiversity. ; Les enjeux de la biodiversité sont de plus en plus prégnants dans notre société et la diffusion de ces préoccupations passent par une large palette de discours, discours de vulgarisation scientifique, discours politiques, discours des institutions européennes, discours de presse et par les discours présents sur internet (sites, blogs…) et sur les réseaux sociaux.Dans cette contribution, j'analyse quelques aspects lexicologiques autour de biodiversité, néologisme puis mot nouveau entraînant dans son sillage une réflexion sur les procédés de créativité lexicale d'aujourd'hui. Ce néologisme issu d'une formation atypique, la fracto-composition permet à un fracto-morphème bio- d'entrer dans la construction de nouveaux mots ; on réalise ainsi un retour épistémologique sur les phénomènes de créativité lexicale contemporains en passant des notions d'éléments à celles de formants, de fracto-morphèmes ou encore de fracto-lexèmes.Puis, je présente la diffusion du concept dans différentes sphères discursives. Les préoccupations majeures mises en œuvre autour de la biodiversité touchent tous les intervenants de la société d'où une diffusion dans des aires discursives extrêmement variées. On pourrait parler de « sphères d'activités langagières » dans lesquelles le mot « biodiversité » ne reçoit pas toujours les mêmes valeurs. On a vu par exemple que le mot employé par les biologistes devient plus flou lorsqu'il se diffuse dans le discours institutionnel. Cette diffusion est tellement large que les citoyens s'emparent du concept pour le défendre sur les réseaux sociaux, notamment avec le hashtag #biodiversité.
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In: ESSACHESS - Journal for Communication Studies, Band 7, Heft 1, S. 93-106
This paper considers the social and scientific requirements for a citizen science monitoring programme on biodiversity in Arcachon Bay (France). The sociological study reveals tensions between different conceptions of what a citizen science programme should be: a means for storing oriented-data; a new way to co-create scientific knowledge; a political communication tool; a way to develop citizen stewardship; or a place for expressing activist environmental demands. Citizen science programmes also tend to reveal tensions between participatory governance and classical management of environmental issues. Despite a seeming consensus amongst actors on biodiversity conservation, in practice contests over different citizen science conceptions have the potential to re-define environmental issues, to re-specify relationships between science and society and outline new management priorities.
The CIRCULATION of subjects and concepts is an important aspect of my current research on biodiversity management, a thesis provisionally entitled: "Analysis of ways of building knowledge in the management of Malagasy biodiversity: for a useful, usable and sustainable science". Strongly linked to interculturality and globalization, circulation contributes to sweep the borders, making the issue of nature management even more complex: the management of Malagasy endemic species now exceeds national competences, it is also a international concern. Several NGOs, scientists, local actors are joining hands to "save" these species from extinction. This poster aims to schematize the different objects, concepts, politics, humans, non-humans, . that CIRCULATE in terms of biodiversity, while demonstrating the tensions that arise from these back and forth. "Circulation" is sometimes very obvious, like endemic species such as Angonoka turtles that are trafficked from one country to another. It can also be more abstract, but generates no less tensions, like the circulation of the different concepts like "community management", "sustainable development" which cross various layers while moving from one level to another (international, national, local) but subject to different interpretations. ; La CIRCULATION des matières et des concepts est un aspect important dans la recherche que j'effectue actuellement sur la gestion de la biodiversité, thèse provisoirement intitulée:" Analyse des modes de construction de connaissances dans la gestion de la biodiversité malgache : pour une science utile, utilisable et durable ». Fortement liée à l'interculturalité et à la mondialisation, la circulation contribue au gommage des frontières, complexifiant d'un cran la question de la gestion de la nature : la gestion des espèces endémiques malgaches dépasse désormais les compétences nationales, c'est également une préoccupation internationale. Plusieurs ONG, scientifiques, acteurs locaux se donnent la main pour « sauver » ces espèces de l'extinction. Ce poster a pour but de schématiser les différents objets, concepts, politique, humains, non-humains, …qui CIRCULENT en matière de biodiversité, tout en démontrant les tensions qui naissent de ces va-et-vient. La « circulation » est parfois très évidente, à l'exemple des espèces endémiques comme les tortues Angonoka qui sont trafiquées d'un pays à l'autre. Elle peut également être plus abstraite, mais n'en génère pas moins de tensions, à l'exemple de la circulation des différents concepts comme « la gestion communautaire », « développement durable » qui traversent diverses couches en circulant d'un niveau à l'autre (international, national, local) mais sujets à différentes interprétations à mesure qu'ils voyagent, et donc d'applications très diversifiées. Ce poster démontre l'importance de la circulation et donc de l'interculturalité dans la gestion de la biodiversité. Traiter cette question constitue une étape importante dans le déroulement de ma recherche qui tente d'analyser la gestion de la biodiversité malgache, dans l'objectif de proposer ensuite une ligne de réflexion pour une gestion plus adaptée en tenant compte des spécificités culturelles et des types de connaissances capitalisables pour y aboutir.
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The authors base themselves on findings in respect of recent global warming (French Academy of Sciences) and the outlook that warming will continue in the 21st century (IPCC). They detail the consequences to be expected for plant biodiversity in forests as a result of anticipated warming, and depending on whether the changes in climate will be sudden or gradual. They underscore the fact that communities that are organised on the "niche" model will react differently to those that follow the "selection" model. They go on to examine the probable consequences of anticipated climate change for forest management. In the short term, maintenance of a high level of genetic diversity in forest stands (both at the intra- and inter-specific levels) appears to enlist a consensus. In the long term, resorting to "assisted migration" of forest tree provenances towards higher altitudes or latitudes may be inevitable, providing it is carefully thought out. Finally, the article deals with the consequences to be expected in the area of policy and measures of biodiversity conservation in forests. The static approach to conservation currently in force may lose relevance and an in-depth revision of several networks may hence become necessary ("Natura 2000" zones, protected sites, natural reserves, biotopes). It appears crucial in the future to adopt a conservation strategy that incorporates vegetation dynamics and assigns a greater role to ecological engineering. The article ends by a raising a number of considerations and recommendations relating to public biodiversity research and conservation policies. ; Les auteurs se fondent sur le constat d'un réchauffement récent du climat (Académie des Sciences) et sur la perspective d'une poursuite de ce réchauffement au cours du XXIe siècle (GIEC). Ils explicitent les conséquences à attendre sur la biodiversité végétale présente en forêt de ce réchauffement attendu, selon que les changements du climat seront brutaux ou progressifs. Ils soulignent que les communautés organisées conformément au modèle « de niche » réagiront différemment de celles correspondant au modèle « de sélection ». Ils examinent ensuite les conséquences probables du changement climatique attendu pour la gestion forestière ; à court terme, le maintien d'une diversité génétique élevée dans les peuplements forestiers (aux deux niveaux intraspécifique et interspécifique) semble recueillir un consensus ; pour faire face au long terme, le recours à la « migration assistée » des provenances d'arbres forestiers, vers les plus hautes altitudes ou latitudes, pourrait être inévitable, en prenant soin de bien la raisonner. L'article aborde enfin les conséquences à attendre en matière de politique et de dispositifs de conservation de la biodiversité en forêt. La conservation statique actuellement en vigueur pourrait perdre de sa pertinence, et par voie de conséquence la révision en profondeur de plusieurs réseaux pourrait s'avérer nécessaire (zones « Natura 2000 », sites classés, réserves naturelles, biotopes). À l'avenir, l'adoption d'une stratégie de conservation intégrant la dynamique de la végétation, et faisant une plus large place au génie écologique, semble indispensable. L'article se conclut par quelques considérations et recommandations en matière de politique publique de recherche et de conservation de la biodiversité.
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In order to prove the high level of biodiversity in the French forests, public authorities decided to choose dead wood volume as a referential indicator in 2011. This choice resulted from a long scientific and sociopolitical process that has elevated lack of deadwood – yet traditionally ignored by forest stakeholders – as an environmental public issue. After a moment of confusion, tests, and argumentative construction to catch decision makers' attention, scientists finally proved the importance of dead wood for biodiversity thanks to an intense work of categorization and objectification. Although the scientific community has succeeded in elevating dead wood as a key indicator of biodiversity, this status is continuously under the threats of scientific advances. Taking into account the diversity of dead wood logs seems indeed more interesting than measuring the volume alone. Likewise, innovative metric processes such as AND barcoding provide more precise information on saproxylic biodiversity than the volume of dead wood that could appear as an outdated metrics. Nevertheless other factors such as data collection costs, practicability of implementation, and communicability towards forest managers, may convince public authorities to keep dead wood volume as a referential indicator. The double status of deadwood which is simultaneously a handy and stable indicator for forest management and also an on-going research object, may evolve significantly according to the scientific and political choices that will be made in the next decade. ; Pour témoigner de la biodiversité des forêts françaises, les autorités publiques ont retenu en 2011 le volume de bois mort comme un indicateur de référence. Ce choix résulte d'un long processus de mise en problème public d'un objet longtemps ignoré des acteurs du monde forestier. Après une phase de trouble, d'épreuve et de construction d'une argumentation susceptible de retenir l'attention des décideurs publics, un intense travail de catégorisation et d'objectivation a permis de ...
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Gathered under the term "economic instruments" – or market-base instruments -, mechanisms for ecological compensation and payments for environmental services have established themselves as the essential tool for the biodiversity and ecosystem protection policies. Built around a plurality of principles (polluter pays principle, beneficiary pays principle, etc.) and concepts (ecosystem services, natural capital, etc.) largely influenced by economical approaches of biodiversity and ecosystems, these two instruments characterize the oncoming of a new take on environmental policies. The study reveals the plurality of judicial links that unite ecological compensation and payments for environmental services. Sometimes close together, sometimes distinguishable, these mechanisms are, in fine, both sides of a same coin. The use of payments for environmental services, as ecological compensation, appears however as a preoccupying orientation, likely to deflect this instrument from its purpose. In spite of their theoretical virtues, the efficiency of ecological compensation mechanisms and payments for environmental services for the protection of biodiversity turns out to be questionable, justifying a reinforcement and more consistency in their legal framework. ; Regroupés sous le vocable d'« instruments économiques » – ou instruments de marché (market-based instrument) –, les mécanismes de compensation écologique et de paiements pour services environnementaux se sont imposés comme des instruments incontournables des politiques de protection de la biodiversité et des écosystèmes. Articulés autour d'une pluralité de principes (principe pollueur-payeur, principe bénéficiaire-payeur, etc.) et de concepts (services écosystémiques, capital naturel, etc.) largement influencés par les approches économiques de la biodiversité et des écosystèmes, ces deux instruments caractérisent l'émergence d'une nouvelle approche des politiques environnementales. L'étude révèle la pluralité des liens juridiques qui unissent la compensation ...
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Gathered under the term "economic instruments" – or market-base instruments -, mechanisms for ecological compensation and payments for environmental services have established themselves as the essential tool for the biodiversity and ecosystem protection policies. Built around a plurality of principles (polluter pays principle, beneficiary pays principle, etc.) and concepts (ecosystem services, natural capital, etc.) largely influenced by economical approaches of biodiversity and ecosystems, these two instruments characterize the oncoming of a new take on environmental policies. The study reveals the plurality of judicial links that unite ecological compensation and payments for environmental services. Sometimes close together, sometimes distinguishable, these mechanisms are, in fine, both sides of a same coin. The use of payments for environmental services, as ecological compensation, appears however as a preoccupying orientation, likely to deflect this instrument from its purpose. In spite of their theoretical virtues, the efficiency of ecological compensation mechanisms and payments for environmental services for the protection of biodiversity turns out to be questionable, justifying a reinforcement and more consistency in their legal framework. ; Regroupés sous le vocable d'« instruments économiques » – ou instruments de marché (market-based instrument) –, les mécanismes de compensation écologique et de paiements pour services environnementaux se sont imposés comme des instruments incontournables des politiques de protection de la biodiversité et des écosystèmes. Articulés autour d'une pluralité de principes (principe pollueur-payeur, principe bénéficiaire-payeur, etc.) et de concepts (services écosystémiques, capital naturel, etc.) largement influencés par les approches économiques de la biodiversité et des écosystèmes, ces deux instruments caractérisent l'émergence d'une nouvelle approche des politiques environnementales. L'étude révèle la pluralité des liens juridiques qui unissent la compensation ...
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Gathered under the term "economic instruments" – or market-base instruments -, mechanisms for ecological compensation and payments for environmental services have established themselves as the essential tool for the biodiversity and ecosystem protection policies. Built around a plurality of principles (polluter pays principle, beneficiary pays principle, etc.) and concepts (ecosystem services, natural capital, etc.) largely influenced by economical approaches of biodiversity and ecosystems, these two instruments characterize the oncoming of a new take on environmental policies. The study reveals the plurality of judicial links that unite ecological compensation and payments for environmental services. Sometimes close together, sometimes distinguishable, these mechanisms are, in fine, both sides of a same coin. The use of payments for environmental services, as ecological compensation, appears however as a preoccupying orientation, likely to deflect this instrument from its purpose. In spite of their theoretical virtues, the efficiency of ecological compensation mechanisms and payments for environmental services for the protection of biodiversity turns out to be questionable, justifying a reinforcement and more consistency in their legal framework. ; Regroupés sous le vocable d'« instruments économiques » – ou instruments de marché (market-based instrument) –, les mécanismes de compensation écologique et de paiements pour services environnementaux se sont imposés comme des instruments incontournables des politiques de protection de la biodiversité et des écosystèmes. Articulés autour d'une pluralité de principes (principe pollueur-payeur, principe bénéficiaire-payeur, etc.) et de concepts (services écosystémiques, capital naturel, etc.) largement influencés par les approches économiques de la biodiversité et des écosystèmes, ces deux instruments caractérisent l'émergence d'une nouvelle approche des politiques environnementales. L'étude révèle la pluralité des liens juridiques qui unissent la compensation écologique et les paiements pour services environnementaux. Tantôt rapprochés, tantôt distingués, ces mécanismes s'imposent, in fine, comme les deux faces d'une même pièce. L'utilisation des paiements pour services environnementaux, à des fins de compensation écologique, apparaît toutefois comme une orientation préoccupante de nature à détourner cet instrument de son objet. En dépit de leurs vertus théoriques, l'efficacité des mécanismes de compensation écologique et de paiements pour services environnementaux pour la protection de la biodiversité se révèle discutable, justifiant un renforcement et une mise en cohérence de leur cadre juridique.
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