Regulating Political Parties provides a novel and valuable contribution to the existing literature on political parties by discussing the various dimensions of party law and regulation, in Europe and other regions of the world. By bringing together international experts from the disciplines of law and political science, this volume addresses from an interdisciplinary and comparative point of view what has long been a notable lacuna in the study of political parties.
L'élection présidentielle du 22 avril 2007 et le scrutin législatif qui l'a suivie ont été une terrible désillusion pour Jean-Marie Le Pen et le Front national (FN). Après avoir dominé l'agenda politique et médiatique durant les années quatre-vingt-dix et créé une secousse inédite dans le système politique lors des élections présidentielles de 2002, le FN était ramené à une expression électorale et un poids politique extrêmement modestes. Ce résultat, en phase avec le mouvement de déclin observé dans les années 2000, est confirmé au scrutin municipal de 2008 où l'extrême droite française est évanescente. D'aucuns évoquent alors la fin sans gloire de Jean-Marie Le Pen et de son parti. À la veille des élections présidentielles et législatives de 2012, la présentation et le regard sont pourtant tout autres. En janvier 2011, Marine Le Pen a « hérité » de la présidence du parti ; trente-neuf ans après l'accession de son père à cette même présidence. Le Front national a opéré une percée aux élections cantonales du printemps 2011 et les enquêtes d'opinion créditent Marine Le Pen de scores oscillant entre 15 et 20% des intentions de vote pour le premier tour de la présidentielle. Après le pain noir, le pain blanc ? Les choses sont indubitablement plus nuancées. Dans un environnement européen où l'extrême droite a (re)trouvé des couleurs dans certains États, une nouvelle analyse approfondie du phénomène frontiste s'imposait, tant il est vrai que le déclin politico-électoral de la deuxième moitié des années 2000 avait asséché les recherches consacrées au Front national. L'ouvrage, qui rassemble des contributions de spécialistes réputés de l'extrême droite française, retrace et analyse tour à tour l'histoire du Front national, les rapports du FN à l'extrême droite européenne, le modèle organisationnel et militant du parti, ses axes idéologiques et programmatiques, de même que son implantation électorale et la question des alliances politico-électorales. Enfin, trois zones de force du Front national, dissemblables dans leur profil, sont très finement observées : le Nord-Pas-de-Calais, l'Alsace et Provence-Alpes-Côte d'Azur.
In What's Left of the Left, distinguished scholars of European and U.S. politics consider how center-left political parties have fared since the 1970s. They explore the left's responses to the end of the postwar economic boom, the collapse of the Soviet Union, the erosion of traditional party politics, the expansion of market globalization, and the shift to a knowledge-based economy. Their comparative studies of center-left politics in Scandinavia, France, Germany, southern Europe, post–Cold War Central and Eastern Europe, the United Kingdom, and the United States emphasize differences in the goals of left political parties and in the political, economic, and demographic contexts in which they operate. The contributors identify and investigate the more successful center-left initiatives, scrutinizing how some conditions facilitated them, while others blocked their emergence or limited their efficacy.
Depuis un quart de siècle, plusieurs partis d'extrême droite ou de la droite populiste ont opéré une percée dans leur système politique national : le Front national en France, le FPÖ en Autriche, le parti du progrès en Norvège et au Danemark, le parti populaire danois, le parti national slovaque, le Mouvement social italien-Alliance nationale, la Ligue du nord, les Republikaner, le NPD et la DVU en Allemagne, la Liste Pim Fortuyn et le parti de la Liberté aux Pays-Bas, Ataka en Bulgarie, le parti populaire de la Grande Roumanie, le Vlaams Belang et le Front national en Belgique, l'Union démocratique du Centre en Suisse, LAOS en Grèce… Au surplus, un fait politique nouveau s'est imposé ces dernières années : outre la progression électorale et politique observée par nombre de ces partis, plusieurs formations d'extrême droite ont accédé aux responsabilités gouvernementales ou ont soutenu des gouvernements de l'extérieur. Par delà les riches travaux consacrés aux développements des partis d'extrême droite, il s'imposait donc d'analyser les conditions et les conséquences de cette nouvelle donne. Tel est l'angle d'approche de cet ouvrage, qui réunit des contributions des meilleurs spécialistes de la question. La réflexion porte sur la vie et les choix internes de ces partis. Souhaitent-ils accéder au pouvoir ? Cette question suscite-t-elle des débats difficiles ? Observe-t-on un processus de modération quand ces formations rentrent au gouvernement ? Les militants endossent-ils ce choix ? Le parti est-il sanctionné ou conforté aux élections suivantes ?. Mais elle se fixe aussi sur les dimensions extérieures à ces formations. Les thèmes portés par les partis d'extrême droite percolent-ils chez les partis démocratiques ? L'apport de l'extrême droite est-il marquant sur certains thèmes qui lui sont chers ? Embrasser l'extrême droite est-ce mieux l'étouffer ? . A partir d'études de cas et d'approches comparées, l'ouvrage fournit des réponses inédites à ces questions contemporaines.
Depuis une vingtaine d'années, le fait régional et l'action régionale semblent s'être fortement développés en Europe. La promotion de l'Europe des régions a été sur le devant de la scène dans la conclusion de nouveaux traités jalonnant la construction européenne depuis quinze ans. Et, de manière emblématique, a été établi un Comité des régions. Celui-ci reste à ce jour doté d'une influence formelle modeste mais son établissement atteste d'un intérêt renouvelé pour l'échelon régional, quand bien même celui-ci recouvre des réalités différentes dans les États membres de l'Union européenne. En parallèle à cette affirmation du fait régional, des mouvements et des partis de revendication régionaliste ont marqué les esprits par leur percée dans certains Etats. En Grande-Bretagne, en France, en Espagne ou en Italie, pour ne citer que quelques exemples, des partis régionalistes ont fait la une par leurs performances électorales et politiques, ou par leur propos : songeons au parti nationaliste basque, au Sinn Fein, à la Ligue du Nord, au Vlaams Belang, ou au parti national écossais. L'objet du livre est d'analyser l'essence de ces partis régionalistes, d'examiner leurs rôles et leurs performances dans les sociétés européennes, de questionner la nouveauté du phénomène et d'étudier dans quelle mesure ils appartiennent à une même famille. Ce travail est réalisé avec la contribution de plusieurs des meilleurs spécialistes de ces problématiques en Europe.
This book provides a complete overview of political parties in France. The social and ideological profiles of all the major parties are analysed chapter by chapter, highlighting their principal functions and dynamics within the system. This examination is complemented by analyses of bloc and system features, including the pluralist left, Europe, and the ideological space in which the parties operate. In particular, the book addresses the impressive capacity of French parties and their leaders to adapt themselves to the changing concerns of their electorates and to a shifting institutional context. Contrary to the apparently fragmentary system and increasingly hostile clashes between political personalities, the continuities in the French political system seem destined to persist. Drawing on the expertise of its French and British contributors, 'The French party system' forms a benchmark study of the state of party politics in France. It will be an essential text for all students of French politics and parties, and for students of European politics more generally.
The Conservatives in crisis provides a timely and important analysis of the Conservative Party's spell in opposition following the 1997 general election. It includes chapters by leading academic experts on the party and commentaries by three senior Conservative politicians: Lord Parkinson, Andrew Lansley MP and Ian Taylor MP. Having been the dominant force in British politics in the twentieth century, the Conservative Party suffered its heaviest general election defeats in 1997 and 2001. This book explores the party's current crisis and assesses the Conservatives' failure to mount a political recovery under the leadership of William Hague. The Conservatives in crisis includes a detailed examination of the reform of the Conservative Party organisation, changes in ideology and policy, the party's electoral fortunes, and Hague's record as party leader. It also offers an innovative historical perspective on previous Conservative recoveries and a comparison with the revival of the US Republican Party. In the conclusion the editors assess the failures of the Hague period and examine the party's performance under Iain Duncan Smith. The Conservatives in crisis will be essential reading for students of contemporary British politics.
En l'espace de quinze ans, la fédération européenne de partis qui rassemblait les formations démocrates chrétiennes – le parti populaire européen (PPE) – a vécu une mutation politique, idéologique et organisationnelle fondamentale. Centré à l'origine sur les formations démocrates chrétiennes, le PPE s'est ouvert à des partis aux sensibilités conservatrice voire libérale ou nationaliste dans les pays de l'Union européenne et dans les États qui sont amenés à la rejoindre sous peu. L'objectif de ce livre est d'examiner cette problématique à l'aune des mutations de la démocratie chrétienne et des partis démocrates chrétiens, d'une part, à celle du conservatisme et des partis conservateurs, de l'autre. A-t-on affaire à une simple opération de stratégie politique configurée au système politique européen ? Est-ce le reflet d'une indistinction de plus en plus manifeste entre démocrates chrétiens et conservateurs ? Ou, de manière plus radicale, assiste-t-on à l'extinction d'une famille politique – la démocrate chrétienne – ou à son absorption par la famille conservatrice ? Pour aborder ces thématiques, l'ouvrage rassemble des contributions de spécialistes internationaux. Ils retracent l'histoire de la démocratie chrétienne et du conservatisme et en analysent les caractéristiques et les évolutions.
Interpreting the Labour Party consists of twelve essays on some of the principal thinkers and schools of thought concerned with the political and historical development of the Labour Party and the wider labour movement. It examines the major methodologies and approaches in Labour studies and critically evaluates much of the most interesting scholarship in this area of study. The essays are written by contributors who have devoted many years to the study of the Labour Party, the trade union movement and the various ideologies associated with them. The collection begins with chapters that examine Labour's ideological journey and assess the impact of the "new political history" on views of the party. Later contributions focus on how the problematic concept of "Labourism" has been applied to the party by the New Left and analyse how Labour's union link has been conceptualised. Key thinkers analysed include Henry Pelling, Ross McKibbin, Ralph Miliband, Lewis Minkin, David Marquand, Perry Anderson and Tom Nairn. Each chapter situates its subject matter in the context of a broader intellectual legacy, including the works of Sidney and Beatrice Webb, Theodore Rothstein, Stuart Hall and Samuel Beer, among others. The book will be of interest to undergraduate students of British politics and political theory, and to academics concerned with Labour politics and history, trade union history and politics, research methodology and political analysis.
This book is the first in the new series The Labour governments, 1964-70 and concentrates on Britain's domestic policy during Harold Wilson's tenure as Prime Minister. The book deals, in particular, with how the Labour government and Labour party as a whole tried to come to terms with the 1960s 'cultural revolution'. It is grounded in original research, takes unique account of responses from Labour's grass roots and from Wilson's ministerial colleagues, and constructs a 'total history' of the party at this critical moment in history. Steven Fielding situates Labour in its wider cultural context and focuses on how the party approached issues such as the apparent transformation of the class structure, the changing place of women, rising black immigration, the apparently widening generation gap and increasing calls for direct participation in politics. The book will be of interest to all those concerned with the development of contemporary British politics and society as well as those researching the 1960s. Together with the other books in the series, on international policy and economic policy, it provides an unrivalled insight into the development of Britain under Harold Wilson's government.
L'étude des partis politiques d'Europe centrale et orientale est d'autant plus intéressante que les tentatives de créer des organisations post-partisanes se sont multipliées après la chute des régimes communistes. La mouvance de la dissidence pensait pouvoir se passer des partis politiques souvent décriés et vilipendés. Or, force est de constater qu'ils se sont révélés indispensables dans le processus de démocratisation des pays d'Europe centrale et orientale. Cet ouvrage propose un premier bilan général de l'état des partis politiques de la région, dans une perspective résolument comparative. La première partie plante le décor : elle étudie l'implantation géographique des partis et les situe dans leur contexte historique et par rapport à la mouvance « anti-communiste ».La deuxième partie traite d'un des phénomènes les plus marquants de l'après-communisme : la reconversion des partis communistes, en Pologne, où elle a réussi, en Bulgarie, où elle reste incertaine. La troisième partie analyse en détail les clivages politiques autour desquels se structurent les partis politiques dans les PECQ. Quel système de parti émerge ? Quelles familles politique sont représentées ? Les théories classiques de la science politique sont-elles applicables à cette zone géographique ? Qu'en est-il du clivage gauche/droite ? Des partis qui défendent les intérêts des minorités nationales ? De quelle nature sont les clivages ? Quel est le poids de la contrainte externe ? L'analyse met en évidence les spécificités de chaque État, elle permet aussi de comparer les paysages politiques des anciennes « démocraties populaires » avec les situations prévalant en Europe occidentale. La dernière partie s'attache au processus de démocratisation à l'œuvre dans la région : elle précise le rôle qu'y jouent les partis politiques et les effets de l'adhésion aux organisations internationales. Dix ans après la chute du mur de Berlin, les paysages politiques s'organisent peu à peu en Europe centrale et orientale. Après une période de chaos marquée par la prolifération des partis politiques, des scissions innombrables, le morcellement des parlements, les États de la région traversent aujourd'hui une nouvelle phase. Des alternances démocratiques se sont produites, des organisations partisanes ont consolidé leur structure et leur organisation, même si dans l'ensemble le processus s'avère plus long et plus complexe qu'annoncé par nombre d'observateurs.
C'est peu dire que le libéralisme politique et, plus encore, les partis libéraux en Europe ont été peu étudiés par la communauté scientifique. Comparé aux formations socialistes, communistes, d'extrême droite et, plus récemment, écologistes, les partis libéraux sont à l'évidence un des parents pauvres de la littérature scientifique dans les recherches portant sur les acteurs politiques. Une recherche bibliographique sommaire suffirait à l'établir. Pourtant, le libéralisme politique fut la doctrine de référence dans l'avènement de l'État parlementaire puis de la démocratie parlementaire, au XIXe et au XXe siècles. Dans plusieurs sociétés européennes, les organisations et partis libéraux jouèrent un rôle clé dans la transition des monarchies absolues vers le constitutionnalisme. Dans la période contemporaine, plusieurs formations libérales furent des partis pivots cruciaux dans leur système politique national. Une des ambitions de ce livre est donc de contribuer aux lacunes criantes des travaux consacrés à l'espace politique du centre-droit et, singulièrement, aux partis libéraux. Pour ce faire, l'ouvrage rassemble des contributions de spécialistes internationaux qui étudient l'histoire du libéralisme politique, ses caractéristiques et ses évolutions. Ils examinent aussi l'essence des partis libéraux européens dans la période contemporaine : leur mutation idéologique, leur parcours électoral, leur performance politique et leur situation actuelle.
Depuis près de trente ans, les fédérations européennes de partis font partie du paysage politique européen. Les premières élections du Parlement européen au suffrage universel direct (1979) avaient stimulé les recherches sur les groupements partisans transnationaux qui s'étaient formés dans cette perspective. Mais l'enthousiasme scientifique céda vite la place à l'oubli et il fallut attendre l'accélération de l'intégration européenne suite à l'Acte unique (1988) et au traité de Maastricht (1993) pour que la science politique s'y intéresse à nouveau. Au terme de la conférence intergouvernementale 2000 révisant l'article 138 A du traité sur l'Union européenne pour lui substituer l'article 191 du traité de Nice, il était nécessaire de faire le point sur la place des fédérations de partis dans l'Union européenne. Les auteurs du présent ouvrage les analysent sur les plans historique, politique et organisationnel. Ils mettent en évidence leur contribution à l'édification d'un système politique supranational en devenir. La première partie du livre est consacrée aux controverses et aux débats : il y est question, entre autres, des approches théoriques possibles, des contraintes institutionnelles qui pèsent sur le développement des fédérations européennes de partis et des conditions et modalités d'une reconnaissance éventuelle. Dans la deuxième partie, les auteurs analysent l'organisation des cinq structures partisanes constituées à ce jour : le parti des socialistes européens, le parti populaire européen, le parti européen des libéraux, démocrates et réformateurs, la Fédération européenne des partis verts, le parti démocratique des peuples d'Europe/Alliance libre européenne. Enfin, la dernière partie s'attache à l'influence de ces fédérations sur le processus de décision, sur les facteurs qui la conditionnent, sur la formation du consensus, sur le rôle des partis nationaux et les relations qu'elles entretiennent avec le Conseil européen, le Conseil des ministres, la Commission européenne et les groupes politiques au Parlement européen.
"Trust in political parties has never been lower, but we have more and more of them, to the point where voters need magnifying sheets to read ballot papers. What is the relationship between party regulation and the nature of our democracy? How is it that parties have been able to gather so many public resources yet with so little scrutiny of their affairs? This is the first book on party regulation in Australia. It covers a wide range of issues, from party donations to candidate selection, from expectations of parties in a representative democracy to the reluctance to regulate and the role of the courts where legislators fear to tread. 'The regulation of political parties is one of the most important, but unexplored areas of Australian electoral policy. This important book fills that gap in providing a stimulating and insightful analysis of the pitfalls and potential solutions in this area.' — Professor George Williams AO"
Efforts to reform the U.S. campaign finance system typically focus on the corrupting influence of large contributions. Yet, as Raymond J. La Raja and Brian F. Schaffner argue, reforms aimed at cutting the flow of money into politics have unintentionally favored candidates with extreme ideological agendas and, consequently, fostered political polarization. Drawing on data from 50 states and the U.S. Congress over 20 years, La Raja and Schaffner reveal that current rules allow wealthy ideological groups and donors to dominate the financing of political campaigns. In order to attract funding, candidates take uncompromising positions on key issues and, if elected, take their partisan views into the legislature. As a remedy, the authors propose that additional campaign money be channeled through party organizations—rather than directly to candidates—because these organizations tend to be less ideological than the activists who now provide the lion's share of money to political candidates. Shifting campaign finance to parties would ease polarization by reducing the influence of "purist" donors with their rigid policy stances. La Raja and Schaffner conclude the book with policy recommendations for campaign finance in the United States. They are among the few non-libertarians who argue that less regulation, particularly for political parties, may in fact improve the democratic process.