Δεν παρατίθεται περίληψη στα ελληνικά. ; Anna Mahera, Émigration et développement économique dans la Grèce d'après guerre. L'approche du problème par le milieu politique de Centre-gauche Dans les premières années de l'après guerre, en Grèce se pose de nouveau le problème du mode de développement économique. En effet, la perspective de l'arrivée massive des capitaux américains en combinaison avec la disponibilité d'une main-d'oeuvre autochtone créent des conditions favorables à un projet d'industrialisation. C'est au sein des milieux politiques grecques qu'un tel projet est élaboré, alors que les instances internationales —comme le Food and Agriculture Organisation des Nations Unies— signalent les graves difficultés à surmonter. Progressivement, dans le climat de la guerre froide des années 1950, la quasi-totalité des forces politiques grecques ont abandonné l'idée d'un développement industriel, admettant la position subalterne occupée par le pays dans la division internationale du travail. Celui-ci doit se contenter au rôle de fournisseur de main-d'oeuvre vers les pays européens, en particulier vers l'Allemagne, en phase de reconstruction économique, à travers Γ émigration du travail qui prend une grande ampleur dans les années 1950 et 1960. Tout au plus, la Grèce peut-elle envisager le développement du secteur des services. Contrairement aux autres forces politiques, le Centre-gauche a parcouru ce chemin avec une décennie de retard, en raison de la présence en son sein d'une réflexion économique affirmée, émanant d'économistes de haut niveau, orientés vers l'économie de la planification, et peut-être aussi à cause de l'éloignement de ce milieu du jeu politique immédiat. Le rangement du Centre-gauche à la politique officielle d'émigration intereuropéenne a marqué la fin d'une période de fermentation sur le projet d'industrialisation de la Grèce dont l'origine remonte à l'entre-deux-guerres.
Despina Karakatsani, La discipline de socialisation politique en Grèced'après-guerre: Γ ((Education du citoyenDans la cadre de cet article on essaie de dévoiler la manière dont lacrise idéologique et politique de la période post-guerre civile a été reflétéedans l'institution scolaire et en particulier dans la discipline principalede socialisation politique: l'éducation civique. Dans le climat anticommunistede cette époque l'école, un des principaux appareils idéologiquesde l'Etat, a été utilisée pour effacer toute idéologie communisteet pour promouvoir les valeurs de la Nation, de la Patrie, de l'Hellénismeet du Ghrisrianisme.Les différentes initiatives du pouvoir politique ainsi que des personnalitésdans le cadre de la politique éducative de la Grèce d'après-guerreafin de moraliser le citoyen et construire une citoyenneté conforme auxvaleurs de la civilisation greco-chrétienne font aussi objet de cet article.L'institutionnalisation de la discipline d'«Education du citoyen»dans l'enseignement primaire en 1957 a été dictée, d'après ceux qui ontfait cette proposition, par la nécessité de renforcer les liens entre le citoyenet le pouvoir politique après leur affaiblissement à cause de la propagandecommuniste. L'analyse des manuels de la forme principale d'éducationcivique de cette période prouve que les valeurs avancées étaient cellesde Nation-de Patrie, d'Hellénisme, de Famille et de Religion-Orthodoxie.L'éducation du citoyen exalte la beauté de la patrie grecque en larendant en même temps symbole de toute l'humanité, et impose auxfuturs citoyens comme devoirs l'amour de celle-là, l'obéissance par l'accomplissementdes devoirs militaires et le respect des monuments anciens.Une conception communautaire des différentes formes sociopolitiques estégalement adoptée qui reconnaît l'individu seulement en tant que membredes différentes équipes sociales et lui prescrit le devoir d'obéir aux normesde l'ensemble, ce qui signifie également l'anéantissement de ses droits, l'annulation de toute individualité, de toute forme de critique et decontestation.La autodiscipline en faveur de l'ordre et de l'harmonie sociale dansle cadre du «bon comportement», la charité, le travail et l'épargne constituentles caractéristiques d'un individu moral et civilisé, du citoyenidéal, que l'éducation civique et tout le système éducatif grec de cettepériode veut créer. ; Despina Karakatsani, La discipline de socialisation politique en Grèced'après-guerre: Γ ((Education du citoyenDans la cadre de cet article on essaie de dévoiler la manière dont lacrise idéologique et politique de la période post-guerre civile a été reflétéedans l'institution scolaire et en particulier dans la discipline principalede socialisation politique: l'éducation civique. Dans le climat anticommunistede cette époque l'école, un des principaux appareils idéologiquesde l'Etat, a été utilisée pour effacer toute idéologie communisteet pour promouvoir les valeurs de la Nation, de la Patrie, de l'Hellénismeet du Ghrisrianisme.Les différentes initiatives du pouvoir politique ainsi que des personnalitésdans le cadre de la politique éducative de la Grèce d'après-guerreafin de moraliser le citoyen et construire une citoyenneté conforme auxvaleurs de la civilisation greco-chrétienne font aussi objet de cet article.L'institutionnalisation de la discipline d'«Education du citoyen»dans l'enseignement primaire en 1957 a été dictée, d'après ceux qui ontfait cette proposition, par la nécessité de renforcer les liens entre le citoyenet le pouvoir politique après leur affaiblissement à cause de la propagandecommuniste. L'analyse des manuels de la forme principale d'éducationcivique de cette période prouve que les valeurs avancées étaient cellesde Nation-de Patrie, d'Hellénisme, de Famille et de Religion-Orthodoxie.L'éducation du citoyen exalte la beauté de la patrie grecque en larendant en même temps symbole de toute l'humanité, et impose auxfuturs citoyens comme devoirs l'amour de celle-là, l'obéissance par l'accomplissementdes devoirs militaires et le respect des monuments anciens.Une conception communautaire des différentes formes sociopolitiques estégalement adoptée qui reconnaît l'individu seulement en tant que membredes différentes équipes sociales et lui prescrit le devoir d'obéir aux normesde l'ensemble, ce qui signifie également l'anéantissement de ses droits, l'annulation de toute individualité, de toute forme de critique et decontestation.La autodiscipline en faveur de l'ordre et de l'harmonie sociale dansle cadre du «bon comportement», la charité, le travail et l'épargne constituentles caractéristiques d'un individu moral et civilisé, du citoyenidéal, que l'éducation civique et tout le système éducatif grec de cettepériode veut créer.