COLONIALISM, NEO-COLONIALISM AND BEYOND
In: World affairs: the journal of international issues, Band 16, Heft 4, S. 12-16
ISSN: 0971-8052
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In: World affairs: the journal of international issues, Band 16, Heft 4, S. 12-16
ISSN: 0971-8052
In: Key Concepts in American History
From the daring adventurers sailing across the Atlantic in search of the riches of the East to the first wave of European settlers on America's shores, colonialism played a major role in the formation of our modern-day country. Colonialism covers the nine key concepts of colonialism: colonies, economics and trade, European nations, explorers and conquerors, government, Native Americans, people and society, religion, and wars and battles. With an in-depth explanation of the history of colonization, beginning with early world exploration, readers will learn about the most important figures, even
In: Short histories of big ideas
This book examines 'eternal colonialism,' which describes policies designed by the Western world and United States to keep most of the world in a permanently subordinate political, economic, social, and military state. The authors argue that colonialism beginning in the fifteenth century never ended, but developed different forms over time
In: Questions contemporaines
In: The new critical idiom
In: Journal of colonialism & colonial history, Band 13, Heft 3
ISSN: 1532-5768
In: WorkingUSA: The Journal of Labor and Society, Band 10.3, S. 287
SSRN
In: Journal of intervention and statebuilding, Band 6, Heft 1, S. 116-120
ISSN: 1750-2977
In: New left review: NLR, Heft 70, S. 141-141
ISSN: 0028-6060
In: Contretemps: revue de critique communiste, Heft 9, S. 152-155
ISSN: 1633-597X
In: L' homme et la société: revue internationale de recherches et de syntheses en sciences sociales, Band 175, Heft 1, S. 57-80
« Seuls ceux qui connaissent le passé ont un avenir ». Wilhelm von Humboldt s'est servi de ce lieu commun pour souligner la signification morale de l'historiographie. Cependant, la plupart des représentants de la discipline se sont abstenus de faire affleurer à la conscience historique le génocide perpétré dans les colonies allemandes. Et lorsque les soixante-huitards ont confronté la génération de leurs pères aux massacres de masse de l'époque nazie, ils ont épargné leurs grands-pères et les atrocités commises en territoire usurpé sur d'autres continents. Malgré son engagement contre le néocolonialisme et pour la solidarité internationale, la gauche allemande a négligé d'affronter l'impérialisme et le racisme dans les colonies perdues lors de la première guerre mondiale. Ce n'est que ces dernières décennies que s'est affirmée une demande forte pour que soient clarifiés les crimes coloniaux. Mais cette clarification n'est pas encore parvenue jusqu'aux manuels scolaires et jusqu'à l'enseignement universitaire. Et la commémoration officielle masque les faits historiques derrière de pieuses paroles. Le mot d'ordre de Humboldt est inscrit depuis l'automne 2009 au cimetière de la garnison à Berlin, avec un hommage global rendu aux victimes du régime colonial allemand, sur une plaque de granit placée devant la pierre « Afrique » dédiée jusqu'à présent uniquement à 27 « héros » des « troupes de protection » allemandes tombés en Namibie. Pas un mot du génocide perpétré contre les Hereros, Nama, Damara et San. Les initiatives pour éradiquer les noms de criminels coloniaux des plaques de rues de Berlin sont jusqu'à présent restées vaines, à deux exceptions près.
In: L' homme et la société: revue internationale de recherches et de syntheses en sciences sociales, Band 174, Heft 4, S. 119-142
Les théories traditionnelles de la démocratie décrivent ce régime comme celui qui rassemble et unifie un peuple. Un tel mode de gouvernement passe pour applicable à toutes les nations. Si donc des pays nouveaux, sortis du colonia-lisme, ou suscités par l'expansion européenne, n'adoptent pas le système repré-sentatif, ce ne peut être que l'effet d'un abus de pouvoir, une fraction du peuple dominant les autres, ou une élite menant une politique aveugle. Cette conception apologétique manque tout à la fois de cohérence, et de base empirique. Les nations anciennes se sont constituées par la violence et le commerce, qui créent entre les personnes des intérêts communs et des dissensions, et non comme accomplissement d'un projet collectif. La démocratie obéit à des conditions sociales précises : elle implique un pouvoir unique, qui n'a pas d'autres limites que celles qu'il se fixe lui-même. En s'interdisant de régler rigoureusement les objectifs et les moyens de dispositifs de travail, l'État insère l'économie nationale dans l'espace international des échanges. Les nations nouvelles se trouvent ainsi au centre de contradictions insolubles, et obligées de constituer à contretemps des États de type ancien au moment même où les pays dominants entrent dans une nouvelle étape de leur mondialisation.
SSRN