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« La première règle de la politique ? C'est d'être juste. La seconde ? C'est d'être juste. Et la troisième ? C'est encore d'être juste. » Voilà ce qu'écrivait le Marquis de Condorcet en 1777. Mais qu'est-ce qu'une politique juste, une société juste ? Qu'est-ce que la justice sociale ? Ces questions habitent la philosophie politique depuis des siècles. Le terme « justice » recouvre, dans le monde occidental au moins, deux concepts liés mais néanmoins très différents que sont la justice légale, d'une part, et la justice sociale, d'autre part. Le premier désigne une institution concrète – le pouvoir judiciaire – et des normes positives. Le second renvoie à un idéal normatif pour la société (nationale ou internationale). C'est à ce second sens du terme « justice » que s'intéresse cet article, à cette idée de justice qui réside au cœur de nombreuses luttes sociales et débats démocratiques. Tantôt invoquée pour lutter contre les discriminations, tantôt pour condamner les inégalités, tantôt pour s'opposer à des taux d'imposition jugés confiscatoires, la notion de justice (ou d'équité) est à la fois incontournable et susceptible des interprétations les plus diverses. Cet article propose un parcours entre différentes grandes familles de théories de la justice (libertarisme, marxisme, utilitarisme, égalitarisme, suffisantisme, féminisme, communautarisme) et aborde quelques-unes des principales questions qui ont animé les débats récents sur le sujet, comme la tension entre reconnaissance et redistribution, la nature des principes de justice, ou encore l'articulation entre justice sociale et éthique personnelle.
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« La première règle de la politique ? C'est d'être juste. La seconde ? C'est d'être juste. Et la troisième ? C'est encore d'être juste. » Voilà ce qu'écrivait le Marquis de Condorcet en 1777. Mais qu'est-ce qu'une politique juste, une société juste ? Qu'est-ce que la justice sociale ? Ces questions habitent la philosophie politique depuis des siècles. Le terme « justice » recouvre, dans le monde occidental au moins, deux concepts liés mais néanmoins très différents que sont la justice légale, d'une part, et la justice sociale, d'autre part. Le premier désigne une institution concrète – le pouvoir judiciaire – et des normes positives. Le second renvoie à un idéal normatif pour la société (nationale ou internationale). C'est à ce second sens du terme « justice » que s'intéresse cet article, à cette idée de justice qui réside au cœur de nombreuses luttes sociales et débats démocratiques. Tantôt invoquée pour lutter contre les discriminations, tantôt pour condamner les inégalités, tantôt pour s'opposer à des taux d'imposition jugés confiscatoires, la notion de justice (ou d'équité) est à la fois incontournable et susceptible des interprétations les plus diverses. Cet article propose un parcours entre différentes grandes familles de théories de la justice (libertarisme, marxisme, utilitarisme, égalitarisme, suffisantisme, féminisme, communautarisme) et aborde quelques-unes des principales questions qui ont animé les débats récents sur le sujet, comme la tension entre reconnaissance et redistribution, la nature des principes de justice, ou encore l'articulation entre justice sociale et éthique personnelle.
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In: Colección Marino Barbero Santos 8
This book explores the problematic relationship between education, social justice and the State, against the background of comparative education research. The book critiques the status quo of stratified school systems, and the unequal distribution of cultural capital and value added schooling. The authors address one of today's most pressing questions: Are social, economic and cultural divisions between the nations, between school sectors, between schools and between students growing or declining?
In this article, we put forward two arguments for greater attention from central banks to the distributional implications of monetary policies. Using the dual effect doctrine, we show that central bankers are responsible for the distributional effects of their unconventional monetary policies. Moreover, given that the traditional leverage of taxation is facing serious difficulties today, central bank support could be decisive in reducing economic inequalities. We then assess the theoretical and empirical arguments raised by central bankers against this proposal. We conclude that these objections do not undermine the attractiveness of central banks' responsibility for distribution. ; Dans cet article, nous présentons deux arguments en faveur d'une attention accrue des banques centrales à l'égard des implications distributives des politiques monétaires. En mobilisant la doctrine du double effet, nous montrons que la responsabilité des banquiers centraux quant aux effets distributifs de leurs politiques monétaires non conventionnelles est engagée. De plus, étant donné que le levier traditionnel de la fiscalité fait face à de sérieuses difficultés aujourd'hui, l'appui des banques centrales pourrait être décisif pour la réduction des inégalités économiques. Nous évaluons ensuite les arguments théoriques et empiriques soulevés par les banquiers centraux contre cette proposition. Nous concluons que ces objections ne minent pas l'attrait d'une responsabilité des banques centrales en matière de distribution.
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The reference to pain, lack of counterpart to social aid and abuse of solidarity systems is repeated in the political, economic and social discourse of recent decades. We will draw on the 4th edition of the European Social Survey (2008) and the Perception des Inegalities et sentiments de justice (2010-2011) to highlight the role of the reference to abuse of social assistance in the individual representations of social justice and the concepts of social cohesion in France. We will show that the understanding of these deviating and stigmatised behaviours as such plays a central role in the individual importance attributed to the structures of the social state and is a constituent part of contemporary conceptions of social justice, within the national framework. I would point out how often they are based on moral reasons or beliefs of principle rather than on economic arguments. ; La référence à la paresse, à l'absence de contrepartie aux aides sociales et aux abus à l'égard des systèmes de solidarité sont récurrentes dans les discours politiques, économiques et sociaux des dernières décennies. Nous nous appuierons sur l'European Social Survey 4ème édition (2008) et l'enquête Perception des Inégalités et sentiments de justice (2010-2011) pour mettre en évidence le rôle de la référence aux abus à l'aide sociale, dans les représentations individuelles de la justice sociale et les conceptions de la cohésion sociale en France. Nous montrerons que l'appréhension de ces comportements déviants et stigmatisés comme tels joue un rôle central dans l'importance individuellement conférée aux structures de l'État social et s'avère constitutive des conceptions contemporaines de la justice sociale, dans le cadre national. Nous soulignerons combien celles-ci sont en effet le plus souvent fondées sur des raisons morales ou des convictions de principe plutôt que sur des arguments économiques.
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n° spécial "Transport et mobilité" http://www.cairn.info/load_pdf.php?ID_REVUE=RPVE&ID_NUMPUBLIE=RPVE_434&ID_ARTICLE=RPVE_434_0123 ; International audience ; The current context of increasing social and spatial disparities raises the issue of universal accessibility to the city and its services, in particular for low incomes persons. The issue of inequality with regard to travel, which we have considered first of all at an aggregate level using the usual travel indicators (number of trips, distance covered, travel time budget), essentially comes down to inequality in access to the car. An analysis of recent changes in urban public transport pricing policy and a survey conducted within welfare and social integration agencies in the conurbations of Lyon, Nancy and Nantes have been used to obtain a more accurate qualitative and quantitative picture of transport difficulties. ; Les évolutions actuelles montrent que le processus de métropolisation à l'œuvre est caractérisé par un triple phénomène de concentration, d'étalement urbain et de ségrégation spatiale intra-urbaine. Celui-ci se traduit notamment par une polarisation et une spécification des territoires. Les distances de migrations alternantes augmentent sans cesse pour ceux qui ont accès au travail. Dans ce contexte, le questionnement sur les liens entre déplacements et inégalités est primordial. Il peut être abordé de deux manières. La première vise à identifier s'il existe des inégalités de revenu ou de situation sociale en matière de déplacements et si oui lesquelles. La seconde vise à déterminer si la politique des transports, dans toutes ses dimensions, est à même, si ce n'est de réduire les inégalités sociales, tout au moins de contribuer à une « meilleure justice sociale ». Qui est exclu de la mobilité serait exclu de fait de la citoyenneté. Ce dernier point nous conduit ainsi à aborder plus spécifiquement la question des déplacements des plus défavorisés.
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n° spécial "Transport et mobilité" http://www.cairn.info/load_pdf.php?ID_REVUE=RPVE&ID_NUMPUBLIE=RPVE_434&ID_ARTICLE=RPVE_434_0123 ; International audience ; The current context of increasing social and spatial disparities raises the issue of universal accessibility to the city and its services, in particular for low incomes persons. The issue of inequality with regard to travel, which we have considered first of all at an aggregate level using the usual travel indicators (number of trips, distance covered, travel time budget), essentially comes down to inequality in access to the car. An analysis of recent changes in urban public transport pricing policy and a survey conducted within welfare and social integration agencies in the conurbations of Lyon, Nancy and Nantes have been used to obtain a more accurate qualitative and quantitative picture of transport difficulties. ; Les évolutions actuelles montrent que le processus de métropolisation à l'œuvre est caractérisé par un triple phénomène de concentration, d'étalement urbain et de ségrégation spatiale intra-urbaine. Celui-ci se traduit notamment par une polarisation et une spécification des territoires. Les distances de migrations alternantes augmentent sans cesse pour ceux qui ont accès au travail. Dans ce contexte, le questionnement sur les liens entre déplacements et inégalités est primordial. Il peut être abordé de deux manières. La première vise à identifier s'il existe des inégalités de revenu ou de situation sociale en matière de déplacements et si oui lesquelles. La seconde vise à déterminer si la politique des transports, dans toutes ses dimensions, est à même, si ce n'est de réduire les inégalités sociales, tout au moins de contribuer à une « meilleure justice sociale ». Qui est exclu de la mobilité serait exclu de fait de la citoyenneté. Ce dernier point nous conduit ainsi à aborder plus spécifiquement la question des déplacements des plus défavorisés.
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n° spécial "Transport et mobilité" http://www.cairn.info/load_pdf.php?ID_REVUE=RPVE&ID_NUMPUBLIE=RPVE_434&ID_ARTICLE=RPVE_434_0123 ; International audience ; The current context of increasing social and spatial disparities raises the issue of universal accessibility to the city and its services, in particular for low incomes persons. The issue of inequality with regard to travel, which we have considered first of all at an aggregate level using the usual travel indicators (number of trips, distance covered, travel time budget), essentially comes down to inequality in access to the car. An analysis of recent changes in urban public transport pricing policy and a survey conducted within welfare and social integration agencies in the conurbations of Lyon, Nancy and Nantes have been used to obtain a more accurate qualitative and quantitative picture of transport difficulties. ; Les évolutions actuelles montrent que le processus de métropolisation à l'œuvre est caractérisé par un triple phénomène de concentration, d'étalement urbain et de ségrégation spatiale intra-urbaine. Celui-ci se traduit notamment par une polarisation et une spécification des territoires. Les distances de migrations alternantes augmentent sans cesse pour ceux qui ont accès au travail. Dans ce contexte, le questionnement sur les liens entre déplacements et inégalités est primordial. Il peut être abordé de deux manières. La première vise à identifier s'il existe des inégalités de revenu ou de situation sociale en matière de déplacements et si oui lesquelles. La seconde vise à déterminer si la politique des transports, dans toutes ses dimensions, est à même, si ce n'est de réduire les inégalités sociales, tout au moins de contribuer à une « meilleure justice sociale ». Qui est exclu de la mobilité serait exclu de fait de la citoyenneté. Ce dernier point nous conduit ainsi à aborder plus spécifiquement la question des déplacements des plus défavorisés.
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In: Politique africaine, Band 107, Heft 3, S. 147-166
Résumé L'intervention de la Cour pénale internationale (CPI) dans le nord de l'Ouganda a suscité l'opposition de partisans de la justice traditionnelle. Il n'y a cependant pas vraiment de consensus quant aux rituels de réconciliation, et les cérémonies de pardon hybrides qui sont organisées avec l'aide internationale et sous les auspices d'un conseil des chefs de création récente, ne sont pas aussi significatifs que les enthousiastes se plaisent à le penser. De plus, l'effort s'est concentré sur certains rituels des Acholi et de leurs voisins immédiats, et non pas sur le pays dans son ensemble. Quels que soient les problèmes posés par l'action de la CPI, la production de mythe autour d'une alternative « ethnique » spécifique nourrit les préjugés et ne fait rien pour une réconciliation nationale.
World Affairs Online
In: Göttingen studies in criminal law and justice 24
This book contains some of the papers that were presented at the fi rst meeting of the newly formed African Expert Study Group on International Criminal Law / Groupe des Experts Africaines en Droit Pénal International held in September 2011 in Brussels, Belgium. The group was established under the auspices of the Multinational Development Policy Dialogue (hereinafter `MDPD)́ and the Rule of Law programme of the German Konrad-Adenauer-Stiftung (`KAS)́ in 2010 modeled on the successful sister group in Latin America. This latter group was originally founded as an expert group to monitor the implementation of the Rome Statute of the International Criminal Court (`ICC)́ in Latin America within the framework of cooperation between KAS ́regional Rule of Law Programme and the Department for Foreign and International Law of the Institute for Criminal Law and Criminal Justice of the Georg-August-Universität Göttingen in 2002. The newly formed African group consists of judicial experts with both academic and practical background from various parts of Sub-Saharan Africa. The importance of such a group for the African continent cannot be overestimated. Africa plays a vital role in international criminal law and justice, both as an active player at the ICC and at the regional and national level. As for the groupś composition and outreach, the aim is to broaden regional representation and further consolidate membership. In 2012, the group will meet in Nairobi, Kenya to deal with topics surrounding the "Potential for the domestic prosecution of international crimes in Africa" ́Topics for future meetings abound given the multi-faceted African legal and political practice regarding international criminal justice in general and the ICC in particular. The group should in particular monitor the recent international or transnational criminal justice developments at the regional African level as well as relevant national developments. (Excerpt from the introduction by Kai Ambos)
World Affairs Online