French war debt: Agreement for the settlement of the war debt of France to Great Britain with an exchange of letters between the Chancellor of the Exchequer and the French minister of finance
In: [Parliament. papers by command] Cmd 2692
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This thesis offers a new approach to sovereign default analysis, by tackling both statistical and the structural approaches to sovereign default. Starting from the link between financial crises, debt accumulation and sovereign default, it answers three main questions.First, when do countries default? Taking a simple look at macroeconomic variables and business cycles around default, I show that economic defaults occur when the country experiences a switch from a boom to a bust, combined with a large discontinuous shock on its debt-to-GDP ratio, brought mainly by a currency or a banking crisis.Second, how sovereign risk in a monetary union (e.g. the Eurozone) differs from sovereign default risk in a small open economy usually described in default literature? Constructing a New-Keynesian DSGE model with sovereign default risk, I exhibit the key role of habit persistence in the preference for a monetary union and the default decision. I am also able to test the efficiency of various policy tools on sovereign risk.Third, have monetary policy tools been efficient to reduce sovereign spreads in the Eurozone? I assess the transmission of ECB monetary policies, conventional and unconventional, to both interest rates and bond issuance for the four largest economies of the Euro area. The main result is that only the pass-through from the ECB rate to interest rates has been effective. Unconventional policies have had uneven effects and primarily on interest rates. ; Cette thèse contribue à la littérature sur le défaut souverain en offrant une nouvelle approche d'analyse, réconciliant les approches statistiques et structurelles. Avec comme fil rouge le lien entre crises financières, accumulation de dette et défaut souverain, ce travail répond à trois questions principales.En premier lieu, quand les pays font-ils défaut ? En posant un simple regard sur les principales variables macroéconomiques et les composantes cycliques des défauts souverains, je montre que le défaut se produit quand le pays subit un retournement brutal de croissance, ajouté à un large choc discontinu sur son ratio de dette sur PIB, apporté en majorité par une crise de change ou une crise bancaire.En second lieu, en quoi le risque souverain au sein d'une zone monétaire (par exemple la zone euro) diffère de celui d'une petite économie ouverte en change flexible, majoritairement décrit dans la littérature ? Je construis un modèle DSGE néo-keynésien dans lequel j'introduis du risque souverain ; je mets l'accent sur le rôle clé des comportements de consommation, à la fois dans la préférence pour l'union monétaire et dans la décision de défaut. Je regarde également l'efficacité de certaines politiques fiscales sur la réduction du risque souverain dans une zone monétaire.Enfin, les instruments de politique monétaire ont-ils été efficaces pendant la crise pour réduire les taux souverains ? J'évalue la transmission de la politique monétaire de la BCE, à la fois conventionnelle et non-conventionnelle, aux taux et aux volumes d'émissions de titres souverains pour les quatre plus importantes économies européennes. Je montre que seule la transmission du taux directeur vers les taux souverains a été effective ; les instruments non-conventionnels ont eu des résultats contrastés et essentiellement sur les taux d'intérêt.
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This thesis offers a new approach to sovereign default analysis, by tackling both statistical and the structural approaches to sovereign default. Starting from the link between financial crises, debt accumulation and sovereign default, it answers three main questions.First, when do countries default? Taking a simple look at macroeconomic variables and business cycles around default, I show that economic defaults occur when the country experiences a switch from a boom to a bust, combined with a large discontinuous shock on its debt-to-GDP ratio, brought mainly by a currency or a banking crisis.Second, how sovereign risk in a monetary union (e.g. the Eurozone) differs from sovereign default risk in a small open economy usually described in default literature? Constructing a New-Keynesian DSGE model with sovereign default risk, I exhibit the key role of habit persistence in the preference for a monetary union and the default decision. I am also able to test the efficiency of various policy tools on sovereign risk.Third, have monetary policy tools been efficient to reduce sovereign spreads in the Eurozone? I assess the transmission of ECB monetary policies, conventional and unconventional, to both interest rates and bond issuance for the four largest economies of the Euro area. The main result is that only the pass-through from the ECB rate to interest rates has been effective. Unconventional policies have had uneven effects and primarily on interest rates. ; Cette thèse contribue à la littérature sur le défaut souverain en offrant une nouvelle approche d'analyse, réconciliant les approches statistiques et structurelles. Avec comme fil rouge le lien entre crises financières, accumulation de dette et défaut souverain, ce travail répond à trois questions principales.En premier lieu, quand les pays font-ils défaut ? En posant un simple regard sur les principales variables macroéconomiques et les composantes cycliques des défauts souverains, je montre que le défaut se produit quand le pays subit un retournement brutal de croissance, ajouté à un large choc discontinu sur son ratio de dette sur PIB, apporté en majorité par une crise de change ou une crise bancaire.En second lieu, en quoi le risque souverain au sein d'une zone monétaire (par exemple la zone euro) diffère de celui d'une petite économie ouverte en change flexible, majoritairement décrit dans la littérature ? Je construis un modèle DSGE néo-keynésien dans lequel j'introduis du risque souverain ; je mets l'accent sur le rôle clé des comportements de consommation, à la fois dans la préférence pour l'union monétaire et dans la décision de défaut. Je regarde également l'efficacité de certaines politiques fiscales sur la réduction du risque souverain dans une zone monétaire.Enfin, les instruments de politique monétaire ont-ils été efficaces pendant la crise pour réduire les taux souverains ? J'évalue la transmission de la politique monétaire de la BCE, à la fois conventionnelle et non-conventionnelle, aux taux et aux volumes d'émissions de titres souverains pour les quatre plus importantes économies européennes. Je montre que seule la transmission du taux directeur vers les taux souverains a été effective ; les instruments non-conventionnels ont eu des résultats contrastés et essentiellement sur les taux d'intérêt.
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This thesis offers a new approach to sovereign default analysis, by tackling both statistical and the structural approaches to sovereign default. Starting from the link between financial crises, debt accumulation and sovereign default, it answers three main questions.First, when do countries default? Taking a simple look at macroeconomic variables and business cycles around default, I show that economic defaults occur when the country experiences a switch from a boom to a bust, combined with a large discontinuous shock on its debt-to-GDP ratio, brought mainly by a currency or a banking crisis.Second, how sovereign risk in a monetary union (e.g. the Eurozone) differs from sovereign default risk in a small open economy usually described in default literature? Constructing a New-Keynesian DSGE model with sovereign default risk, I exhibit the key role of habit persistence in the preference for a monetary union and the default decision. I am also able to test the efficiency of various policy tools on sovereign risk.Third, have monetary policy tools been efficient to reduce sovereign spreads in the Eurozone? I assess the transmission of ECB monetary policies, conventional and unconventional, to both interest rates and bond issuance for the four largest economies of the Euro area. The main result is that only the pass-through from the ECB rate to interest rates has been effective. Unconventional policies have had uneven effects and primarily on interest rates. ; Cette thèse contribue à la littérature sur le défaut souverain en offrant une nouvelle approche d'analyse, réconciliant les approches statistiques et structurelles. Avec comme fil rouge le lien entre crises financières, accumulation de dette et défaut souverain, ce travail répond à trois questions principales.En premier lieu, quand les pays font-ils défaut ? En posant un simple regard sur les principales variables macroéconomiques et les composantes cycliques des défauts souverains, je montre que le défaut se produit quand le pays subit un retournement brutal de croissance, ajouté à un large choc discontinu sur son ratio de dette sur PIB, apporté en majorité par une crise de change ou une crise bancaire.En second lieu, en quoi le risque souverain au sein d'une zone monétaire (par exemple la zone euro) diffère de celui d'une petite économie ouverte en change flexible, majoritairement décrit dans la littérature ? Je construis un modèle DSGE néo-keynésien dans lequel j'introduis du risque souverain ; je mets l'accent sur le rôle clé des comportements de consommation, à la fois dans la préférence pour l'union monétaire et dans la décision de défaut. Je regarde également l'efficacité de certaines politiques fiscales sur la réduction du risque souverain dans une zone monétaire.Enfin, les instruments de politique monétaire ont-ils été efficaces pendant la crise pour réduire les taux souverains ? J'évalue la transmission de la politique monétaire de la BCE, à la fois conventionnelle et non-conventionnelle, aux taux et aux volumes d'émissions de titres souverains pour les quatre plus importantes économies européennes. Je montre que seule la transmission du taux directeur vers les taux souverains a été effective ; les instruments non-conventionnels ont eu des résultats contrastés et essentiellement sur les taux d'intérêt.
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In: Publications / Ser. C, Bibliographies spéciales, répertoires et index, 2
World Affairs Online
Purpose of the study: This study aims to examine foreign debt as a source of financing for economic development. This research is expected to provide (1) an overview of debt as a source of funding for state projects, (2) investigate its impacts and (3) offer additional knowledge of its Islamic perspective. Methodology: This research is a qualitative study using the study literature approach. This research is conducted by analysing books, literature, journals, and magazines with themes related to the focus of the discussion on this study. It is expected that the method used can provide insight, general knowledge, and develop the view of Islam in relation to foreign debt. Main Findings: The government has to ensure that the state has the ability to pay off its obligations in the future; guarantee that loans have to be free from interest; prioritize taking loans from internal sources rather than external sources. In Addition, debts are not intended for deferred needs and not taking loans that exceed their needs. Applications of this study: basically the results of this study can be applied to any country that considers the use of public debt, like other Islamic systems. Novelty/Originality of this study:This research is conceptual research in an Islamic perspective. This study successfully examined comprehensively related to the public debt with the Islamic approach.
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In: Cahiers d'économie politique, Band 36, Heft 1, S. 7-38
La théorie de la "debt-deflation", proposée par I. Fisher en 1933 pour rendre compte de la violence et de la durée de la Grande Dépression, repose sur une articulation originale des facteurs monétaires (avec monnaie endogène) et financiers, c'est à dire prenant en compte les variations de la richesse nette et des déséquilibres de bilan. La déflation y provoque une hausse de l'encours réel de dette qui pousse les emprunteurs au désendettement, ce qui entretient la chute des prix en même temps que celle de la masse monétaire. Cet article analyse la nouveauté et la cohérence d'une telle dynamique, tout en s'interrogeant sur son articulation avec les thèses antérieures de Fisher et sur sa pertinence actuelle du point de vue théorique et empirique. Le cas pris en exemple est celui de la crise financière qui a frappé les pays de l'OCDE au tournant de la dernière décennie.
ISSN: 1013-042X
In: Studies in European urban history 3
Within the epistemological framework of the Regulation School, this thesis deals with the endogeneity of money by questioning the institutional conditions of its stability. After discussing the "revolutionary" theory of endogeneity, according to which money is endogenous by nature and in a transhistorical manner (as certain post-Keynesians say) and the money supply is always adjusted to the needs of production, we show by a historical and conceptual approach that endogeneity (redefined as the embeddedness of money creation in the credit market) is, on the contrary, a non-necessary social construction, which is furthermore unstable. Debt-money implies indeed two contradictions: 1) money is produced by the credit market in a decentralized manner, without self-regulation, as Fisher proved in his analysis of the debt-deflation spiral; 2) monetary creation always requires a new burden of debt, and may therefore be threatened by agents' solvency constraint. This way of issuing money is not viable, or only in a transitory and imperfect manner thanks to a mode of regulation, based on social compromises, institutional balances, cultural norms and public policies: it makes microeconomic decisions about lending and borrowing compatible with the conditions for reproducing a relatively stable growth regime. until the contradictions become too heavy to be overcome, as was the case in 1929, in the 1970s or in 2007. In response to the crisis of monetary policies that central banks have been facing for a decade, we suggest, following Fisher (100% Money), to create a regime of exogenous money emission, in order to break the embeddedness of money (a social institution) in the debt market. ; Abordant l'endogénéité de la monnaie selon l'épistémologie de l'Ecole de la Régulation, nous interrogeons ses conditions institutionnelles de stabilité. Contre certains postkeynésiens, tenants de la théorie « révolutionnaire » de l'endogénéité selon laquelle la monnaie est endogène par nature et de manière transhistorique, et la masse monétaire ...
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The analogy suggesting that public debt is a particular form of private debt not only tends to set aside important theoretical issues such as the constituent elements of definitions, but also leads to ignoring the fact that in the present system the public debt does not seem to have either a debtor or a creditor, any more than a patrimony as a security or a coherent legal system. What appears to be a lack seems, on the contrary, to mean that the public debt operates according to its own logic. This thesis proposes to defend an organic approach to public debt by putting at the heart of research what the positions of public debtor and creditor can mean, and by highlighting the competition between the law, the economic rules and the political principles in the system. The public debt also carries important consequences in terms of distribution or redistribution of the nation's wealth, so the "choice of the debt" is eminently political. This subject also testifies to the evolutions of the place of law in our societies, by being doubly in line with the perspective of the globalization of social phenomena, and seeing the State abandoning some of the elements of its power against the Markets, to position itself as a regulator of the financial system. ; L'analogie laissant penser que la dette publique serait une forme particulière de dette privée tend non seulement à mettre de côté d'importants problèmes théoriques tels que celui des éléments constitutifs des définitions, mais conduit aussi à ignorer que dans le système actuel la dette publique paraît connaître ni débiteur, ni créancier, pas plus que de patrimoine servant de gage ou de régime juridique cohérent. Ce qui pourrait apparaître comme un manque semble au contraire signifier que la dette publique fonctionne selon une logique propre. Cette thèse se propose de défendre une approche organique de la dette publique en mettant au cœur de la recherche ce que peut signifier la position de débiteur public, de créancier, de nation-débitrice et en mettant en lumière la ...
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This doctoral dissertation has for main focus the analysis of the optimal level of public debt in an economy where agents face idiosyncratic risk, credit constraints and can only partially insure against future risks because of incomplete markets. It extends the existing literature with three original contributions. The first chapter investigates the optimal level of public debt in presence of macroeconomic fluctuations. The second chapter models a stylized economy with entrepreneurial and working households and determines the impact on the optimal level of public debt. The third and last chapter revisits the optimal level of public debt in a time-consistent economy where the government does not have access to a commitment technology. Through these three chapters, this dissertation presents a set of elements that helps to better understand and define public debt policies. ; Cette thèse de doctorat a pour but l'analyse de la dette publique optimale dans une économie où les agents sont confrontés à du risque idiosyncrasique, des contraintes de crédit et ne peuvent parfaitement s'assurer à cause de l'incomplétude des marchés d'assurance. Elle étend la littérature à travers trois contributions originales. Le chapitre premier est consacré à la détermination de la dette optimale en présence de fluctuations macroéconomiques. Le chapitre second introduit des ménages entrepreneuriaux et en analyse l'impact sur le niveau de dette optimal. Le troisième et dernier chapitre se propose d'explorer l'analyse du niveau de dette optimal dans une économie en l'État ne dispose pas d'une technologie d'engagement. A travers ces trois chapitres, cette thèse présente un ensemble d'ingrédients et d'effets qui contribuent à mieux comprendre et mieux définir les politiques de dette publique.
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This doctoral dissertation has for main focus the analysis of the optimal level of public debt in an economy where agents face idiosyncratic risk, credit constraints and can only partially insure against future risks because of incomplete markets. It extends the existing literature with three original contributions. The first chapter investigates the optimal level of public debt in presence of macroeconomic fluctuations. The second chapter models a stylized economy with entrepreneurial and working households and determines the impact on the optimal level of public debt. The third and last chapter revisits the optimal level of public debt in a time-consistent economy where the government does not have access to a commitment technology. Through these three chapters, this dissertation presents a set of elements that helps to better understand and define public debt policies. ; Cette thèse de doctorat a pour but l'analyse de la dette publique optimale dans une économie où les agents sont confrontés à du risque idiosyncrasique, des contraintes de crédit et ne peuvent parfaitement s'assurer à cause de l'incomplétude des marchés d'assurance. Elle étend la littérature à travers trois contributions originales. Le chapitre premier est consacré à la détermination de la dette optimale en présence de fluctuations macroéconomiques. Le chapitre second introduit des ménages entrepreneuriaux et en analyse l'impact sur le niveau de dette optimal. Le troisième et dernier chapitre se propose d'explorer l'analyse du niveau de dette optimal dans une économie en l'État ne dispose pas d'une technologie d'engagement. A travers ces trois chapitres, cette thèse présente un ensemble d'ingrédients et d'effets qui contribuent à mieux comprendre et mieux définir les politiques de dette publique.
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The analogy suggesting that public debt is a particular form of private debt not only tends to set aside important theoretical issues such as the constituent elements of definitions, but also leads to ignoring the fact that in the present system the public debt does not seem to have either a debtor or a creditor, any more than a patrimony as a security or a coherent legal system. What appears to be a lack seems, on the contrary, to mean that the public debt operates according to its own logic. This thesis proposes to defend an organic approach to public debt by putting at the heart of research what the positions of public debtor and creditor can mean, and by highlighting the competition between the law, the economic rules and the political principles in the system. The public debt also carries important consequences in terms of distribution or redistribution of the nation's wealth, so the "choice of the debt" is eminently political. This subject also testifies to the evolutions of the place of law in our societies, by being doubly in line with the perspective of the globalization of social phenomena, and seeing the State abandoning some of the elements of its power against the Markets, to position itself as a regulator of the financial system. ; L'analogie laissant penser que la dette publique serait une forme particulière de dette privée tend non seulement à mettre de côté d'importants problèmes théoriques tels que celui des éléments constitutifs des définitions, mais conduit aussi à ignorer que dans le système actuel la dette publique paraît connaître ni débiteur, ni créancier, pas plus que de patrimoine servant de gage ou de régime juridique cohérent. Ce qui pourrait apparaître comme un manque semble au contraire signifier que la dette publique fonctionne selon une logique propre. Cette thèse se propose de défendre une approche organique de la dette publique en mettant au cœur de la recherche ce que peut signifier la position de débiteur public, de créancier, de nation-débitrice et en mettant en lumière la concurrence entre les ordres juridiques, économiques et politiques au cœur du système. La dette publique emporte d'importantes conséquences en termes de distribution ou de redistribution des richesses de la Nation, le « choix de la dette » est donc éminemment politique. Ce sujet témoigne également des évolutions de la place du droit dans nos sociétés en s'inscrivant doublement dans la perspective de globalisation des phénomènes sociaux et en voyant aussi l'État abandonner certains des éléments constitutifs de sa puissance face aux Marchés pour se positionner comme un régulateur du système financier.
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Within the epistemological framework of the Regulation School, this thesis deals with the endogeneity of money by questioning the institutional conditions of its stability. After discussing the "revolutionary" theory of endogeneity, according to which money is endogenous by nature and in a transhistorical manner (as certain post-Keynesians say) and the money supply is always adjusted to the needs of production, we show by a historical and conceptual approach that endogeneity (redefined as the embeddedness of money creation in the credit market) is, on the contrary, a non-necessary social construction, which is furthermore unstable. Debt-money implies indeed two contradictions: 1) money is produced by the credit market in a decentralized manner, without self-regulation, as Fisher proved in his analysis of the debt-deflation spiral; 2) monetary creation always requires a new burden of debt, and may therefore be threatened by agents' solvency constraint. This way of issuing money is not viable, or only in a transitory and imperfect manner thanks to a mode of regulation, based on social compromises, institutional balances, cultural norms and public policies: it makes microeconomic decisions about lending and borrowing compatible with the conditions for reproducing a relatively stable growth regime. until the contradictions become too heavy to be overcome, as was the case in 1929, in the 1970s or in 2007. In response to the crisis of monetary policies that central banks have been facing for a decade, we suggest, following Fisher (100% Money), to create a regime of exogenous money emission, in order to break the embeddedness of money (a social institution) in the debt market. ; Abordant l'endogénéité de la monnaie selon l'épistémologie de l'École de la Régulation, nous interrogeons ses conditions institutionnelles de stabilité. Contre certains postkeynésiens, tenants de la théorie « révolutionnaire » de l'endogénéité selon laquelle la monnaie est endogène par nature et de manière transhistorique, et la masse monétaire toujours ajustée aux besoins de la production, nous montrons par une approche historique et conceptuelle que l'endogénéité, redéfinie comme encastrement de la création monétaire dans le marché du crédit, est au contraire une construction sociale contingente et instable. L'argent-dette implique en effet deux contradictions : 1) la monnaie est produite par le marché décentralisé du crédit sans autorégulation, comme l'a prouvé Fisher (spirale dette-déflation) 2) toute création monétaire implique un alourdissement du fardeau de la dette, jusqu'à buter sur la contrainte de solvabilité des agents. La viabilité d'un tel mode d'émission n'est assurée, de manière toujours transitoire et imparfaite, que par un mode de régulation : compromis sociaux, équilibres institutionnels, normes culturelles et politiques publiques rendent compatibles les décisions microéconomiques d'endettement avec les conditions de la reproduction d'un régime de croissance relativement stable… jusqu'à ce que les contradictions deviennent insurmontables, comme en 1929, dans les années 1970 ou en 2007. Pour répondre à la crise des politiques monétaires auxquelles font face les Banques centrales depuis une décennie, nous proposons à la suite de Fisher (100% Money) un régime d'émission exogène, brisant l'encastrement de l'institution monétaire dans le marché de la dette.
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