De nouveaux dispositifs de pouvoir
In: Sciences humaines: SH, Volume 158, Issue 3, p. 25-25
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In: Sciences humaines: SH, Volume 158, Issue 3, p. 25-25
In: Mouvements: des idées et des luttes, Volume 80, Issue 4, p. 167-168
ISSN: 1776-2995
In: Géographie et cultures, Issue 93-94, p. 303-323
In: Revue française de science politique, Volume 65, Issue 4, p. IX-IX
ISSN: 1950-6686
In: Revue européenne des sciences sociales: cahiers Vilfredo Pareto = European journal of social sciences, Issue XLIV-133, p. 37-52
ISSN: 1663-4446
In: Participations: Revue de sciences sociales sur la démocratie et la citoyenneté, Volume 16, Issue 3, p. 137-166
ISSN: 2034-7669
Si de nombreux auteurs dénoncent le manque de prise en compte des asymétries de pouvoir entre les acteurs dans les processus participatifs, plus rares sont ceux qui abordent la question du comment, à savoir comment prendre en compte ces asymétries de pouvoir dans la mise en œuvre d'un processus participatif ? Cette question implique pour les porteurs de ces processus (chercheurs ou professionnels de la participation) de réfléchir à leur positionnement vis-à-vis de ces asymétries, et donc d'interroger un certain nombre de présupposés théoriques voire idéologiques, souvent inconscients et rarement formulés. Revendiquent-ils une certaine neutralité, une absence de parti pris, au risque de participer à une simple reproduction voire à un renforcement des asymétries de pouvoir initiales ? Revendiquent-ils au contraire une non-neutralité, en choisissant de renforcer la voix des acteurs ou des points de vue les moins influents, au risque de voir questionnée leur légitimité à intervenir ainsi sur les rapports de force au sein d'une société ? Dans cet article, nous présentons un outil que nous avons développé, un test destiné à faire expliciter aux porteurs de processus participatifs leur positionnement vis-à-vis des asymétries de pouvoir. Nous l'avons soumis à une cinquantaine de chercheurs et professionnels de la participation. L'analyse des résultats nous a permis de mettre en évidence cinq grands types de positionnements dont la cohérence interne renvoie à différentes façons de concevoir la légitimité de leur intervention.
In: Canadian journal of political science: CJPS = Revue canadienne de science politique : RCSP, Volume 21, Issue 1, p. 83-98
ISSN: 0008-4239
Michel Foucault's study of complex mechanisms of production such as strategy, tactics, apparatus, & technologies has substantially changed social scientific understandings of power. The archeology of knowledge brings a new perspective of study for social analysis -- space. It is shown how this concept shaped Foucault's approach from L'Histoire de la folie ([The History of Folly], no publication information provided) to Le Souci de Soi ([The Care of Self], Paris: Gallimark, 1984). The general theory of productions that he developed through archeological analyses of madness, jail, sexuality, & subjectivity is examined, along with ways that it continues to modify social scientific practices. Modified HA
In: Canadian journal of political science: CJPS = Revue canadienne de science politique, Volume 21, Issue 1, p. 83-98
ISSN: 1744-9324
AbstractMichel Foucault's framework has substantially changed the manner in which we understand power. His analysis substitutes for theoretical representations a study of complex mechanisms of production like strategy, tactic, apparatus, technologies, and so forth. Those terms are not simply figures of speech or analogies. The archaeology of knowledge brings a new perspective of study for social analysis: space. That concept shapes Foucault's approach from L'Histoire de la folie to Souci de soi. From that point of view, it is less important to linger on his notion of power than to inquire about his general theory of productions developped through the archaeological analysis of madness, jail, sexuality or subjectivity. It is in this fashion that Michel Foucault's work will contribute to modify social and human sciences' practices
In: Cahiers internationaux de sociologie, Volume 128-129, Issue 1, p. 161-175
Résumé Du travail à l'action publique, les dispositifs d'évaluation font aujourd'hui système en exerçant une emprise croissante sur nos vies. Si chacun de ces dispositifs apparaît vulnérable à la critique, la machinerie de l'évaluation, soudée par un même esprit de classement et de comparaison systématique, est devenue largement autonome. Ce qui rend la critique de l'évaluation si difficile, c'est le fait qu'elle allie l'exercice de la rationalité instrumentale, caractéristique de la modernité, avec la poursuite de finalités éthiques peu contestées telles que la justice ou la démocratie.
International audience ; Invoquant un nombre croissant d'élèves en difficulté, le système scolaire français se dote actuellement d'une politique de développement de dispositifs d'aide(s) et d'accompagnement(s) à la scolarité, depuis l'école maternelle jusqu'à l'université. Quelles finalités visent-ils ? A quelles transformations des normes, cadres d'organisation et formes concrètes du travail enseignant appellent-ils ? Comment rendre compte des contradictions, à la fois intra et inter-psychiques, que ces dispositifs suscitent, accentuent et renouvellent chez les professionnels engagés dans ces nouveaux espaces de travail ? En quoi et comment l'action coordonnée de dispositifs aurait-elle un effet sur le développement des protagonistes et, réciproquement, sur une nouvelle organisation dispositive ?Le point de vue développé ici cherche à penser la réalité des « dispositifs » et de l'activité qui s'y déploie à partir d'une conception ergonomique de l'activité instrumentée et, pour enrichir notre réflexion, nous tentons de mettre en correspondance cette approche avec la pensée foucaldienne, particulièrement à propos des technologies de gouvernementalité.
BASE
International audience ; Invoquant un nombre croissant d'élèves en difficulté, le système scolaire français se dote actuellement d'une politique de développement de dispositifs d'aide(s) et d'accompagnement(s) à la scolarité, depuis l'école maternelle jusqu'à l'université. Quelles finalités visent-ils ? A quelles transformations des normes, cadres d'organisation et formes concrètes du travail enseignant appellent-ils ? Comment rendre compte des contradictions, à la fois intra et inter-psychiques, que ces dispositifs suscitent, accentuent et renouvellent chez les professionnels engagés dans ces nouveaux espaces de travail ? En quoi et comment l'action coordonnée de dispositifs aurait-elle un effet sur le développement des protagonistes et, réciproquement, sur une nouvelle organisation dispositive ?Le point de vue développé ici cherche à penser la réalité des « dispositifs » et de l'activité qui s'y déploie à partir d'une conception ergonomique de l'activité instrumentée et, pour enrichir notre réflexion, nous tentons de mettre en correspondance cette approche avec la pensée foucaldienne, particulièrement à propos des technologies de gouvernementalité.
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International audience ; Invoquant un nombre croissant d'élèves en difficulté, le système scolaire français se dote actuellement d'une politique de développement de dispositifs d'aide(s) et d'accompagnement(s) à la scolarité, depuis l'école maternelle jusqu'à l'université. Quelles finalités visent-ils ? A quelles transformations des normes, cadres d'organisation et formes concrètes du travail enseignant appellent-ils ? Comment rendre compte des contradictions, à la fois intra et inter-psychiques, que ces dispositifs suscitent, accentuent et renouvellent chez les professionnels engagés dans ces nouveaux espaces de travail ? En quoi et comment l'action coordonnée de dispositifs aurait-elle un effet sur le développement des protagonistes et, réciproquement, sur une nouvelle organisation dispositive ?Le point de vue développé ici cherche à penser la réalité des « dispositifs » et de l'activité qui s'y déploie à partir d'une conception ergonomique de l'activité instrumentée et, pour enrichir notre réflexion, nous tentons de mettre en correspondance cette approche avec la pensée foucaldienne, particulièrement à propos des technologies de gouvernementalité.
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In: Migrations société: revue trimestrielle, Volume 182, Issue 4, p. 17-28
ISSN: 2551-9808
Ce dossier recherche la forme de pouvoir que constitue la « colonialité » aujourd'hui, par l'examen de la gestion raciste, ethnique et genrée des déplacements d'individus et par l'analyse des rapports sociaux dans les espaces concernés par les migrations. Les contributions de ce dossier prennent pour objet les techniques de gouvernance des mouvements de population, les systèmes de règle satisfaisant la violence sur les personnes migrantes et les pratiques institutionnelles entretenant les rapports de subalternisation qui prennent leurs racines dans l'histoire des colonisations. Le double sens du titre indique que nous recherchons aussi les « voyages » de ces dispositifs de pouvoir dans l'espace et dans le temps, en scrutant leurs adaptations et leurs renouvellements en fonction de l'état des rapports de force dans les contextes précis que nous étudions.
A travers l'exemple de la participation des agriculteurs familiaux au Programme de Développement Territorial Rural Durable (PDSTR), cet article défend une posture scientifique: désenclaver l'analyse des arènes participatives en les réinsérant dans les rapports de pouvoir du policy making. Cette recherche croise trois sociologies politiques: les structures d'opportunité politique, les trajectoires militantes et répertoires d'action collective des participants, et l'action publique. Il analyse l'institutionnalisation d'un "noyau dur" de participants, caractérisés par leur militantisme institutionnel et leur "leadership transactionnel", qui formatent techniquement et financièrement les projets de politique publique. Il montre également la constitution d'une "coalition de cause" qui, au final, définit le policy making et le contenu du PDSTR.
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