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L'oeuvre de Troeltsch s'inscrit dans le projet moderne des Lumières européennes et l'historicisme qui l'a prolongé, tout en en proposant une problématisation pouvant ouvrir sur une reprise reflexive. Si Troeltsch instruit bien une critique de la modernité, il s'agit donc d'une critique interne. On peut parler à son propos d'"historicisme de deuxième degré". Troeltsch y relit la modernité dans une perspective généalogique large, et notamment en fonction de la problématique religieuse. Les différenciations internes à la société moderne, le pôle de l'individu ou du sujet et l'ambivalence de toutes choses sont ici soulignés et réfléchis. Troeltsch ouvre au final sur une "synthèse culturelle du présent", à instaurer, et selon une philosophie de l'histoire conjointe à une philosophie de la religion (distincte d'une théologie à proprement parler ainsi que distincte des sciences religieuses).

Peter Fitzpatrick développe une théorie sociale inspirée de Foucault. Le droit est considéré comme une force dispersée extérieure et dominant les relations sociales. La force du droit est une métaphore du pouvoir de la connaissance implicite dans l'expression même des Lumières. Cette force est exclusive et répressive. Ce qui est exclu de l'universalité du droit est ce qui contredit le rationnel, c'est-à-dire le crime, la folie et, surtout, ce qui se trouve au-delà des limites de l'Europe, l'indigène et le sauvage.

This paper aims at showing in what way the expression "Counter-enlightenment" was historically and semantically constructed. It is focused on Isaiah Berlin's works and on his conceptualization of this word and relates various authors who rejected the philosophy of Enlightenment. Adapted from the source document.

At the midst of the Enlightenment, France bore testimony to the increasing practices of false identities. The present article aims at analysing these practices through a number of documents on the prisoners in the Bastille Prison. The analysis sheds light on the social codes surrounding the question of identity at that time in French society. It also brings us to understand the intrinsic limitations faced by these practioners of false identities. Studying their punishments moreover enables us to probe into the role played by the Police in the social fabric of 18th century France, when it came to the protection of personal identities. Adapted from the source document.