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L'air, un espace commun facteur de prospérité. Le secteur du transport aérien connait une explosion sans précédent. En contribuant directe­ment au développement des échanges de biens, de capitaux, de technologies et d'idées, il connecte les populations et les économies. C'est un lien vital pour le tourisme et le commerce mondial dont il représente 35 % en valeur. Mais l'air est également un espace vulnérable qu'il faut d'autant mieux protéger que la complexité et la diversité du secteur aérien est porteuse de failles potentielles nombreuses. La sureté aérienne occupe donc une place majeure dans la politi­que gouvernementale aussi bien dans le cadre de la lutte contre le terrorisme que celui visant à faire respecter notre souveraineté. Cette politique se fonde sur la Posture permanente de sureté aérienne qui figure au rang des missions prioritaires des armées. Enfin, l'air un espace contesté dont il faut garantir l'accès. Jusqu'à présent, les puissances occidentales jouissaient d'une supré­matie incontestée. Cette situation change cependant à la faveur de nombreuses évolutions technologiques et géopolitiques. Le rôle principal de l'armée de l'air consiste à assurer le contrôle des airs pour garantir aussi bien notre liberté de manœuvre militaire et diplomatique que pour permettre la poursuite de notre prospérité économique. Le maintien de la supériorité aérienne reste la condition sine qua non de notre indépendance.

La création et l'essor de Michelin à Clermont-Ferrand ont produit une ville industrielle à l'image de l'esprit paternaliste de la manufacture. La mondialisation du capitalisme a cependant eu pour effet local la baisse de la main d'œuvre au profit de l'augmentation des cadres, séduits par un « nouvel esprit du capitalisme » et la qualité de vie promise par les requalifications et équipements urbains. La capitale auvergnate est ainsi le témoin d'une transformation socio-spatiale. Aux espaces disciplinaires où étaient surveillées les vies maîtrisées des ouvriers, succède la production de nouveaux espaces de contrôle des cadres où s'assure leur jouissance par l'offre de consommation de loisirs, de culture et d'esthétique.

Dans la première partie (A 1, 2, 3) sont étudiés les espaces déterminés par des champs électromagnétiques donnés. Nous montrons notamment que l'espace d'un champ électrostatique se présente par la mesure des différences de potentiel et des flux d'induction comme le produit d'un espace métrique à une dimension (le potentiel électrique) et d'un espace à deux dimensions doué de mesures d'aire, tandis que l'espace d'un champ magnétique est, par la mesure des flux d'induction et des forces magnétomotrices, le produit d'un espace à deux dimensions avec mesure d'aire, par un espace à une dimension avec mesures de longueur.
Dans le cas général d'un champ électromagnétique se présente un espace symplectique à quatre dimensions dans lequel les lois de l'électromagnétisme prennent une forme particulièrement simple.
La seconde partie (B) contient une étude d'espaces déterminés par des relations entre les forces et les inductions électriques et magnétiques.

Im Feld sozialer Kontrolle werden private Sicherheitsdienste immer sichtbarer; sie werden einerseits als ein der Polizei verpflichteter Partner angesehen, andererseits aer auch als Regulator öffentlicher Ordnung ganz eigener Art aufgefaßt. Anhand von Beobachtungen in der Metro von Montreal und Interviews mit den dort beschäftigen Sicherheitsdiensten untersuchen die Autorinnen die Interaktionen zwischen denen, die die Metro als ein Raum der Kontrolle definieren - dem Uberwachungspersonal - und denen, für die die Metro in vielen Fallen ein Lebensraum darstellt - den Obdachlosen. Ihre Studie zeigt ein differenziertes Bild der Interventionspraktiken des Überwachung- spersonals in der Metro und der sie leitenden Repräsentationen und Vorstellungen.

South African cities present some peculiarities due to the early implementation of racial segregation and its systematization under the apartheid regime. Such ideologies have given birth to a specific spatial form, that is the township. This paper wants to show how Black people have assumed this space and transformed it into place, through political subversion of its very layout as well as social practices. Thus, the township has become something of an urban model even in the post-apartheid era. ; L'espace des villes sud-africaines est marqué très tôt par les principes d'une ségrégation imposée par la loi, en particulier en ce qui concerne les Africains. Cette ségrégation sera systématisée après 1948 par la politique d'apartheid. Ces idéologies donneront naissance à un modèle spatial particulier, celui du township, caractérisé par un urbanisme tourné tout entier vers le contrôle social dont j'examinerai les caractéristiques spatio-culturelles. Pourtant, véritable subversion, cet espace a été petit à petit transformé en territoire par ses habitants. Refermé sur lui-même, isolé du reste de l'agglomération, le township a donné naissance à des lieux fondateurs, à des modes de vie caractéristiques, bref, à des identités urbaines spécifiques. Plus encore, la morphologie même du township a été utilisée à des fins politiques par les partisans de la démocratie : des formes d'organisation et d'action ont réussi à mettre cette structure urbaine au service de la lutte contre l'apartheid. Aujourd'hui, le township sert encore de norme aux représentations de la ville – ce qui remet en question l'évolution post-apartheid des villes sud-africaines.

South African cities present some peculiarities due to the early implementation of racial segregation and its systematization under the apartheid regime. Such ideologies have given birth to a specific spatial form, that is the township. This paper wants to show how Black people have assumed this space and transformed it into place, through political subversion of its very layout as well as social practices. Thus, the township has become something of an urban model even in the post-apartheid era. ; L'espace des villes sud-africaines est marqué très tôt par les principes d'une ségrégation imposée par la loi, en particulier en ce qui concerne les Africains. Cette ségrégation sera systématisée après 1948 par la politique d'apartheid. Ces idéologies donneront naissance à un modèle spatial particulier, celui du township, caractérisé par un urbanisme tourné tout entier vers le contrôle social dont j'examinerai les caractéristiques spatio-culturelles. Pourtant, véritable subversion, cet espace a été petit à petit transformé en territoire par ses habitants. Refermé sur lui-même, isolé du reste de l'agglomération, le township a donné naissance à des lieux fondateurs, à des modes de vie caractéristiques, bref, à des identités urbaines spécifiques. Plus encore, la morphologie même du township a été utilisée à des fins politiques par les partisans de la démocratie : des formes d'organisation et d'action ont réussi à mettre cette structure urbaine au service de la lutte contre l'apartheid. Aujourd'hui, le township sert encore de norme aux représentations de la ville – ce qui remet en question l'évolution post-apartheid des villes sud-africaines.

South African cities present some peculiarities due to the early implementation of racial segregation and its systematization under the apartheid regime. Such ideologies have given birth to a specific spatial form, that is the township. This paper wants to show how Black people have assumed this space and transformed it into place, through political subversion of its very layout as well as social practices. Thus, the township has become something of an urban model even in the post-apartheid era. ; L'espace des villes sud-africaines est marqué très tôt par les principes d'une ségrégation imposée par la loi, en particulier en ce qui concerne les Africains. Cette ségrégation sera systématisée après 1948 par la politique d'apartheid. Ces idéologies donneront naissance à un modèle spatial particulier, celui du township, caractérisé par un urbanisme tourné tout entier vers le contrôle social dont j'examinerai les caractéristiques spatio-culturelles. Pourtant, véritable subversion, cet espace a été petit à petit transformé en territoire par ses habitants. Refermé sur lui-même, isolé du reste de l'agglomération, le township a donné naissance à des lieux fondateurs, à des modes de vie caractéristiques, bref, à des identités urbaines spécifiques. Plus encore, la morphologie même du township a été utilisée à des fins politiques par les partisans de la démocratie : des formes d'organisation et d'action ont réussi à mettre cette structure urbaine au service de la lutte contre l'apartheid. Aujourd'hui, le township sert encore de norme aux représentations de la ville – ce qui remet en question l'évolution post-apartheid des villes sud-africaines.