European Cities. Social Conflicts and Governance
In: Politique et sociétés, Band 22, Heft 1, S. 177-181
ISSN: 1203-9438
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In: Politique et sociétés, Band 22, Heft 1, S. 177-181
ISSN: 1203-9438
In: Politique et sociétés, Band 22, Heft 1, S. 177
ISSN: 1703-8480
For the past twenty years, cycling has been rising in European cities. Even though it was a common mode of transportation in the first half of the 20th century, its use dropped dramatically after World War 2. The rise of car use, urban sprawl and greater travel distances contributed to the drop in urban cycling levels. The growing popularity of the sustainable mobility paradigm and the concept of proximity enhanced the construction of cycling as a public policy object.This thesis explores on the conditions of the "cycling return" in European cities. We focus on how cycling policies influence on cycling practices. I mobilize theoretical frameworks from practice theories and political science to analyze how cycling is integrated in the urban mobility system. I focus on the three main elements of the practice theories to analyze cycling: meanings, artefacts, skills.I use comparison to enlighten the context effects in the production of policies and the development of practices. This thesis is based on two case studies: Greater Lyon metropolis (France) and Hamburg (Germany). I conducted semi-directive interviews with public actors and cyclists in both cities.The thesis shows that the spatial organization plays a great role in the production of public actors' meanings of cycling, which will influence the tools used in cycling policies. It will also help shaping cycling practices.Cycling practices are produced both by the individuals' everyday life organization, and by the public space. Both in their everyday life and the public space, cycling practitionners use and misuse what is produced by public policies to maintain both their cycling practices and their way of life. ; Depuis une vingtaine d'années, le vélo a le vent en poupe dans les villes européennes. Ce mode de déplacement, qui a connu son heure de gloire dans la première moitié du vingtième siècle, a périclité après la seconde guerre mondiale avec le développement de l'automobile et l'étalement des villes et des distances de déplacement. Mais depuis les années ...
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For the past twenty years, cycling has been rising in European cities. Even though it was a common mode of transportation in the first half of the 20th century, its use dropped dramatically after World War 2. The rise of car use, urban sprawl and greater travel distances contributed to the drop in urban cycling levels. The growing popularity of the sustainable mobility paradigm and the concept of proximity enhanced the construction of cycling as a public policy object.This thesis explores on the conditions of the "cycling return" in European cities. We focus on how cycling policies influence on cycling practices. I mobilize theoretical frameworks from practice theories and political science to analyze how cycling is integrated in the urban mobility system. I focus on the three main elements of the practice theories to analyze cycling: meanings, artefacts, skills.I use comparison to enlighten the context effects in the production of policies and the development of practices. This thesis is based on two case studies: Greater Lyon metropolis (France) and Hamburg (Germany). I conducted semi-directive interviews with public actors and cyclists in both cities.The thesis shows that the spatial organization plays a great role in the production of public actors' meanings of cycling, which will influence the tools used in cycling policies. It will also help shaping cycling practices.Cycling practices are produced both by the individuals' everyday life organization, and by the public space. Both in their everyday life and the public space, cycling practitionners use and misuse what is produced by public policies to maintain both their cycling practices and their way of life. ; Depuis une vingtaine d'années, le vélo a le vent en poupe dans les villes européennes. Ce mode de déplacement, qui a connu son heure de gloire dans la première moitié du vingtième siècle, a périclité après la seconde guerre mondiale avec le développement de l'automobile et l'étalement des villes et des distances de déplacement. Mais depuis les années ...
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Depuis une vingtaine d'années, le vélo a le vent en poupe dans les villes européennes. Ce mode de déplacement, qui a connu son heure de gloire dans la première moitié du vingtième siècle, a périclité après la seconde guerre mondiale avec le développement de l'automobile et l'étalement des villes et des distances de déplacement. Mais depuis les années quatre-vingt-dix, la montée en puissance du paradigme de la mobilité durable et du concept de proximité dans les politiques publiques a favorisé la mise à l'agenda politique du vélo, et contribué à une croissance de l'usage du vélo en ville.Cette thèse s'intéresse aux modalités du « retour du vélo » dans les villes européennes, et questionne la manière dont les politiques mises en œuvre pour le développement du vélo agissent sur les pratiques et inversement. En croisant des approches issues de la sociologie des pratiques et de la science politique, elle propose une grille de lecture de l'intégration du vélo dans le système de mobilité urbaine et dansl'espace urbain. Elle positionne l'analyse autour de trois éléments qui constituent la grille de lecture et d'interprétation des relations questionnées : les représentations, les artefacts et les compétences. Une approche comparative est adoptée pour mettre en lumière les effets de contexte dans la production des politiques et le développement des pratiques. La méthode utilisée s'appuie sur deux enquêtes de terrain réalisées dans les métropoles du Grand Lyon et de Hambourg, et a croisé des entretiens semi-directifs avec des acteurs des politiques du vélo et des cyclistes avec de l'observation. La thèse met en évidence l'importance de l'organisation du territoire dans la production desreprésentations du vélo, qui influencent le type d'instruments mobilisés dans la politique vélo et les formes que vont prendre localement les pratiques. Celles-ci s'organisent et sont réalisées sur deux plans qui interagissent constamment, celui du mode de vie et de la répartition des activités dans l'espace et la vie quotidienne, et celui de la rue, de son aménagement et du déplacement. Dans ces deux plans, les usagerss'approprient, détournent et font des mésusages de ce qui est produit par la puissance publique pour maintenir les pratiques du vélo et leur mode de vie. Pour ce faire, ils s'appuient également sur des éléments qui échappent au contrôle de la politique publique, et dont la présence explique la forme et la prégnance des pratiques du vélo localement. ; For the past twenty years, cycling has been rising in European cities. Even though it was a common mode of transportation in the first half of the 20th century, its use dropped dramatically after World War 2. The rise of car use, urban sprawl and greater travel distances contributed to the drop in urban cycling levels. The growing popularity of the sustainable mobility paradigm and the concept of proximity enhanced the construction of cycling as a public policy object. This thesis explores on the conditions of the "cycling return" in European cities. We focus on how cycling policies influence on cycling practices. I mobilize theoretical frameworks from practice theories and political science to analyze how cycling is integrated in the urban mobility system. I focus on the three main elements of the practice theories to analyze cycling: meanings, artefacts, skills. I use comparison to enlighten the context effects in the production of policies and the development of practices. This thesis is based on two case studies: Greater Lyon metropolis (France) and Hamburg (Germany). I conducted semi-directive interviews with public actors and cyclists in both cities. The thesis shows that the spatial organization plays a great role in the production of public actors' meanings of cycling, which will influence the tools used in cycling policies. It will also help shaping cycling practices. Cycling practices are produced both by the individuals' everyday life organization, and by the public space. Both in their everyday life and the public space, cycling practitionners use and misuse what is produced by public policies to maintain both their cycling practices and their way of life.
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Depuis une vingtaine d'années, le vélo a le vent en poupe dans les villes européennes. Ce mode de déplacement, qui a connu son heure de gloire dans la première moitié du vingtième siècle, a périclité après la seconde guerre mondiale avec le développement de l'automobile et l'étalement des villes et des distances de déplacement. Mais depuis les années quatre-vingt-dix, la montée en puissance du paradigme de la mobilité durable et du concept de proximité dans les politiques publiques a favorisé la mise à l'agenda politique du vélo, et contribué à une croissance de l'usage du vélo en ville.Cette thèse s'intéresse aux modalités du « retour du vélo » dans les villes européennes, et questionne la manière dont les politiques mises en œuvre pour le développement du vélo agissent sur les pratiques et inversement. En croisant des approches issues de la sociologie des pratiques et de la science politique, elle propose une grille de lecture de l'intégration du vélo dans le système de mobilité urbaine et dansl'espace urbain. Elle positionne l'analyse autour de trois éléments qui constituent la grille de lecture et d'interprétation des relations questionnées : les représentations, les artefacts et les compétences. Une approche comparative est adoptée pour mettre en lumière les effets de contexte dans la production des politiques et le développement des pratiques. La méthode utilisée s'appuie sur deux enquêtes de terrain réalisées dans les métropoles du Grand Lyon et de Hambourg, et a croisé des entretiens semi-directifs avec des acteurs des politiques du vélo et des cyclistes avec de l'observation. La thèse met en évidence l'importance de l'organisation du territoire dans la production desreprésentations du vélo, qui influencent le type d'instruments mobilisés dans la politique vélo et les formes que vont prendre localement les pratiques. Celles-ci s'organisent et sont réalisées sur deux plans qui interagissent constamment, celui du mode de vie et de la répartition des activités dans l'espace et la vie quotidienne, et celui de la rue, de son aménagement et du déplacement. Dans ces deux plans, les usagerss'approprient, détournent et font des mésusages de ce qui est produit par la puissance publique pour maintenir les pratiques du vélo et leur mode de vie. Pour ce faire, ils s'appuient également sur des éléments qui échappent au contrôle de la politique publique, et dont la présence explique la forme et la prégnance des pratiques du vélo localement. ; For the past twenty years, cycling has been rising in European cities. Even though it was a common mode of transportation in the first half of the 20th century, its use dropped dramatically after World War 2. The rise of car use, urban sprawl and greater travel distances contributed to the drop in urban cycling levels. The growing popularity of the sustainable mobility paradigm and the concept of proximity enhanced the construction of cycling as a public policy object. This thesis explores on the conditions of the "cycling return" in European cities. We focus on how cycling policies influence on cycling practices. I mobilize theoretical frameworks from practice theories and political science to analyze how cycling is integrated in the urban mobility system. I focus on the three main elements of the practice theories to analyze cycling: meanings, artefacts, skills. I use comparison to enlighten the context effects in the production of policies and the development of practices. This thesis is based on two case studies: Greater Lyon metropolis (France) and Hamburg (Germany). I conducted semi-directive interviews with public actors and cyclists in both cities. The thesis shows that the spatial organization plays a great role in the production of public actors' meanings of cycling, which will influence the tools used in cycling policies. It will also help shaping cycling practices. Cycling practices are produced both by the individuals' everyday life organization, and by the public space. Both in their everyday life and the public space, cycling practitionners use and misuse what is produced by public policies to maintain both their cycling practices and their way of life.
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Depuis une vingtaine d'années, le vélo a le vent en poupe dans les villes européennes. Ce mode de déplacement, qui a connu son heure de gloire dans la première moitié du vingtième siècle, a périclité après la seconde guerre mondiale avec le développement de l'automobile et l'étalement des villes et des distances de déplacement. Mais depuis les années quatre-vingt-dix, la montée en puissance du paradigme de la mobilité durable et du concept de proximité dans les politiques publiques a favorisé la mise à l'agenda politique du vélo, et contribué à une croissance de l'usage du vélo en ville.Cette thèse s'intéresse aux modalités du « retour du vélo » dans les villes européennes, et questionne la manière dont les politiques mises en œuvre pour le développement du vélo agissent sur les pratiques et inversement. En croisant des approches issues de la sociologie des pratiques et de la science politique, elle propose une grille de lecture de l'intégration du vélo dans le système de mobilité urbaine et dansl'espace urbain. Elle positionne l'analyse autour de trois éléments qui constituent la grille de lecture et d'interprétation des relations questionnées : les représentations, les artefacts et les compétences. Une approche comparative est adoptée pour mettre en lumière les effets de contexte dans la production des politiques et le développement des pratiques. La méthode utilisée s'appuie sur deux enquêtes de terrain réalisées dans les métropoles du Grand Lyon et de Hambourg, et a croisé des entretiens semi-directifs avec des acteurs des politiques du vélo et des cyclistes avec de l'observation. La thèse met en évidence l'importance de l'organisation du territoire dans la production desreprésentations du vélo, qui influencent le type d'instruments mobilisés dans la politique vélo et les formes que vont prendre localement les pratiques. Celles-ci s'organisent et sont réalisées sur deux plans qui interagissent constamment, celui du mode de vie et de la répartition des activités dans l'espace et la vie quotidienne, et celui ...
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Since the Industrial Revolution, European societies have evolved through a frantic urban development. This disruption of both spatial and societal European territory has brought about the questioning of the relationship between societies (which have become mainly urban) to space in general, and even more precisely, to the environment. The inter-penetration of the city and the country on large portions of the territory, enhanced by the rapid development of individual mobility, has problematized the relationship between the two spaces, rendering secular divisions obsolete. The useful productivity of the forest disappears as other urban functions of the forest are privileged. These new uses of the forest, which have come about on periurban areas, are inspired by the valorization of nature within society. In this context, periurban forested spaces, symbols of "nature" which have long been considered as empty, are now new sources of interest. The choice to work in this European context stems from an accumulation of global characteristics (which justify a comparative study) and regional specificities (which lead to pertinent conclusions based on the approach used here). However, confronted with the impossibility of conducting an exhaustive study, we have narrowed the focus to a French-English comparison, which within its regional diversity reveals socially dynamic communes. In fact, the focus of the thesis on medium-sized cities stems from a double argument: on one hand, there is little preexisting critical work in this area as most publications treat large metropolises. On the other hand, the spatial and demographic characteristics of these territories imply opportunities and obligations to respond to the renewed socio-environmental stakes. Firstly, we have attempted to understand the reasons for the redefinition of the place of the forest within periurban spaces. Across this analysis of the city-forest relationship, from antiquity to the emergence of recent expectations, we have emphasized the importance of the hygienist current. This current has developed in reaction to the rapid development of a modernity which has been progressively considered as noxious. The consequence of such a turning point is the apparition of new appropriation methods and new approaches to the forest as an object within the perimeter of the city's influence. Following this historical and scientific contextualisation of the subject, our second objective is to analyze in specific geographic contexts how the spatial relationship between the city and the forest can have an effect on the surface evolution of the forests and on the redefinition of the functions attributed to it. In order to do this, we have conducted a diachronic study on different selected sites according to a spatial gradient of integration into the urban. The study was carried out with the help of GIS based on a series of successive aerial photos. This analysis enables us to differentiate the risks and the potentials of the different periurban zones, from the densely urban to the loosely periurban. Finally, the last part of the thesis deals with the results of investigations and interviews which were conducted in order to better understand the ways in which people interpret the role of the periurban forest. The interpretation seems to be effected not only by global constants but also, paradoxically, is strongly conditioned by the local context. The analysis of the uses of the forest and the related discourse show a wide variation in the perception of the space. The testimonies demonstrate clear-cut divisions along sectorial approaches: environmental, social, or economic. This information enables us to define the parameters of the current politics surrounding the periurban forest and the need to put into place, in a truly multifunctional and participative global fashion, new forms of forestry management. ; L'histoire des sociétés européennes depuis la révolution industrielle est celle d'un développement urbain effréné. Ce bouleversement du territoire européen, autant spatial que sociétal, entraîne une remise en cause du rapport de sociétés, devenues majoritairement urbaines, à l'espace en général et plus particulièrement à leur environnement. L'interpénétration entre ville et campagne sur de larges portions du territoire, favorisée par l'essor des mobilités individuelles, entraîne une complexification du rapport entre les deux espaces, rendant les clivages séculaires obsolètes. L'utilité productrice de la forêt s'estompe au profit d'autres fonctions d'inspiration urbaine. Ces nouvelles attentes qui se font jour sur les étendues périurbaines sont inspirées par le placement de la nature comme valeur sociétale forte. Dans ce contexte, les espaces forestiers périurbains, symbole de " nature ", longtemps considérés comme vides, sont de nouveau source d'intérêts. Le choix de travailler dans le contexte spatial européen est la conséquence de la conjugaison de caractéristiques globales proches, autorisant la conduite d'une étude comparative, et de spécificités régionales marquées, permettant de dégager des conclusions pertinentes à partir de la démarche employée. Cependant, devant l'impossibilité de mener une étude exhaustive nous avons plus particulièrement porté notre attention sur un binôme franco-anglais, révélateur de cette diversité régionale face à des dynamiques sociétales communes. Enfin, le centrage de la thèse sur les villes moyennes relève d'un double constat. D'une part, il existe peu de travaux sur la question pour ces objets géographiques, l'essentiel des publications traitant des grandes métropoles. Par ailleurs, les caractéristiques spatiales et démographiques de ces territoires entraînent des opportunités, mais aussi des obligations de répondre à des enjeux socio-environnementaux en pleine recrudescence. Dans un premier temps, nous avons cherché à comprendre les raisons de la redéfinition de la place des forêts dans l'espace périurbain. A travers une analyse de la relation ville/forêt de l'antiquité à l'émergence actuelle de nouvelles attentes, nous soulignons l'importance du courant hygiéniste qui se développe en réaction à l'essor d'une modernité, progressivement considérée comme nocive. La conséquence de ce tournant est l'apparition de nouvelles logiques d'appropriations et de nouvelles approches de l'objet forêt dans le périmètre d'influence de la ville. A la suite de cette contextualisation historique et scientifique du sujet, notre second objectif fut d'analyser dans des contextes géographiques précis comment le rapport spatial entre ville et forêt pouvait influer sur l'évolution surfacique des forêts et sur la redéfinition des fonctions attribuées à celles-ci. Pour ce faire, nous avons mené une démarche diachronique sur différents sites sélectionnés selon un gradient spatial d'intégration dans l'urbain. Celle-ci a été effectuée à l'aide d'un SIG basé sur l'emploi de séries successives de photographies aériennes. Cette analyse nous a permis de différencier les enjeux et les potentialités des différentes zones périurbaines, de l'urbain dense au périurbain lâche. Enfin, la dernière partie de la thèse s'appuie sur les résultats d'enquêtes et d'entretiens des différents acteurs concernés pour expliciter les jeux d'acteurs. Ceux-ci apparaissent à la fois déterminés par des constantes globales mais aussi paradoxalement fortement conditionnés par le contexte local. L'analyse des usages et des discours sur la forêt montre une grande variation de perceptions du milieu. Les logiques qui en résultent témoignent de clivages nets entre des acteurs guidés par des approches sectorielles : environnementales, sociales ou économiques. Ce constat nous permet de pointer les limites des politiques actuelles et la nécessité de mettre en oeuvre de nouvelles formes de gestions des espaces forestiers dans une démarche réellement globale, multifonctionnelle, et participative.
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Since the Industrial Revolution, European societies have evolved through a frantic urban development. This disruption of both spatial and societal European territory has brought about the questioning of the relationship between societies (which have become mainly urban) to space in general, and even more precisely, to the environment. The inter-penetration of the city and the country on large portions of the territory, enhanced by the rapid development of individual mobility, has problematized the relationship between the two spaces, rendering secular divisions obsolete. The useful productivity of the forest disappears as other urban functions of the forest are privileged. These new uses of the forest, which have come about on periurban areas, are inspired by the valorization of nature within society. In this context, periurban forested spaces, symbols of "nature" which have long been considered as empty, are now new sources of interest. The choice to work in this European context stems from an accumulation of global characteristics (which justify a comparative study) and regional specificities (which lead to pertinent conclusions based on the approach used here). However, confronted with the impossibility of conducting an exhaustive study, we have narrowed the focus to a French-English comparison, which within its regional diversity reveals socially dynamic communes. In fact, the focus of the thesis on medium-sized cities stems from a double argument: on one hand, there is little preexisting critical work in this area as most publications treat large metropolises. On the other hand, the spatial and demographic characteristics of these territories imply opportunities and obligations to respond to the renewed socio-environmental stakes. Firstly, we have attempted to understand the reasons for the redefinition of the place of the forest within periurban spaces. Across this analysis of the city-forest relationship, from antiquity to the emergence of recent expectations, we have emphasized the importance of the hygienist current. This current has developed in reaction to the rapid development of a modernity which has been progressively considered as noxious. The consequence of such a turning point is the apparition of new appropriation methods and new approaches to the forest as an object within the perimeter of the city's influence. Following this historical and scientific contextualisation of the subject, our second objective is to analyze in specific geographic contexts how the spatial relationship between the city and the forest can have an effect on the surface evolution of the forests and on the redefinition of the functions attributed to it. In order to do this, we have conducted a diachronic study on different selected sites according to a spatial gradient of integration into the urban. The study was carried out with the help of GIS based on a series of successive aerial photos. This analysis enables us to differentiate the risks and the potentials of the different periurban zones, from the densely urban to the loosely periurban. Finally, the last part of the thesis deals with the results of investigations and interviews which were conducted in order to better understand the ways in which people interpret the role of the periurban forest. The interpretation seems to be effected not only by global constants but also, paradoxically, is strongly conditioned by the local context. The analysis of the uses of the forest and the related discourse show a wide variation in the perception of the space. The testimonies demonstrate clear-cut divisions along sectorial approaches: environmental, social, or economic. This information enables us to define the parameters of the current politics surrounding the periurban forest and the need to put into place, in a truly multifunctional and participative global fashion, new forms of forestry management. ; L'histoire des sociétés européennes depuis la révolution industrielle est celle d'un développement urbain effréné. Ce bouleversement du territoire européen, autant spatial que sociétal, entraîne une remise en cause du rapport de sociétés, devenues majoritairement urbaines, à l'espace en général et plus particulièrement à leur environnement. L'interpénétration entre ville et campagne sur de larges portions du territoire, favorisée par l'essor des mobilités individuelles, entraîne une complexification du rapport entre les deux espaces, rendant les clivages séculaires obsolètes. L'utilité productrice de la forêt s'estompe au profit d'autres fonctions d'inspiration urbaine. Ces nouvelles attentes qui se font jour sur les étendues périurbaines sont inspirées par le placement de la nature comme valeur sociétale forte. Dans ce contexte, les espaces forestiers périurbains, symbole de " nature ", longtemps considérés comme vides, sont de nouveau source d'intérêts. Le choix de travailler dans le contexte spatial européen est la conséquence de la conjugaison de caractéristiques globales proches, autorisant la conduite d'une étude comparative, et de spécificités régionales marquées, permettant de dégager des conclusions pertinentes à partir de la démarche employée. Cependant, devant l'impossibilité de mener une étude exhaustive nous avons plus particulièrement porté notre attention sur un binôme franco-anglais, révélateur de cette diversité régionale face à des dynamiques sociétales communes. Enfin, le centrage de la thèse sur les villes moyennes relève d'un double constat. D'une part, il existe peu de travaux sur la question pour ces objets géographiques, l'essentiel des publications traitant des grandes métropoles. Par ailleurs, les caractéristiques spatiales et démographiques de ces territoires entraînent des opportunités, mais aussi des obligations de répondre à des enjeux socio-environnementaux en pleine recrudescence. Dans un premier temps, nous avons cherché à comprendre les raisons de la redéfinition de la place des forêts dans l'espace périurbain. A travers une analyse de la relation ville/forêt de l'antiquité à l'émergence actuelle de nouvelles attentes, nous soulignons l'importance du courant hygiéniste qui se développe en réaction à l'essor d'une modernité, progressivement considérée comme nocive. La conséquence de ce tournant est l'apparition de nouvelles logiques d'appropriations et de nouvelles approches de l'objet forêt dans le périmètre d'influence de la ville. A la suite de cette contextualisation historique et scientifique du sujet, notre second objectif fut d'analyser dans des contextes géographiques précis comment le rapport spatial entre ville et forêt pouvait influer sur l'évolution surfacique des forêts et sur la redéfinition des fonctions attribuées à celles-ci. Pour ce faire, nous avons mené une démarche diachronique sur différents sites sélectionnés selon un gradient spatial d'intégration dans l'urbain. Celle-ci a été effectuée à l'aide d'un SIG basé sur l'emploi de séries successives de photographies aériennes. Cette analyse nous a permis de différencier les enjeux et les potentialités des différentes zones périurbaines, de l'urbain dense au périurbain lâche. Enfin, la dernière partie de la thèse s'appuie sur les résultats d'enquêtes et d'entretiens des différents acteurs concernés pour expliciter les jeux d'acteurs. Ceux-ci apparaissent à la fois déterminés par des constantes globales mais aussi paradoxalement fortement conditionnés par le contexte local. L'analyse des usages et des discours sur la forêt montre une grande variation de perceptions du milieu. Les logiques qui en résultent témoignent de clivages nets entre des acteurs guidés par des approches sectorielles : environnementales, sociales ou économiques. Ce constat nous permet de pointer les limites des politiques actuelles et la nécessité de mettre en oeuvre de nouvelles formes de gestions des espaces forestiers dans une démarche réellement globale, multifonctionnelle, et participative.
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A quarter of century after the fall of the Berlin Wall, radical political and economic changes, integration into the world economy and the European Union, and the recent reinforcement of nationalism are still persistent subjects of debate with regards to the future of Central and Eastern Europe. This thesis examines three major transformative forces in Central and Eastern Europe since 1989 at city-level: europeanisation, globalization and endogenous changes – related to path dependence effects. The dynamics of these three forces are analyzed by looking at the evolution of economic exchanges of CEE cities with other worldwide cities in the context of transnational and globalized networks – air traffic and firms. They are confronted with trade networks at country level. This dissertation illustrates that integration into the world-economy has deepened polarization in Central and Eastern Europe between the Nord-West and the South-West. This integration process or different types of integration are not only a matter for big cities and metropolises. In spite of the predominance of europeanisation, links from the communist period continue to be a major economic force, especially for small and medium-sized cities, reflecting the historical in-between situation of Central and Eastern Europe. ; Plus d'un quart de siècle après la chute du Mur de Berlin, la radicalité des changements politiques et économiques, caractérisés par l'intégration dans l'économie-monde et l'Union européenne, ainsi que par la récente montée du nationalisme, continue à poser des questions quant au devenir de l'espace centre-est européen. Ce contexte amène à appréhender dans ce travail l'effet de ces bouleversements à travers le prisme des villes et de leurs évolutions. Trois forces majeures ayant guidé les transformations en Europe centrale et orientale sont examinées depuis 1989 : l'européanisation, la mondialisation et le changement endogène – relevant des traces du passé. Les dynamiques respectives de ces trois forces sont évaluées au moyen une ...
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A quarter of century after the fall of the Berlin Wall, radical political and economic changes, integration into the world economy and the European Union, and the recent reinforcement of nationalism are still persistent subjects of debate with regards to the future of Central and Eastern Europe. This thesis examines three major transformative forces in Central and Eastern Europe since 1989 at city-level: europeanisation, globalization and endogenous changes – related to path dependence effects. The dynamics of these three forces are analyzed by looking at the evolution of economic exchanges of CEE cities with other worldwide cities in the context of transnational and globalized networks – air traffic and firms. They are confronted with trade networks at country level. This dissertation illustrates that integration into the world-economy has deepened polarization in Central and Eastern Europe between the Nord-West and the South-West. This integration process or different types of integration are not only a matter for big cities and metropolises. In spite of the predominance of europeanisation, links from the communist period continue to be a major economic force, especially for small and medium-sized cities, reflecting the historical in-between situation of Central and Eastern Europe. ; Plus d'un quart de siècle après la chute du Mur de Berlin, la radicalité des changements politiques et économiques, caractérisés par l'intégration dans l'économie-monde et l'Union européenne, ainsi que par la récente montée du nationalisme, continue à poser des questions quant au devenir de l'espace centre-est européen. Ce contexte amène à appréhender dans ce travail l'effet de ces bouleversements à travers le prisme des villes et de leurs évolutions. Trois forces majeures ayant guidé les transformations en Europe centrale et orientale sont examinées depuis 1989 : l'européanisation, la mondialisation et le changement endogène – relevant des traces du passé. Les dynamiques respectives de ces trois forces sont évaluées au moyen une approche interurbaine. Les échanges économiques entre villes centre-est européennes et celles du reste du monde sont examinés au travers de réseaux transnationaux et mondialisés – de transport aérien et des firmes. Ils sont confrontés aux réseaux commerciaux entre pays. Cette thèse contribue à montrer que l'intégration à l'économie-monde s'est accompagnée par un renforcement des logiques de polarisation, divisant l'espace centre-est européen entre le Nord-Ouest et le Sud-Est. Cette intégration en cours, ou plutôt ces différentes « intégrations », ne se sont toutefois pas opérées uniquement au profit des métropoles. En effet, malgré une prédominance de l'européanisation, les liens de l'époque communiste constituent une force économique majeure pour certaines villes petites et moyennes – à l'image de l'entre-deux historique de l'espace centre-est européen. ; Ćwierć wieku później, radykalne zmiany polityczne i gospodarcze po upadku Muru Berlińskiego, integracja z gospodarką światową, przystąpienie do Unii Europejskiej oraz nasilające się tendencje nacjonalistyczne są wciąż bieżącymi tematami w dyskusji o przyszłości Europy Środkowo-Wschodniej. W tym kontekście, dysertacja proponuje analizę zmian systemowych, które dokonały się w regionie za pośrednictwem miast. Przedmiotem badania są trzy procesy towarzyszące transformacjom po 1989: europeizacja, globalizacja oraz przemiany w regionie uwarunkowane relacjami z przeszłości. Dynamika wymienionych trzech procesów zostanie zbadana w odniesieniu do wymian ekonomicznych między miastami Europy Środkowo-Wschodniej a innymi miastami Europy i świata w sferze międzynarodowych powiązań lotniczych i firmowych, porównanych z siecią handlową ukształtowaną między państwami regionu.Wnioski badawcze wykazują, że w rezultacie integracji z gospodarką światową pogłębia się polaryzacja przestrzeni Europy Środkowo-Wschodniej w układzie północny zachód i południowy wschód. Różnorodność typów integracji odnosi się nie tylko do metropolii i dużych miast. Wobec dominującej siły europeizacji, powiązania z miastami z czasów komunistycznych są nadal ważnym aspektem funkcjonowania miast małych i średnich, ilustrując zarazem historyczną sytuację entre-deux Europy Środkowo-Wschodniej.
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Are European cities actors at EU level? Or are they limited to reacting to European opportunities? So far we have looked at cities as secondary subjects, whose initiative was limited to a predetermined framework (the Urban Acquis). Likewise, their transnational action seemed limited to large global metropolises, and even, in its thematic dimension, to discussions on peace and climate. However, a close observation of the action choices of European cities presents a different situation: cities do not act by chance on a daily basis; shouldn't it be the same at the EU level? The question is therefore to know whether the urban strategy is also applied at European level, and with which instruments. We are therefore in the field of urban governance while including a transnational dimension. Rooted in planning and public action, European urban diplomacy is defined as the transnational dimension of the urban strategy, so that it provides solutions that are not available (or optimal) at other levels. This concept is the logical consequence of a continuous deepening of the empowerment of local authorities within the European Union, as well as the effect of such openness at the international level that this century has been declared to be that of cities. Thus, after the Regions, cities are increasingly assuming an institutional activism at European level that is no longer limited to influence or to occupy a place prefigured by treaties or institutions. ; Est-ce que les villes européennes sont des acteurs au niveau communautaire ? Ou se limitent-elles à réagir aux opportunités européennes ? Jusqu'ici nous avons regardé les villes comme sujets secondaires, dont l'initiative se limitait à un cadre prédéterminé (l'Acquis urbain). De même, l'action transnationale semblait limitée aux grandes métropoles globales, voire, dans sa dimension thématique, aux discussions sur la paix et le climat. Néanmoins, une observation approfondie des choix d'action des villes européennes présente une situation différente : les villes n'agissent ...
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Are European cities actors at EU level? Or are they limited to reacting to European opportunities? So far we have looked at cities as secondary subjects, whose initiative was limited to a predetermined framework (the Urban Acquis). Likewise, their transnational action seemed limited to large global metropolises, and even, in its thematic dimension, to discussions on peace and climate. However, a close observation of the action choices of European cities presents a different situation: cities do not act by chance on a daily basis; shouldn't it be the same at the EU level? The question is therefore to know whether the urban strategy is also applied at European level, and with which instruments. We are therefore in the field of urban governance while including a transnational dimension. Rooted in planning and public action, European urban diplomacy is defined as the transnational dimension of the urban strategy, so that it provides solutions that are not available (or optimal) at other levels. This concept is the logical consequence of a continuous deepening of the empowerment of local authorities within the European Union, as well as the effect of such openness at the international level that this century has been declared to be that of cities. Thus, after the Regions, cities are increasingly assuming an institutional activism at European level that is no longer limited to influence or to occupy a place prefigured by treaties or institutions. ; Est-ce que les villes européennes sont des acteurs au niveau communautaire ? Ou se limitent-elles à réagir aux opportunités européennes ? Jusqu'ici nous avons regardé les villes comme sujets secondaires, dont l'initiative se limitait à un cadre prédéterminé (l'Acquis urbain). De même, l'action transnationale semblait limitée aux grandes métropoles globales, voire, dans sa dimension thématique, aux discussions sur la paix et le climat. Néanmoins, une observation approfondie des choix d'action des villes européennes présente une situation différente : les villes n'agissent ...
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