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Ross, A. R.: Canada and the world at risk: depression, war and isolationism for the 21st century? - S. 1-24. Potter, E. H.: Niche diplomacy and Canadian foreign policy. - S. 25-38. David, C.-Ph.; Roussel, S.: Une espece en voie de disparition? La politique de puissance moyenne du Canada apres la guerre froide. - S. 39-68. Huebert, R.: Canada and the Law of the Sea Convention. - S. 69-88. Denholm Crosby, A.: The print media's shaping of the security discourse: cruise missile testing, SDI and NORAD. - S. 89-117. Fergusson, J.; Levesque, B.: The best laid plans: Canada's proposal for a United Nations rapid reaction capability. - S. 118-141

Asian-Americans and American Foreign Policy.
Myron WEINER
It is legitimate in the United States for naturalized citizens to seek to influence their adopted country's foreign policy on behalf of their country of origin. There are three reasons : (1) the American legal framework regarding constitutional rights ;
(2) the system of separation of powers which assigns Congress a role in foreign policy ; and (3) a widely shared ideology. There are historically well-established patterns of foreign policy involvement by Americans of European origin. This article shows how 4.5 million Americans of Asian extraction — Filipinos, Chinese, Japanese, Vietnamese, Laotians, Kampucheans, Koreans, and Asian Indians — follow similar patterns of behavior. Three patterns are identified : (1) migrants press the U.S. to pursue policies beneficial to their home country ; (2) migrants are hostile to the regime of their country of origin, often for its human rights violations ; and
(3) migrants who were ethnic minorities at home support their ethnic kinfolk seeking greater autonomy or independence.

Robert E. Jones, La noblesse et la politique étrangère russe, 1560-1811.
Le désaccord entre la noblesse (ou du moins des groupes de nobles) et certains monarques et leur politique constitue l'un des thèmes que l'on retrouve constamment dans les ouvrages d'histoire russe. Ainsi, l' « opposition des boyards » à Ivan IV et Pierre Ier, ou celle des aristocrates de la Cour à Pierre III et Paul. Parfois, on apprend que l'opposition de l'aristocratie « traditionnelle » n'était pas tant dirigée contre le monarque lui-même que contre un prétendu favori, tel que le patriarche Nikon, G. Potemkin ou M. Speranskij. Dans tous ces cas, les membres de l'opposition, descendants de familles riches et puissantes, étaient mécontents d'une nouvelle réforme (ayant trait à la politique intérieure, au servage, aux privilèges de classe) menaçant leurs intérêts. Dans le présent article, l'auteur soutient que la politique étrangère était dans la plupart des cas à l'origine de la révolte de l'élite en place. En dépit de l'influence de cette dernière, l'État menait à maintes reprises une politique étrangère (le plus souvent l'ouverture ou la poursuite d'un conflit) qui allait à rencontre des intérêts de cette élite. La conduite de la politique étrangère revenait à des favoris que le tsar utilisait pour court-circui- ter l'élite. En règle générale, l'élite était hostile à toutes guerres expansionnistes par intérêt de classe, alors que les monarques les faisaient au nom de la raison d'État.

Die RSA baute die Guerillaorganisation 'Mozambique National Resistance' (MNR) auf, da sie sich - vor dem Hintergrund wachsender innenpolitischer Spannungen - von den apartheidfeindlichen Nachbarstaaten bedroht fühlte. Da direkte militärische Interventionen in Angola gescheitert waren, hielt sie eine indirekte Destabilisierung Mosambiks durch die MNR für effektiver. (DÜI-Spe)

Hugh Ragsdale, Montmorin et le "projet grec" de Catherine : une révolution dans la politique étrangère de la France.
A la veille de la Révolution, la politique étrangère traditionnelle de la France consistant à dresser une "barrière à l'Est" se désagrégeait aussi vite que la puissance financière et militaire française et à cause de ce déclin. En 1787, le comte de Montmorin procéda à un réexamen de la politique française et fit à Saint-Pétersbourg une proposition radicale d'alliance, "même aux dépens des Turcs". Cette offre visait plusieurs objectifs : 1. amener Saint-Pétersbourg à expliquer les visées de la politique de la Russie ; 2. restreindre si possible les vues de la Russie sur les Turcs ; 3. avoir sa part des dépouilles de l'Empire ottoman si les plans de partage de Catherine ne pouvaient être repoussés. Ironie du sort, l'Ancien Régime français fut contraint, en raison de sa faiblesse, de reformuler sa diplomatie russe d'une manière qui annonçait la politique que Napoléon I, en position de force, allait poursuivre.

Silvio Tons. The papers on foreign and international policy in the Russian archives: The Stalin years. This article reports a research experience in the Russian archives on several aspects of Stalin's foreign policy in the 1930s and 1940s. The opening of the Russian archives has been particularly selective in the field of foreign policy. Though an impressive process of declassification of archival materials has been undertaken, this not always results in the availability of documents and in the possibility to use finding aids. In particular, the Arkhiv Vneshnei Politiki Rossiiskoi Federatsii, which is the main archive for the analysis of Soviet foreign policy , does not offer, on very relevant topics, the chance to carry out a complete research. The situation in the CPSU archives and the archives of Communist international organizations was more favourable for some time, but it has been increasingly worsening over the last two- three years. Quite probably, in the opening of archival documentation on Soviet Foreign Policy an extremely favourable cycle has developed and exhausted itself approximately in the years 1992-1996. However, the impact of archives on foreign policy history should not be underestimated. Though the documentation available does not always shed enough light onto the decision-making processes, the complexity and subtlety of our views become greater. The new materials greatly enrich our understanding of the connection between the Cold War and pre-war Soviet foreign policy, thus challenging the division traced by pre-1991 historical analysis. They also lead us to a more balanced picture of the external dimension of Stalinism in the post-war years. While the predominant image of Stalin's firm control of the political process is by and large confirmed, a complex and even contradictory character of Soviet politics can be seen. For example, the archival documents on the Cominform provide us with evidence of a deceptive political process, which shows a significant degree of ambiguity in policy-making.