Tous périurbains ! Tous urbains !: Introduction
In: Esprit, Band Mars/Avril, Heft 3, S. 18-22
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In: Esprit, Band Mars/Avril, Heft 3, S. 18-22
In: Multitudes, Band 17, Heft 3, S. 175
ISSN: 1777-5841
In: Terrains & travaux: cahiers du Département de Sciences Sociales de l'ENS de Cachan, Band 20, Heft 1, S. 173-187
ISSN: 1627-9506
Le présent article interroge la forme de la ville algérienne à partir de l'exemple Annabi dont la structure physique est marquée par un éclatement spatial et des discontinuités typo-morphologiques. Cette forme d'urbanisation en " éclats " pose une question fondamentale celle de la fragmentation urbaine qui apparaît comme un état révélateur d'une rupture de l'espace et d'une perte de sa cohérence et de sa cohésion. La fragmentation en tant que phénomène urbain combine des composantes spatiales, sociales et notamment politiques, et s'exprime au sein de l'agglomération de Annaba par la conjonction de plusieurs facteurs : Ne découle-t-elle des outils d'urbanisme et de planification urbaine incapables à y faire face.
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La fragmentation des institutions locales dans les régions urbaines constitue l'une des caractéristiques principales des système de gouvernance métropolitaine en Europe. La communication présente une typologie de la fragmentation locale basée sur des indicateurs absolus et relatifs. La méthodologie est appliquée aux 257 régions urbaines européennes de plus de 300 000 habitants pour réaliser la première cartographie de cet indicateur. ; The fragmentation of local institutions in urban areas is one of the main features of metropolitan governance systems in Europe. The paper presents a typology of local fragmentation based on absolute and relative indicators. The methodology is applied to the 257 European urban regions with more than 300,000 inhabitants to carry out the first mapping of this indicator. ; Peer reviewed
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In: Recherches féministes, Band 32, Heft 2, S. 39-56
ISSN: 1705-9240
S'appuyant sur des entrevues semi-dirigées auprès de 50 agricultrices urbaines et périurbaines issues de secteurs marginalisés (favelas,assentamentos,terreiroset communautés quilombolas et indigènes) des États de Ceará et de Pernambouc, l'auteure s'intéresse aux dynamiques associatives qui permettent à ces femmes de rompre avec la stigmatisation et l'invisibilité, d'une part, et de se constituer en mouvement social selon les trois principes (identité, opposition et historicité) de la théorie tourainienne de l'« acteur social », d'autre part. Son analyse révèle que les actions militantes de ces agricultrices nourrissent des réseaux de collaboration qui vont au-delà des droits fonciers, contribuant ainsi à une autonomisation (empowerment) individuelle et relationnelle articulée autour du projet inachevé – et aujourd'hui compromis par le gouvernement de Bolsonaro – de l'économie sociale et solidaire comme moyen d'en finir avec les diverses formes de domination et d'oppression croisées.
Souvent présenté comme l'espace privilégié d'une « classe moyenne » en ascension sociale, l'espace périurbain s'est socialement diversifié sous l'effet des politiques publiques qui ont favorisé l'accession sociale à la propriété. De ce fait, il est aussi le lieu de résidence de couches sociales plus modestes qui, avec les transformations de l'économie, sont aujourd'hui soumises à de plus fortes incertitudes.Des travaux de thèse conduits en 2003-2004, reposant sur des enquêtes sociologiques dans des communes périurbaines localisées en « 4e couronne » peu ou pas desservies par les transports en commun, mal équipées, avaient montré en quoi l'accession à la propriété et l'installation dans ces espaces pouvaient s'avérer décevantes voire « douloureuses » pour les ménages de « petite classe moyenne » ne disposant que d'un seul salaire. Le décalage apparaissait, en tout cas, grand entre des aspirations proches de celles de la « classe moyenne » et la difficulté à les réaliser, décalage qui leur donnait souvent le sentiment d'être bloqués dans leur parcours de vie.Aujourd'hui, ces travaux méritaient d'être réinterrogés. Plusieurs schémas se dégagent de ce retour sur le terrain, dans le sens d'une complexification synonyme de recomposition de la société de ces espaces périurbains lointains. La part du vécu et des logiques individuelles s'affirme. Toutefois des correspondances se dessinent et, comme lors des enquêtes précédentes, les habitants les plus modestes cumulent les désavantages à vivre en périurbain.Dans un contexte plus général, ce retour permet également d'interroger la durabilité des espaces périurbains, en particulier ceux confrontés à un moment donné à des situations de stigmatisation/précarisation/dévalorisation.
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Souvent présenté comme l'espace privilégié d'une « classe moyenne » en ascension sociale, l'espace périurbain s'est socialement diversifié sous l'effet des politiques publiques qui ont favorisé l'accession sociale à la propriété. De ce fait, il est aussi le lieu de résidence de couches sociales plus modestes qui, avec les transformations de l'économie, sont aujourd'hui soumises à de plus fortes incertitudes.Des travaux de thèse conduits en 2003-2004, reposant sur des enquêtes sociologiques dans des communes périurbaines localisées en « 4e couronne » peu ou pas desservies par les transports en commun, mal équipées, avaient montré en quoi l'accession à la propriété et l'installation dans ces espaces pouvaient s'avérer décevantes voire « douloureuses » pour les ménages de « petite classe moyenne » ne disposant que d'un seul salaire. Le décalage apparaissait, en tout cas, grand entre des aspirations proches de celles de la « classe moyenne » et la difficulté à les réaliser, décalage qui leur donnait souvent le sentiment d'être bloqués dans leur parcours de vie.Aujourd'hui, ces travaux méritaient d'être réinterrogés. Plusieurs schémas se dégagent de ce retour sur le terrain, dans le sens d'une complexification synonyme de recomposition de la société de ces espaces périurbains lointains. La part du vécu et des logiques individuelles s'affirme. Toutefois des correspondances se dessinent et, comme lors des enquêtes précédentes, les habitants les plus modestes cumulent les désavantages à vivre en périurbain.Dans un contexte plus général, ce retour permet également d'interroger la durabilité des espaces périurbains, en particulier ceux confrontés à un moment donné à des situations de stigmatisation/précarisation/dévalorisation.
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In: Hommes & migrations: première revue française des questions d'immigration, Band 1217, Heft 1, S. 5-17
ISSN: 2262-3353
Le discours des chercheurs sur la " question urbaine" s'est beaucoup focalisé ces dernières années sur les quartiers en crise, en raison de la commande publique qui les a constitués en "objet" d'étude, mais aussi de leur fonction de révéla teur des "maux" qui affectaient la société française -le chômage, l'échec scolaire, la violence, l'insécurité... Mais il faut également poser la "question urbaine" en termes de fragmentation de la ville, d'un éclatement qui rend de plus en plus difficile l'exercice de la solidarité
Malgré une volonté constante des pouvoirs publics d'organiser et de contrôler l'expansion des villes, celles-ci continuent de s'étaler. Toujours plus loin des grands centres urbains, des zones sont ouvertes à l'urbanisation. Ce n'est pas faute de terrains non bâtis près des bordures des agglomérations mais, réglementairement, peu de ces terrains sont urbanisables. Ce malthusianisme foncier résulte principalement de la fragmentation des pouvoirs d'urbanisme et de l'affirmation d'une identité périurbaine, où le rapport à la verdure occupe une place prépondérante. Les réformes récentes de la planification métropolitaine et de l'intercommunalité n'ont pas changé les choses. Tout au contraire, au cours des années 2000, les périurbains se sont dotés d'outils politiques et institutionnels puissants pour faire valoir leur point de vue.
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Malgré une volonté constante des pouvoirs publics d'organiser et de contrôler l'expansion des villes, celles-ci continuent de s'étaler. Toujours plus loin des grands centres urbains, des zones sont ouvertes à l'urbanisation. Ce n'est pas faute de terrains non bâtis près des bordures des agglomérations mais, réglementairement, peu de ces terrains sont urbanisables. Ce malthusianisme foncier résulte principalement de la fragmentation des pouvoirs d'urbanisme et de l'affirmation d'une identité périurbaine, où le rapport à la verdure occupe une place prépondérante. Les réformes récentes de la planification métropolitaine et de l'intercommunalité n'ont pas changé les choses. Tout au contraire, au cours des années 2000, les périurbains se sont dotés d'outils politiques et institutionnels puissants pour faire valoir leur point de vue.
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Malgré une volonté constante des pouvoirs publics d'organiser et de contrôler l'expansion des villes, celles-ci continuent de s'étaler. Toujours plus loin des grands centres urbains, des zones sont ouvertes à l'urbanisation. Ce n'est pas faute de terrains non bâtis près des bordures des agglomérations mais, réglementairement, peu de ces terrains sont urbanisables. Ce malthusianisme foncier résulte principalement de la fragmentation des pouvoirs d'urbanisme et de l'affirmation d'une identité périurbaine, où le rapport à la verdure occupe une place prépondérante. Les réformes récentes de la planification métropolitaine et de l'intercommunalité n'ont pas changé les choses. Tout au contraire, au cours des années 2000, les périurbains se sont dotés d'outils politiques et institutionnels puissants pour faire valoir leur point de vue.
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Malgré une volonté constante des pouvoirs publics d'organiser et de contrôler l'expansion des villes, celles-ci continuent de s'étaler. Toujours plus loin des grands centres urbains, des zones sont ouvertes à l'urbanisation. Ce n'est pas faute de terrains non bâtis près des bordures des agglomérations mais, réglementairement, peu de ces terrains sont urbanisables. Ce malthusianisme foncier résulte principalement de la fragmentation des pouvoirs d'urbanisme et de l'affirmation d'une identité périurbaine, où le rapport à la verdure occupe une place prépondérante. Les réformes récentes de la planification métropolitaine et de l'intercommunalité n'ont pas changé les choses. Tout au contraire, au cours des années 2000, les périurbains se sont dotés d'outils politiques et institutionnels puissants pour faire valoir leur point de vue.
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Malgré une volonté constante des pouvoirs publics d'organiser et de contrôler l'expansion des villes, celles-ci continuent de s'étaler. Toujours plus loin des grands centres urbains, des zones sont ouvertes à l'urbanisation. Ce n'est pas faute de terrains non bâtis près des bordures des agglomérations mais, réglementairement, peu de ces terrains sont urbanisables. Ce malthusianisme foncier résulte principalement de la fragmentation des pouvoirs d'urbanisme et de l'affirmation d'une identité périurbaine, où le rapport à la verdure occupe une place prépondérante. Les réformes récentes de la planification métropolitaine et de l'intercommunalité n'ont pas changé les choses. Tout au contraire, au cours des années 2000, les périurbains se sont dotés d'outils politiques et institutionnels puissants pour faire valoir leur point de vue.
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