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Présentation de l'éditeur : "Ils s'appellent Tamar, Yaron ou Gal, ils sont étudiants, agriculteurs, postiers, anciens officiers ou parlementaires. Ils vivent à Tel Aviv ou à Jérusalem, ils ont 20, 40 ou 60 ans. Entre 2007 et 2017, le photographe Martin Barzilai a rencontré à plusieurs reprises une cinquantaine de ces Israéliens dits « refuzniks », qui refusent, pour des raisons politiques ou morales, de servir une société militarisée à l'extrême où le passage par l'armée est constitutif de la citoyenneté. En filigrane, ces refuzniks racontent toute l'histoire d'Israël, ses failles et ses contradictions, son caractère pluriel. Et dressent le portrait d'une société où tout devra être repensé pour construire un futur moins sombre."

L'ouvrage propose une analyse des politiques de réconciliation mises en œuvre durant le conflit nord-irlandais entre 1969 et 1998. Tout en donnant des exemples très précis, il décrit la complexité de cette mise en pratique et s'interroge sur les enjeux liés à la contribution de la société civile. L'auteure met en lumière la richesse des premières politiques dites de community relations. Leur pluralité est révélée grâce à l'étude d'archives parfois inédites et à la rencontre avec des acteurs clés, dont certains étaient sollicités pour la première fois depuis les années 1970. L'ouvrage porte un intérêt particulier aux pensées et actions de ceux qui travaillent dans les milieux associatifs et non politiques. Il met en exergue les décisions prises dans un contexte de tensions accrues en 1971 et 1972 qui, malgré leur caractère décousu, sont structurantes pour les programmes développés dans les décennies suivantes. Les politiques de réconciliation subissent alors ce que les chercheurs en sciences politiques nomment la dépendance au sentier, ou path dependency, et l'approche audacieuse et plurielle devient peu à peu marginalisée. Ceci constitue le soubassement des programmes plus consensuels développés dans les années 1980 et 1990

"Plus difficile à cerner que la guerre, la paix est depuis peu l'objet de l'attention de l'historien. Bien précieux, jamais définitivement acquis, espérance des peuples, elle a pris en mille ans d'histoire de France de nombreux visages. Paix impossible que celle instituée par des traités inégaux humiliant le vaincu, tel ce traité de Troyes de 1420 accablant la France après la défaite d'Azincourt, au coeur de la guerre de Cent Ans. Fragiles paix des rois qui, du XVIe au XVIIIe siècle, ne visaient qu'à rétablir l'équilibre mécanique, toujours contesté, entre puissances européennes. Paix illusoire que celle qui s'établit de part et d'autre du rideau de fer après la Seconde Guerre mondiale, reposant sur la menace réciproque de destruction massive par l'arme atomique. Paix bien étrange aussi que celle que nous vivons aujourd'hui, dans une Union européenne pacifiée mais en guerre contre le terrorisme. Rédigé par d'éminents spécialistes des relations internationales, ce livre donne matière à réflexion : la paix résulte d'une construction permanente, dont les principes se sont dégagés au cours des siècles passés et à laquelle la France a pris part à travers sa politique étrangère. Cet ouvrage est publié à l'occasion de l'exposition "L'Art de la paix. Secrets et trésors de la diplomatie" présentée au Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris"--