Special issue on gender relations
In: Africa development: a quarterly journal of the Council for the Development of Social Science Research in Africa = Afrique et développement, Band 23, Heft 3-4, S. 1-200
ISSN: 0850-3907
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In: Africa development: a quarterly journal of the Council for the Development of Social Science Research in Africa = Afrique et développement, Band 23, Heft 3-4, S. 1-200
ISSN: 0850-3907
World Affairs Online
In: International journal of the sociology of language 190
In: Iphis 2
In: Revue française de science politique, Band 61, Heft 5, S. 1007-1008
ISSN: 0035-2950
In: Cahiers du Genre, Band 7, Heft 1, S. 27-39
In: African Study Monographs / Suppl. iss. 46.2013
In: Kunstgeschichten der Gegenwart 8
From contraception rights in 1965, to abortion rights in 1974, and demands for parity in 1995, the French presidential election has been the theater for debate on the principle of equal rights between the sexes which has been a constitutional right in France since 1946. The 2012 French presidential election was characterised by intense media coverage of the subject, focussing in particular on equal pay, the struggle to end violence against women, and parity. The discussion will firstly focus on the political dimension of attitudes towards gender equality in the election campaign, and will then look at whether this election saw the end of gender-based electoral behavior. Since the 1980s, electoral analyses have underlined the alignment of male-female electoral behavior explaining this in terms of their new-found socioeconomic autonomy. The reticence of women to vote for the National Front was interpreted as an expression of socio-demographic differences (in particular concerning age and religion) that expressed certain value issues. Analysis of the 2012 Présidoscopie and the post-election survey carried out by the Cevipof sheds light on current developments and changes in the French-style gender gap. It offers an explanation for the notable alignment of the male-female vote for the National Front, showing how the social repositioning of the party has increased their appeal in particular to sections of the population where job insecurity is highest and which include large numbers of women. ; Du droit à la contraception en 1965 à la parité en 1995 en passant par l'avortement en 1974, l'élection présidentielle française est le théâtre de débats sur les déclinaisons politiques du principe, constitutionnel depuis 1946, d'égalité de droits entre les sexes. L'élection présidentielle de 2012 se caractérise à la fois par l'intensité de la médiatisation sur ce sujet et par la transversalité des thèmes abordés (égalité salariale, lutte contre les violences, parité…). Après avoir questionné la dimension politique du rapport ...
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From contraception rights in 1965, to abortion rights in 1974, and demands for parity in 1995, the French presidential election has been the theater for debate on the principle of equal rights between the sexes which has been a constitutional right in France since 1946. The 2012 French presidential election was characterised by intense media coverage of the subject, focussing in particular on equal pay, the struggle to end violence against women, and parity. The discussion will firstly focus on the political dimension of attitudes towards gender equality in the election campaign, and will then look at whether this election saw the end of gender-based electoral behavior. Since the 1980s, electoral analyses have underlined the alignment of male-female electoral behavior explaining this in terms of their new-found socioeconomic autonomy. The reticence of women to vote for the National Front was interpreted as an expression of socio-demographic differences (in particular concerning age and religion) that expressed certain value issues. Analysis of the 2012 Présidoscopie and the post-election survey carried out by the Cevipof sheds light on current developments and changes in the French-style gender gap. It offers an explanation for the notable alignment of the male-female vote for the National Front, showing how the social repositioning of the party has increased their appeal in particular to sections of the population where job insecurity is highest and which include large numbers of women. ; Du droit à la contraception en 1965 à la parité en 1995 en passant par l'avortement en 1974, l'élection présidentielle française est le théâtre de débats sur les déclinaisons politiques du principe, constitutionnel depuis 1946, d'égalité de droits entre les sexes. L'élection présidentielle de 2012 se caractérise à la fois par l'intensité de la médiatisation sur ce sujet et par la transversalité des thèmes abordés (égalité salariale, lutte contre les violences, parité…). Après avoir questionné la dimension politique du rapport à l'égalité femmes-hommes dans la campagne présidentielle 2012, il s'agira de se demander si cette élection annonce la fin d'un vote sexué. Les analyses électorales soulignent depuis les années 1980 l'alignement du vote des femmes sur celui des hommes en lien avec la modification de leur statut en termes d'autonomie socio-économique. La réticence des électrices à voter pour le Front national est alors interprétée comme l'expression de différences sociodémographiques (en particulier d'âge et de religion) portant des enjeux de valeur. Nous interrogerons l'actualité et l'évolution du « gender gap à la française » à partir des enquêtes Présidoscopie et post-électorale 2012 du CEVIPOF. Leur analyse nous conduira à expliquer le rapprochement notable du vote des femmes et des hommes pour le Front national par l'attrait exercé par le repositionnement social de ce parti, en particulier sur la population précaire où les femmes sont plus présentes.
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International audience ; Edito "I'm done with #doctorwho WORST WRITING CHOICE EVER #NotMyDoctor #doctor13 #DoctorWho13" Ce message, posté sur Twitter par un dénommé @Icewit 1 , condense en quelques mots les réactions outrées de toute une frange du fandom de la série britannique Doctor Who le 16 juillet 2017. Ce jour-là, la BBC révèle officiellement que le treizième acteur choisi pour prêter ses traits au Time Lord 2 est en réalité une actrice, Jodie Whittaker. Sur les réseaux sociaux, tandis que certain·e·s exultent, d'autres se consument de rage. « Trahison », « propagande féministe », « tyrannie du politiquement correct », « Social Justice Warriors » : telles sont les accusations qui ressortent, en substance, des discours de ces (ex-)fans clamant haut et fort qu'ils arrêtent de regarder leur oeuvre-culte et que leur enfance est ruinée-rien de moins !-par ce parti-pris créatif. L'évènement n'est, du reste, pas isolé. La mise en avant du personnage de Rey (Daisy Ridley) dans la nouvelle trilogie Star Wars ou encore l'annonce d'un reboot entièrement féminin des films Ghostbusters avaient suscité les années précédentes des tollés similaires sur le Net. S'ils peuvent prêter à sourire tant ils paraissent exagérés, ces déferlements d'ire collective sont pourtant révélateurs d'enjeux qui se nouent là où s'articulent identités de genre et engagements faniques. Ils viennent rappeler à quel point la culture, ici populaire, est un lieu structuré par des rapports de pouvoir. Contrairement à certaines croyances encore répandues, la fiction n'y est jamais « que de la fiction » : elle dessine à l'inverse des espaces de reproduction ou de contestation de normes sociales presque impossibles à déboulonner. Partant, toute tentative de mettre en lumière ces normes, de les dé-naturaliser, voire de les dissoudre, est vouée à rencontrer des résistances du côté de la réception, sous des formes qui peuvent prendre une tournure extrêmement violente. Le mouvement Gamergate, né en 2014 en réaction à quelques percées féminines dans le monde du jeu vidéo (tant au niveau de la création que de la réception), en constitue un exemple paroxystique nourri de cyberharcèlement et de menaces de mort. Parce qu'elles sont loin d'être anecdotiques, mais qu'elles affectent à l'inverse la vie « réelle » des publics sur la base de leurs identités de genre, ces dynamiques de solidarité ou d'hostilité au sein de fandoms confirment non seulement la pertinence, mais la nécessité des croisements épistémologiques entre fan studies et gender studies. Dans le bel état de l'art qu'elle a dressé pour le premier tome du présent ouvrage, Nelly Quemener (2017) retrace la genèse des rencontres entres ces deux champs ancrés dans des traditions académiques anglosaxonnes. Rappelons à sa suite que, quoique parfois tenues éloignées et en apparence hermétiques l'une à l'autre, ces disciplines sont liées par des problématiques transversales qui rendent indispensable leur conjugaison. Dans son « Panorama historique des études de fans », Henry Jenkins (2015) s'étend pour sa part longuement sur les « racines féministes » des fan studies, mettant en exergue la filiation qui existe entre la seconde vague de 1 https://metro.co.uk/2017/07/16/doctor-who-fans-react-to-casting-of-jodie-whittaker-as-the-13th-doctor-6783546/ (Consulté le 1 er octobre 2018) 2 Dans la série de science-fiction Doctor Who, les Time Lords sont des extraterrestres qui se régénèrent lorsqu'ils sont mortellement blessés, adoptant successivement des apparences et personnalités différentes.
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In: Sextant
Depuis 2012, les mobilisations françaises contre l'ouverture du mariage et de l'adoption aux unions de même sexe ont défrayé la chronique, tant en France qu'à l'étranger. Celles-ci ont révélé l'existence d'un mouvement sans précédent, dont l'agenda dépasse largement la reconnaissance des droits des homosexuel.le.s.
In: Égypte, monde arabe
In: 3e série 13