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Les élections provinciales de Nouvelle-Calédonie du 10 mai 2009 : contexte et enjeux
Conférence donnée sur invitation de l'école doctorale de droit de l'université de Montpellier I, l'auteur étant en délégation à l'université de la Nouvelle-Calédonie ; La Nouvelle-Calédonie possède des institutions propres et originales dans le système territorial français, issues des accords de Matignon de 1988 et de Nouméa de 1998. L'archipel est divisé en 33 communes et 3 provinces, dirigées par un conseil élu pour 5 ans, et est dirigé par un Congrès, organe législatif, et un gouvernement responsable devant lui. Le congrès est composé d'élus des provinces selon une répartition démographique et politique établie par l'Accord de Nouméa, et le gouvernement est lui aussi composé proportionnellement selon les formations politiques du congrès. Dans ce système, les élections provinciales de mai 2009 vont avoir des répercussions directes dans la formation du congrès de la Nouvelle-Calédonie et du gouvernement qui seront chargés de préparer les derniers transferts de compétences avant que ne soit abordée, à partir de 2014, la question de l'évolution du statut de l'archipel dans la République. Cet article de 24 pages retrace l'historique de la colonisation et de sa contestation dans les années 80, présente les institutions de la Nouvelle-Calédonie issues des accords de Matignon et de Nouméa, et précise les enjeux et les résultats de ces élections de mai 2009, avec notamment les problématiques de la citoyenneté calédonienne, des divisions dans les camps indépendantistes et autonomistes, et des conséquences politiques dans la gestion des provinces (disparition des autonomistes loyalistes dans la Province des îles et éviction du FLNKS-Uni de l'exécutif, perte de la majorité absolue pour P. Néaoutyine dans la Province du Nord, réélection d'indépendantistes dans la Province Sud et nouveau parti Calédonie Ensemble devenant la deuxième force de cette province). Surtout, ces élections qui maintiennent une majorité loyaliste (amoindrie) au Congrès offrent de nouveaux rapports de force rendant plus ouvert le jeu des alliances, ce qui n'est pas sans influencer l'avenir des discussions en vue de 2014.
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Les élections provinciales de Nouvelle-Calédonie du 10 mai 2009 : contexte et enjeux
Conférence donnée sur invitation de l'école doctorale de droit de l'université de Montpellier I, l'auteur étant en délégation à l'université de la Nouvelle-Calédonie ; La Nouvelle-Calédonie possède des institutions propres et originales dans le système territorial français, issues des accords de Matignon de 1988 et de Nouméa de 1998. L'archipel est divisé en 33 communes et 3 provinces, dirigées par un conseil élu pour 5 ans, et est dirigé par un Congrès, organe législatif, et un gouvernement responsable devant lui. Le congrès est composé d'élus des provinces selon une répartition démographique et politique établie par l'Accord de Nouméa, et le gouvernement est lui aussi composé proportionnellement selon les formations politiques du congrès. Dans ce système, les élections provinciales de mai 2009 vont avoir des répercussions directes dans la formation du congrès de la Nouvelle-Calédonie et du gouvernement qui seront chargés de préparer les derniers transferts de compétences avant que ne soit abordée, à partir de 2014, la question de l'évolution du statut de l'archipel dans la République. Cet article de 24 pages retrace l'historique de la colonisation et de sa contestation dans les années 80, présente les institutions de la Nouvelle-Calédonie issues des accords de Matignon et de Nouméa, et précise les enjeux et les résultats de ces élections de mai 2009, avec notamment les problématiques de la citoyenneté calédonienne, des divisions dans les camps indépendantistes et autonomistes, et des conséquences politiques dans la gestion des provinces (disparition des autonomistes loyalistes dans la Province des îles et éviction du FLNKS-Uni de l'exécutif, perte de la majorité absolue pour P. Néaoutyine dans la Province du Nord, réélection d'indépendantistes dans la Province Sud et nouveau parti Calédonie Ensemble devenant la deuxième force de cette province). Surtout, ces élections qui maintiennent une majorité loyaliste (amoindrie) au Congrès offrent de nouveaux rapports de force rendant plus ouvert le jeu des alliances, ce qui n'est pas sans influencer l'avenir des discussions en vue de 2014.
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Les élections provinciales de Nouvelle-Calédonie du 10 mai 2009 : contexte et enjeux
Conférence donnée sur invitation de l'école doctorale de droit de l'université de Montpellier I, l'auteur étant en délégation à l'université de la Nouvelle-Calédonie ; La Nouvelle-Calédonie possède des institutions propres et originales dans le système territorial français, issues des accords de Matignon de 1988 et de Nouméa de 1998. L'archipel est divisé en 33 communes et 3 provinces, dirigées par un conseil élu pour 5 ans, et est dirigé par un Congrès, organe législatif, et un gouvernement responsable devant lui. Le congrès est composé d'élus des provinces selon une répartition démographique et politique établie par l'Accord de Nouméa, et le gouvernement est lui aussi composé proportionnellement selon les formations politiques du congrès. Dans ce système, les élections provinciales de mai 2009 vont avoir des répercussions directes dans la formation du congrès de la Nouvelle-Calédonie et du gouvernement qui seront chargés de préparer les derniers transferts de compétences avant que ne soit abordée, à partir de 2014, la question de l'évolution du statut de l'archipel dans la République. Cet article de 24 pages retrace l'historique de la colonisation et de sa contestation dans les années 80, présente les institutions de la Nouvelle-Calédonie issues des accords de Matignon et de Nouméa, et précise les enjeux et les résultats de ces élections de mai 2009, avec notamment les problématiques de la citoyenneté calédonienne, des divisions dans les camps indépendantistes et autonomistes, et des conséquences politiques dans la gestion des provinces (disparition des autonomistes loyalistes dans la Province des îles et éviction du FLNKS-Uni de l'exécutif, perte de la majorité absolue pour P. Néaoutyine dans la Province du Nord, réélection d'indépendantistes dans la Province Sud et nouveau parti Calédonie Ensemble devenant la deuxième force de cette province). Surtout, ces élections qui maintiennent une majorité loyaliste (amoindrie) au Congrès offrent de nouveaux rapports de force rendant plus ouvert le jeu des alliances, ...
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La population de la Nouvelle-Calédonie
In: Population: revue bimestrielle de l'Institut National d'Etudes Démographiques. French edition, Band 40, Heft 4, S. 725-744
ISSN: 0718-6568, 1957-7966
Résumé Rallu Jean-Louis. — La population de la Nouvelle-Calédonie. La population originelle de la Nouvelle-Calédonie est mélanésienne. Dès les premières années de la présence européenne, une immigration de travailleurs eut lieu, d'abord océaniens, puis asiatiques, et Polynésiens depuis 1950. Seule la population mélanésienne connaît peu de migrations extérieures. Les Mélanésiens ont la fécondité la plus élevée du Territoire et leur proportion dans l'ensemble de la population s'accroît, d'autant plus que les soldes migratoires des autres ethnies sont négatifs depuis 1973, notamment pour les Tahitiens et les Européens. Les soldes migratoires des Wallisiens, aussi nombreux en Nouvelle-Calédonie qu'à Wallis et Futuna, sont presque équilibrés. Les mouvements migratoires déterminent autant sinon plus que le mouvement naturel l'évolution de l'ensemble de la population. Les inégalités sociales régionales sont très importantes, la mortalité hors de Nouméa est encore élevée.
La population de la Nouvelle-Calédonie
In: Population: revue bimestrielle de l'Institut National d'Etudes Démographiques. French edition, Band 40, Heft 4/5, S. 725
ISSN: 0718-6568, 1957-7966
World Affairs Online
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La Nouvelle-Calédonie
In: Regards sur l'actualité, Heft 355, S. 34-37
ISSN: 0337-7091
World Affairs Online
L'énergie dans le développement de la Nouvelle-Calédonie = Energy in the development of New Caledonia
International audience ; Dans un contexte de raréfaction des ressources en énergie fossile et de changements climatiques, la Nouvelle-Calédonie, qui n'est pas actuellement soumise au protocole de Kyoto, doit répondre aux préoccupations environnementales et trouver les voies et moyens d'une moins grande dépendance énergétique. Au moment où le Territoire définit son Schéma d'aménagement et de développement 2025 et, dans le prolongement, son Schéma de l'énergie et du climat, le Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie et l'ADEME, via le Comité territorial pour la maîtrise de l'énergie (CTME), ont demandé à l'Institut de recherche pour le développement (IRD) de produire un état des lieux complet et une analyse pluridisciplinaire des enjeux constitutifs de la question de l'énergie dans le développement de la Nouvelle-Calédonie. La maîtrise de l'énergie, les nouvelles technologies en matière de production et de stockage d'énergie, les moyens de réduction des émissions de gaz à effet de serre, la géopolitique de l'énergie et du climat et la coopération régionale, la gouvernance de l'énergie et du climat en Nouvelle-Calédonie, ont ainsi été examinés au cours de l'année 2009 par un collège d'experts qui en restitue ici le bilan détaillé. Cette expertise collégiale qui a mobilisé l'ensemble des données scientifiques disponibles pour les décliner sur le cas particulier de la Nouvelle-Calédonie, livre une série de recommandations qui pourront utilement venir à l'appui des politiques que le Territoire est sur le point de se donner.
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L'énergie dans le développement de la Nouvelle-Calédonie = Energy in the development of New Caledonia
International audience ; Dans un contexte de raréfaction des ressources en énergie fossile et de changements climatiques, la Nouvelle-Calédonie, qui n'est pas actuellement soumise au protocole de Kyoto, doit répondre aux préoccupations environnementales et trouver les voies et moyens d'une moins grande dépendance énergétique. Au moment où le Territoire définit son Schéma d'aménagement et de développement 2025 et, dans le prolongement, son Schéma de l'énergie et du climat, le Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie et l'ADEME, via le Comité territorial pour la maîtrise de l'énergie (CTME), ont demandé à l'Institut de recherche pour le développement (IRD) de produire un état des lieux complet et une analyse pluridisciplinaire des enjeux constitutifs de la question de l'énergie dans le développement de la Nouvelle-Calédonie. La maîtrise de l'énergie, les nouvelles technologies en matière de production et de stockage d'énergie, les moyens de réduction des émissions de gaz à effet de serre, la géopolitique de l'énergie et du climat et la coopération régionale, la gouvernance de l'énergie et du climat en Nouvelle-Calédonie, ont ainsi été examinés au cours de l'année 2009 par un collège d'experts qui en restitue ici le bilan détaillé. Cette expertise collégiale qui a mobilisé l'ensemble des données scientifiques disponibles pour les décliner sur le cas particulier de la Nouvelle-Calédonie, livre une série de recommandations qui pourront utilement venir à l'appui des politiques que le Territoire est sur le point de se donner.
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