Le CIRAD EMVT assure la coordination des activités du projet GEPAC au Tchad et en RCA. L'équipe GEPAC au Tchad intervient en appui au projet CURESS (UE) afin de proposer un système de suivi écologique et socioéconomique en périphérie du parc national de Zakouma (PNZ) sur base d'indicateurs (i) de la qualité environnementale de la zone d'influence du parc national et (à) du degré de bien être des populations riveraines du parc. L'objectif général est de s'appuyer sur cette recherche d'accompagnement en sciences sociales pour adapter les outils d'aménagement (plans d'aménagement, politiques de conservation etc.) mis en place par les décideurs aux stratégies de subsistance des acteurs locaux. Cette première mission a permis d'établir des contacts institutionnels avec les partenaires du sud et du nord, de finaliser les protocoles de recherches et de démarrer les recherches socio-économiques et ethnoécologiques en périphérie du PNZ, auprès des populations d'utilisateurs sédentaires et transhumants des ressources naturelles.
La présentation des deux RB de Fontainebleau et du Gâtinais et de La Campana-Péñuelas dans le cadre des relations qu'elles entretiennent avec leur contexte régional, montre en quoi l'existence de RB en région métropolitaine est essentielle à la réflexion pour la construction du développement durable. Après un positionnement scientifique sur les Services Ecosystémiques qui cherche à prendre de la distance avec le cadre conceptuel du Millenium Ecosystems Assessment (MEA) pour appréhender les SES, nous mettons en évidence qu'il permet de souligner les interactions entre systèmes sociaux et naturels mais qu'il se focalise trop sur les services environnementaux, sans prendre en considération les différences de capacités de conversion des individus de ces derniers en terme de fonctionnements. Dans cette recherche sur le terrain de deux réserves de biosphère au Chili et en France, nous mettons en oeuvre un cadre méthodlogique innovant qui croise les concepts de capacités d'A. Sen et de fonction environnementale. L'application de cette nouvelle approche sous forme d'enquêtes auprès d'acteurs variés du territoire des réserves de biosphères se révèle bien adaptée pour appréhender, en plus de la dimension sociale, économique et politique, la dimension écologique du bien-être humain. Cette innovation dans la mise en oeuvre concrète du concept de services écosystémique ouvre un nouvel espace d'évaluation du bien-être que représente celui des capacités élargies à la prise en compte de l'écologie. En conclusion, le regard porté sur le territoire et sur soi via cet objet intermédiaire qu'est le service écosystémique génère de nouvelles pistes de recherche pour utiliser ces résultats dans des espaces de discussion afin de générer un dialogue efficient sur des conflits identifiés et spatialisés.
Agroforestry systems (AFS), presented by their supporters as systems able to reconcile multiple social and ecological functions, are potentially interesting for a diversity of sectoral policies such as forestry, environment or water policies. They are presently in a process of being institutionalized in Europe through the development of specific policy instruments. In this context, we investigated the policyscape of agroforestry, meaning the articulation between multiple policies impacting a diversity of AFS in two Mediterranean protected landscapes: the Ventoux biosphere reserve and the Verdon regional nature park. We conducted in depth interviews with 50 practitioners and institutional representatives from diverse policies directly concerned by AFS. We found that if some AFS such as silvopastures are highly intersectoral and concerned by a large diversity of instruments, others such as alley-cropping systems are confined in the agricultural sector (Figure 1). Presently, systems such as grazed pastures are largely ignored by policies. Our results indicated that instruments specific to agroforestry represent a minority in relation to the diversity of sectoral instruments impacting AFS at a landscape scale. Regarding this agroforestry policyscape, we discuss opportunities for agroforestry development with issues of policies coordination, lack of instruments or of involvment from environmental or land-use planning policies for certain types of AFS.
Les politiques de conservation de la nature ont largement évolué ces quarante dernières années. Si les premières aires protégées ont été créées selon un modèle ségrégatif, elles s'inscrivent aujourd'hui dans des modèles intégratifs. De fait, les aires protégées et leurs gestionnaires ne jouent plus les mêmes rôles au sein des socioécosystèmes. Leurs objectifs, leurs pratiques de conservation, les modes de régulation et de prise de décision, l'articulation avec les territoires environnants ont évolué. Nous nous concentrons ici sur les réserves naturelles françaises (RN), l'un des principaux outils réglementaires de protection de la nature en France. Nous caractérisons les interactions entre RN et territoires et les enjeux qui y sont liés, dans la perspective de cette transition ségrégatif – intégratif. Cette étude porte sur deux échelles distinctes : l'échelle nationale et l'ensemble des 277 RN, et l'échelle locale avec 10 études de cas. À l'échelle nationale, l'analyse de l'émergence des thématiques liées au développement durable des territoires dans le réseau des RN met en évidence les enjeux institutionnels, organisationnels, culturels et stratégiques de ce réseau, et permet de discuter la thèse d'une institutionnalisation inachevée. Nous montrons ensuite qu'il existe différents types de RN selon les pratiques mises en oeuvre par les gestionnaires. Nous analysons ces investissements variés sur la base de trois types de facteurs : (i) les caractéristiques géographiques des RN ; (ii) le gestionnaire : son système de valeur et son profil socioculturel et (iii) les caractéristiques du territoire environnant. Avec nos 10 cas d'étude, nous caractérisons les socioécosystèmes constitués par les RN et les territoires environnants. Nous analysons dans le détail l'articulation identifiée à l'échelle nationale entre perceptions des acteurs, pratiques, caractéristiques des sites, des territoires et des gestionnaires, à l'intérieur des RN, mais également au-delà de leurs limites spatiales et fonctionnelles. À l'aide des cadres d'analyse des socioécosystèmes complexes, de la solidarité écologique, de la political ecology et de l'analyse institutionnelle, nous identifions les interactions entre RN et territoire, et mettons en lumière les limites des arrangements institutionnels mis en oeuvre. Nous concluons sur la notion de trajectoire des sites, et dans une perspective de recherche appliquée, sur les implications de nos résultats pour le réseau des RN.
L'élevage pastoral est menacé au Sénégal car les dynamiques écologiques, les défrichements et les politiques publiques compromettent l'accès aux ressources sur lequel repose sa mobilité essentielle. Loin des clichés qui le présentent comme une activité homogène et archaïque, l'élevage connaît pourtant des mutations importantes. Sous des formes variées, il se diversifie et se connecte aux marchés urbains nationaux du lait et de la viande, valorisant des marchés de niche. Les dynamiques observées dans le plus urbanisé des États du Sahel préfigurent ainsi celles qui s'amorcent ailleurs.
Forest conservation on privately owned lands is a cornerstone of the Brazilian environmental policy framework. Brazilian legislation requires that all farms in the country maintain and protect forest areas known as Legal Reserves. Since Legal Reserves have major implications for forest conservation and agricultural production, it is key that we understand landholders' perceptions towards Legal Reserves. We applied Q methodology to identify different perspectives of medium and large landholders on Legal Reserves and their relation to agricultural intensification in the municipality of Paragominas, eastern Amazon. We conducted 31 interviews in which landholders sorted 36 statements in a quasi-normal distribution array. Three groups of landholders were identified: 1) Land use planning enthusiasts (n = 16) were interested in zoning initiatives to explore alternative landscape designs and legislation that may deliver better conservation and production outcomes; 2) Agrochemical-based agriculture supporters (n = 7) held the most critical views against Legal Reserves and perceived their costs as higher than the potential environmental and life quality benefits; 3) Policy complacent-market responders (n = 4) showed no interest in Legal Reserves reforms and were the most market driven group. While Paragominas has achieved notable successes in halting large-scale deforestation through a social "Green Municipality" pact, addressing persisting forest degradation and fragmentation in the region remains a key priority. Local governance initiatives that account for multi-stakeholder perceptions on forest conservation can foster dialogue and mutual understanding to effectively conserve and restore Legal Reserves. Insights on large landholders' perceptions on Legal Reserves can inform such governance processes to reconcile forest conservation and sustainable agricultural intensification in Paragominas.
In 2011, the Government of Uzbekistan established the Lower Amu Darya State Biosphere Reserve (LABR). This reserve aims to conserve the Tugay, an endangered riparian forest ecosystem straddling the main rivers of Central Asia's drylands, which is under extreme anthropogenic pressure. The LABR has reintroduced Bukhara red deer (Cervus hanglu bactrianus), a subspecies endemic to Asia whose numbers declined severely over the 20th century. The LABR development project aims to provide operational support to the Uzbek authorities for their application to join the World Network of Biosphere Reserves. GIZ (German Society for International Cooperation) requested CIRAD to provide a science-based estimate of the deer population in the LABR, using an internationally recognized method, and to issue recommendations to ensure ecologically and socio-economically sustainable management. The survey of the Bukhara red deer population began in October 2019. The study area covered 88 km2. The survey design consisted of 12 parallel straight lines 1400 m apart; the total transect length was 65 km. During the count, 127 observations of individuals or herds were made and a total of 336 individuals were observed. The data were analysed using DISTANCE 7.3 software. The encounter rates were 1.95 obs./km and 5.17 animals/km. The estimated density was 24 deer/km2 and the estimated total population was 2,112 deer [1,320 - 3,344, 95% CI]. The proportion of dead, dying or severely affected trees was roughly estimated at 10%, and the proportion of trees affected but with a good chance of survival at 15%. In the southern core area of the LABR, a very high proportion of seedlings and suckers was being eaten and the forest is no longer regenerating. Maintaining a population of 24 deer/km2 in the southern core area of LABR clearly seems incompatible with either the conservation of the Tugay forest ecosystem or the peaceful coexistence of deer with human populations adjacent to the LABR. Options to mitigate deer pressure include translocation to the northern core area of the LABR or other areas, and regulation of the deer population. The density is too high to ensure effective preservation of the species locally, although the deer population is under severe pressure in Asia as a whole.
Biosphere reserves are an example of social-ecological systems that combine biodiversity conservation and socioeconomic development with knowledge generation and dissemination (both scientific and local). We review lessons learned from case studies biosphere reserves in western African and France, highlighting the importance of early stakeholder engagement to build knowledge for achieving sustainable development. We discuss the evolution of the concept of biosphere reserves and its application over time in different socioeconomic and cultural settings. The diversity of stakeholders and their different needs and perceptions about nature conservation complicate implementation processes, sometimes resulting in conflicts about the objectives and zonation of biosphere reserves. Dialogue among the different stakeholders must start at an early planning phase and be based on the principle of social and ecological solidarity. Dialogue must then be pursued, formalized, ritualized, and translated both in terms of biosphere reserve management and in terms of political support. Tools and methods exist that can facilitate such dialogue and colearning.
During the Bukavu Conference on flora and fauna conservation (26-31 October 1953), a French delegation submitted a recommendation, which was unanimously adopted, calling for an overall policy for nature protection in Africa. The 1933 London Convention, which only addressed the "conservation of fauna and flora in their natural state", no longer seems adequate: the conservation of a few animal or plant species and the creation of national parks and nature reserves only address particular areas of nature conservation, which need to be extended to protect the whole environment in which African people live. This includes spontaneous vegetation, which protects water and soils and forms not only forests but also indeterminate "bush". A specific convention for Africa is justified because nature in Africa is different and more seriously endangered than elsewhere. It is in danger because of the extreme climate, but also from bush fires and slash-and-burn agriculture that cannot sustain the undernourished population. Savannah encroachment, soil erosion and impoverishment and desertification are gaining ground. A common policy for all African territories has become essential to ensure their protection, and also to fight epidemics. Africa's nature forms a whole that has no boundaries, but natural regions that interact climatically. Over and above a Charter for nature protection in Africa, the issue is that of protecting Africa's populations, but without subjecting them to scientific planning that disregards their customary practices. Abstract adapted by the editorial team.
Le Burkina Faso est un pays sahélien enclavé dont l'économie repose principalement sur l'agriculture et l'élevage qui contribuent pour plus de 30 % à la formation du PIB et occupent plus de 80 % de la population active. L'élevage contribue pour plus de 10 % au PIB. La part des produits animaux, cuirs et peaux compris, dans la valeur des exportations est d'environ 26 % (en 1995) ; plaçant ainsi l'élevage au second rang des recettes d'exportations après le coton. Malgré cette contribution appréciable de l'élevage dans l'économie nationale, notre pays est importateur net de lait et de produits laitiers pour faire face à la demande intérieure. La valeur des importations s'est élevée en 1998 à 9 milliards F CFA. En dépit de ces importations massives la consommation actuelle est de 18 kg d'équivalent lait/habitant/an et est loin de la norme internationale qui est de 75 kg d'équivalent - lait/habitant/an. L'élevage traditionnel comprend 80 à 90 % du cheptel bovin et assure l'essentiel de la production laitière qui est saisonnière. Les fluctuations saisonnières ont une forte influence sur le prix de vente du litre de lait. Ainsi, il varie entre 100 F et 600 F CFA selon la localité et selon la saison. A long terme, le Gouvernement se fixe pour objectif de réduire de moitié le volume des importations de lait et de produits laitiers. Cette volonté politique se manifeste à travers, - l'élection, en juin 1997, du Ministère Délégué Chargé des Ressources Animales en Ministère plein, - L'adoption en novembre 1997, d'une Note d'Orientation de la Politique de développement du Secteur-Elevage au Burkina Faso; l'élaboration en cours du plan d'action du secteur élevage, - la création du Fonds de développement de l'élevage (FODEL); - la mise en oeuvre, avec l'appui de l'Union Européenne (7ème FED) du Programme National Pilote de Développement Laitier (PNPDL), - l'organisation en juin 1998, d'un atelier de réflexion sur la politique laitière au Burkina Faso sous l'égide du PNPDL. La présente communication fait l'économie des grandes conclusions de cet atelier et s'articule autour de deux points. - situation de la filière lait, - perspectives de développement de la filière lait.
Background: Biting midges of the genus Culicoides (Diptera: Ceratopogonidae) are small hematophagous insects responsible for the transmission of bluetongue virus, Schmallenberg virus and African horse sickness virus to wild and domestic ruminants and equids. Outbreaks of these viruses have caused economic damage within the European Union. The spatio-temporal distribution of biting midges is a key factor in identifying areas with the potential for disease spread. The aim of this study was to identify and map areas of neglectable adult activity for each month in an average year. Average monthly risk maps can be used as a tool when allocating resources for surveillance and control programs within Europe. Methods : We modelled the occurrence of C. imicola and the Obsoletus and Pulicaris ensembles using existing entomological surveillance data from Spain, France, Germany, Switzerland, Austria, Denmark, Sweden, Norway and Poland. The monthly probability of each vector species and ensembles being present in Europe based on climatic and environmental input variables was estimated with the machine learning technique Random Forest. Subsequently, the monthly probability was classified into three classes: Absence, Presence and Uncertain status. These three classes are useful for mapping areas of no risk, areas of high-risk targeted for animal movement restrictions, and areas with an uncertain status that need active entomological surveillance to determine whether or not vectors are present. Results: The distribution of Culicoides species ensembles were in agreement with their previously reported distribution in Europe. The Random Forest models were very accurate in predicting the probability of presence for C. imicola (mean AUC = 0.95), less accurate for the Obsoletus ensemble (mean AUC = 0.84), while the lowest accuracy was found for the Pulicaris ensemble (mean AUC = 0.71). The most important environmental variables in the models were related to temperature and precipitation for all three groups. Conclusions: The duration periods with low or null adult activity can be derived from the associated monthly distribution maps, and it was also possible to identify and map areas with uncertain predictions. In the absence of ongoing vector surveillance, these maps can be used by veterinary authorities to classify areas as likely vector-free or as likely risk areas from southern Spain to northern Sweden with acceptable precision. The maps can also focus costly entomological surveillance to seasons and areas where the predictions and vector-free status remain uncertain.
L'objectif de ce séminaire était de mettre en commun un certain nombre d'expériences de pays africains, méditerranéens et latino-américains ayant mis en oeuvre des programmes d'ajustement structurel, et de tirer de cette confrontation des conclusions sur la manière d'aborder le problème de l'ouverture des économies et sur son impact sur les différents secteurs productifs. Après une série d'étude de cas dans différents pays, la création de trois groupes de travail permettant d'approfondir certains thèmes de réflexion (rôle de l'Etat, dynamique de l'ajustement, besoins en informations pour l'évaluation ex ante de l'impact des PAS) est proposée. En annexe figurent les textes présentés lors de ce séminaire
West Africa is one of the regions the most concerned with structural food and nutrition security. Consequently, agricultural development pathways and scenarios are under high scientific and political scrutiny in this region. Rice, as a rapidly growing staple plays a key role in the West African diet representing close to 40% of the total volume of cereal consumed in the region. In the context of the 2008 food price crisis several West African countries have since proclaimed rice self-sufficiency as a target. Here, we show that rice yields tend to be, on average over the entire region, less stable (by a range of 15%–30%) than that of alternative crops, possibly substitutable in diets. The regions where yields of alternative crops are more stable than those of rice correspond to the main climatic regions where these crops are grown: sorghum, millet in the Sahelian and Sudanian regions and tubers in the Guinean region. Rice yields are significantly less stable for 33% of the comparisons considered and are significantly more stable than any alternative crop for 15% of the comparisons in few areas without clear longitudinal patterns. Models accounting for climate variability explain up to 17% of the variance of the data and reveal that yield variability differences between rice and alternative crops tends to widen in the areas where the monsoon precipitation is more variable between-years. The highest levels of variability of rice yields compared to alternative crops are recorded in regions where the monsoon varies strongly between years. Our analysis advocates for an explicit account of yield stability in West African rice expansion scenarios and supply strategies.
Aim To examine the different uses and perceptions of introduced Australian acacias (wattles; Acacia subgenus Phyllodineae) by rural households and communities. Location Eighteen landscape-scale case studies around the world, in Vietnam, India, Re´union, Madagascar, South Africa, Congo, Niger, Ethiopia, Israel, France, Portugal, Brazil, Chile, Dominican Republic and Hawai'i. Methods Qualitative comparison of case studies, based on questionnaire sent to network of acacia researchers. Information based on individual knowledge of local experts, published and unpublished sources. Results We propose a conceptual model to explain current uses and perceptions of introduced acacias. It highlights historically and geographically contingent processes, including economic development, environmental discourses, political context, and local or regional needs. Four main groupings of case studies were united by similar patterns: (1) poor communities benefiting from targeted agroforestry projects; (2) places where residents, generally poor, take advantage of a valuable resource already present in their landscape via plantation and/or invasion; (3) regions of small and mid-scale tree farmers participating in the forestry industry; and (4) a number of high-income communities dealing with the legacies of former or niche use of introduced acacia in a context of increased concern over biodiversity and ecosystem services. Main conclusions Economic conditions play a key role shaping acacia use. Poorer communities rely strongly on acacias (often in, or escaped from, formal plantations) for household needs and, sometimes, for income. Middle-income regions more typically host private farm investments in acacia woodlots for commercialization. Efforts at control of invasive acacias must take care to not adversely impact poor dependent communities.
Nous introduisons les concepts de forums hybrides (ou socio-technique), et décrivons la philosophie sous jacente et la mise en oeuvre d'une des composantes, c.a.d. une plateforme internet pour le partage de connaissances avec la société civile. Nous analysons les résultats après la première année d'opération. Le site http://sahel.info est un portail inspiré des forums en ligne populaires et est construit autour d'un gestionnaire de contenu gratuit appelé Coranto. En 2004 nous avons mis en ligne 124 éléments d'actualité sur les politiques, 1' économie, la recherche/universités, et les zones rurales du Sahel. Nous avons seulement enregistré le site sur le moteur de recherche Google et ne l'avons pas publicisé, et cependant il a été visité par plus de 1000 personnes différentes qui ont consulté 8500 pages (1000/mois) et voté 1200 fois au total (c.a.d. donné leur appréciation sur les articles). L'analyse des informations les plus (ou moins) consultées ou appréciées permet de cibler les thèmes d'intérêt pour les projets de recherche et de développement comme le DMP. Maintenant que la phase de prototypage est complétée nous allons pouvoir publiciser le site et attirer de nouveaux éditeurs. Le site http://dmp.sahel.info , basé sur la même plateforme que Sahel info, permet de partager les résultats et les informations spécifiques au DMP.