In West Africa, urban agriculture plays an economic, environmental and social role. However, the support policies and actions that are beginning to target this activity remain relatively ineffective, since they fail to take into account informal arrangements between stakeholders - farmers, livestock holders, waste managers, and authorities -, or the spatial organisation of these activities and the proximity required between them. Supporting urban agriculture therefore calls for a global approach that takes into account these informal arrangements and this need for proximity.
Cette fiche technique résume les objectifs, les méthodes utilisées et/ou développées, les acquis et les perspectives des travaux menés au Cirad, en particulier au sein du Programme économie, politiques et marchés, sur les liens entre les politiques économiques, les effets externes de l'agriculture sur l'environnement et les conséquences en retour de ces effets sur l'économie
Cette fiche technique résume les objectifs, les méthodes utilisées et/ou développées, les acquis et les perspectives des travaux menés au Cirad, en particulier au sein du Programme économie, politiques et marchés, sur les liens entre les politiques économiques, les effets externes de l'agriculture sur l'environnement et les conséquences en retour de ces effets sur l'économie
L'objectif de cette étude est de contribuer, dans une perspective de dialogue entre les acteurs en présence, à la compréhension des facteurs qui influencent le respect des régulations environnementales par les entreprises, à partir de l'étude d'un projet mené par une entreprise pétrolière publique chinoise opérant dans un pays moins avancé (PMA) d'Afrique, le Tchad. Cadre théorique. Nous avons situé notre recherche à la croisée de trois questionnements. Le premier concerne les débats autour de la présence croissante de la Chine en Afrique durant les 10 dernières années. Le deuxième concerne les implications de l'émergence de la régulation environnementale en Chine et ses effets sur l'évolution des pratiques managériales des entreprises. Le troisième concerne le débat plus large sur la " malédiction des ressources naturelles " et ses effets supposés, en particulier dans les pays moins avancés (Rosser, 2006). La question de l'impact réel des politiques et standards environnementaux sur les opérations des firmes chinoises à l'étranger reste peu traitée dans la littérature. Dans certains cas, on applique aux firmes non-OCDE les mêmes grilles de lecture que celles qui servent à analyser le comportement des firmes en provenance de l'OCDE. De notre point de vue, le management environnemental trans-frontière, en particulier dans le contexte Chine-Afrique, mérite certes d'être analysé à la lumière des réflexions sur la pratique du " double standard ", déjà dénoncée dans le Rapport de la commission Brandt (1980). Mais si la notion de " double standard " se révèle utile lorsqu'on analyse le comportement d'une firme " du Nord " lorsqu'elle opère dans un pays " du Sud " moins avancé, l'efficacité de cette notion appliquée à une firme d'un pays émergent mais " du Sud " opérant dans un autre pays " du Sud " moins avancé mérite d'être questionnée. D'une part, parce que l'histoire des normes et standards environnementaux en Chine est relativement courte et que sa mise en oeuvre soulève des défis. D'autre part, parce que le pays " moins avancé " en question possède une histoire 3 Nous nous sommes engagés dans cette étude parce que, lors d'une première tentative de dialogue avec la CNPC, lors des travaux d'un panel scientifique sur les activités pétrolières organisé par l'IUCN en Mauritanie en 2008, nous nous sommes rendus compte que nous ne savions presque rien de la manière dont les firmes pétrolières publiques chinoises conçoivent et gèrent la dimension environnementale de leurs activités, surtout lorsque celles-ci se déploient en dehors de la Chine, en particulier en Afrique. 4 Par régulation environnementale nous comprenons l'ensemble des règles, volontaires ou imposées, qu'elles soient formelles (lois, décrets, politiques, stratégies, codes) ou informelles (coutumes, pressions sociales), dans la sphère privée ou publique, qui ont pour objet de limiter l'accès aux ressources naturelles ou de modifier leur utilisation. 5 Cette notion de " double standard " renvoie à l'application par des entreprises du Nord de standards moins exigeants quand elles opèrent dans des pays du Sud à la législation moins contraignante que celle de leur pays d'origine, les entreprises profitant de ce différentiel tout en arguant de leur respect des législations nationales des pays hôtes. 22 courte mais riche en matière de régulation environnementale pétrolière, héritée d'une expérience avec des firmes de pays de l'OCDE. L'asymétrie à laquelle semble associée la notion de double standard pourrait ne pas prendre la forme que l'on anticipe. L'intérêt du cas retenu. Cette étude analyse la mise en oeuvre de la régulation environnementale de la CNPC au milieu de la phase de construction du projet Rônier (2009- 2011). Mené conjointement avec le gouvernement du Tchad, ce projet vise la construction puis l'exploitation de champs pétroliers situés à 20 km au sud de Bousso reliés par un oléoduc de 311km à une raffinerie de pétrole
RESUMEN: En la presente monografía de investigación realizada en el marco de la especialización en Gestión Ambiental de la UdeA, se realiza un acercamiento analítico y reflexivo a la posibilidad de llevar a cabo una minería aurífera ambiental y socialmente sostenible, en las subregiones del Bajo Cauca y del Nordeste del departamento de Antioquia. Este análisis, realizado principalmente desde le ecología política, muestra como los métodos y técnicas usados para la extracción del preciado mineral por parte de los diferentes actores del negocio minero, incluidas las grandes empresas nacionales y multinacionales que realizan una minería a gran escala, generan una serie de irreversibles impactos sociales y ambientales, los cuales no alcanzan a ser resueltos, mitigados o compensados por los planes de manejo ambiental (PMA) que se aplican desde la minería formal. Esto llevó a evidenciar que son pocos los alcances que en realidad tienen los PMA, además que la posibilidad de una minería sostenible es cada vez más un discurso que una realidad palpable, dado que la minería aurífera, como dinámica económica de gran envergadura, debe entenderse desde una lógica económica mundial más allá de lo local, desde una jerárquica de centros de poder y periferias de extracción, situación poco alentadora a la hora de evaluar la posibilidad de acción de los PMA y de llevar a cabo una minería sostenible, entendiendo que de por sí, toda actividad extractiva genera alteraciones y transformaciones en la naturaleza y las comunidades donde se aplica. ; ABSTRACT : In this research monograph carried out FOR the specialization in Environmental Management of the UdeA, an analytical and reflective approach was made to the possibility of gold mining sustainable in the social and environmental aspects, in the Bajo Cauca and Nordeste subregions of the department of Antioquia. This analysis, carried out mainly from the political ecology, shows how the methods and techniques used for the extraction of the precious mineral by the different actors of the mining business, including large national and multinational companies that carry out large-scale mining, generate a series of irreversible social and environmental impacts, which cannot be resolved, mitigated or compensated by environmental management plans (EMP), applied from formal mining. This shows that the scope that the EMP, also, the possibility of sustainable mining is more a discourse than a palpable reality why the gold mining, as a great economic dynamic, must be understood from a global economic logic beyond the local from a hierarchical of power centers and extraction peripheries, not very encouraging situation when evaluating the possibility of action of EMP, and to do sustainable mining, understanding that, all extractive activity generates alterations and transformations in nature and the communities where it is applied.
Dans le contexte des changements globaux, le pastoralisme se positionne comme un système de production pertinent dans les zones semi-arides. Face aux menaces qui pèsent sur ces systèmes, il est nécessaire de penser des règles d'aménagement et de gestion flexibles, ancrées dans les réalités socio-écologiques locales. Cet article présente un travail conduit dans le Ferlo (Zone sylvopastorale), habité principalement par des pasteurs peuls. Depuis plus d'un demi-siècle, le Ferlo est le théâtre d'incessantes politiques et projets de développement accumulés autour de la gestion des ressources pastorales et de la lutte contre la désertification. Nous défendons l'idée que leurs difficultés à résoudre les défis socio-écologiques du Ferlo tiennent en partie du fait qu'ils reposent sur un narratif devenu obsolète, celui d'une brousse en libre accès utilisé par une population éparse. En nous appuyant sur un travail de terrain et sur l'analyse de documents, nous proposons une mise à jour de ce narratif, en décrivant la transition socio-écologique du Ferlo depuis le système historique du hurum vers un système contemporain caractérisé par une grande complexité foncière, l'atomisation des habitations, la disparition progressive des espaces communs et la compétition pour l'accès aux ressources. Au fil de l'article nous attirons l'attention sur les potentielles conséquences du décalage entre le Ferlo tel que perçu par les pouvoirs publics et les agents de développement d'un côté, et la manière dont il est de facto utilisé par les pasteurs peuls : capture légale de l'espace par l'État, montée des tensions entre usagers du territoire et pression sur les ressources naturelles.
Première du genre, la Journée Biodiversité Sénégal 2005 a eu lieu le 17 janvier 2005 au centre IRD de Hann à Dakar. Elle avait pour objectif de catalyser des échanges de connaissances, l'apprentissage, et de promouvoir une meilleure articulation des points de vue entre les chercheurs, les acteurs politiques au niveau national et les intervenants locaux touchés de près par ce thème au Sénégal. Elle a été organisée par le CIRAD dans le cadre des activités de ce centre au sein du programme d'action dans les marges du désert (DMP), en collaboration avec le Centre International d'Agriculture Tropicale (CIAT), l'Institut de Recherche pour le Développement (IRD) et l'Institut Sénégalais de Recherche Agricole (ISRA). Elle a rassemblé une trentaine de professionnels activement impliqués dans divers aspects de la recherche et de la gestion de la biodiversité. Parmi les institutions participantes figuraient une bonne partie des partenaires du programme DMP au Sénégal, dont différents centres de l'ISRA, la Direction des Eaux, Forêts, Chasse et Conservation des Sols (DEFCCS), l'Agence Nationale de Conseil Agricole et Rural (ANCAR), l'Université Cheikh Anta Diop (UCAD), l'ONG Sahel 3000, le CIAT, l'IRD, le Laboratoire Commun de Microbiologie (LCM) de l'IRD, l'ISRA et l'UCAD, l'Association pour la Promotion de la Femme Sénégalaise (APROFES), et trois élus locaux de communautés rurales du bassin arachidier. Les participants provenaient aussi des représentants de la Direction des Parcs Nationaux (DPN), de l'École Supérieure Polytechnique (ESP), du Pôle Pastoral Zone Sèche (PPZS), du Girardel de l'Université Gaston Berger, du Programme Bassin Arachidier (PBA) de la GTZ, du Centre de Recherche en Développement International (CRDI) et du Bureau d'Appui à la Coopération Canadienne (BACDI). La Journée a été ouverte par des personnalités de la recherche et du paysage politique du Sénégal, et s'est poursuivie par une série de présentations formelles et informelles, de travaux en groupes de travail, d'une restitution et d'une synthèse. D'autres points de vue non-traditionnels sur la biodiversité ont pu être échangés par l'intermédiaire des pauses, avec des rafraîchissements et aliments "bio-divers", et un spectacle de danse théâtrale sur la biodiversité des sols. Pendant les travaux en groupe de travail, les intervenants se sont divisés selon leur domaine de compétence: politiques, recherche, et développement local. Chaque groupe devait d'abord faire une synthèse de ses contributions à la conservation de la biodiversité, ce qui représentait l'offre de ces groupes d'acteurs; puis chaque groupe devait formuler trois questions à l'adresse de chacun des deux autres groupes (ce qui représente leur demande), et nommer un porte-parole pour la restitution via un jeu de rôle. L'exercice de restitution, qui visait à présenter et à mettre en adéquation l'offre et la demande à l'aide d'un jeux de rôles mettant en scène les porte parole devant l'ensemble des participants, a été un franc succès si l'on en juge par la performance des porte parole ainsi que par le degré d'attention et d'intérêt des participants. De cette première Journée Biodiversité on peut conclure qu'il existe une panoplie de mécanismes politiques et de résultats de la recherche Sénégalaise mais que leur diffusion et leur application sur le terrain reste problématique. Si le problème du cloisonnement entre politiques et chercheurs semble solvable, les acteurs locaux restent aux prises avec des problèmes bien concrets. La gestion de l'environnement est une compétence transférée depuis l'état vers les communautés rurales dans le cadre de la décentralisation (sauf dans les parcs nationaux), mais le transfert de la responsabilité n'est pas accompagnée d'un transfert des ressources financières et humaines. Il se pose alors le problème du transfert des moyens et des connaissances nécessaires à la gestion de la biodiversité. Il ne s'agit pas d'effectuer un simple transfert mais d'articuler les efforts de
Although participatory approaches are increasingly recognised as necessary for involving local people in resource and land management, their impacts often remain limited in the long term, whether at the local level or on broader scales. Based on this observation, a CIRAD team developed a methodology, Self Land Policies, whose effects at the local and national levels can still be seen 15 years after its implementation in Senegal. Applied to the management of local territories, then beyond, to the definition of national land and environmental regulations, this methodology has launched collective dynamics driven by the stakeholders themselves, who implement them according to their own requirements.
The overall objective of the DMP is to arrest land degradation in Africa's desert margins through demonstration and capacity building activities. The GEF increment to this project will enable the programme to address issues of global environmental importance, in addition to the issues of national economic and environmental importance, and in particular the loss of biological diversity, reduced sequestration of carbon, and increased soil erosion and sedimentation. Key sites harbouring globally significant ecosystems and threatened biodiversity have been selected in each of the nine countries to serve as field laboratories for demonstrations activities related to monitoring and assessment of biodiversity status, testing of most promising natural resource management options, developing sustainable alternative livelihoods and policy guidelines and replicating successful models. The project will make a significant contribution in reducing land degradation in the marginal areas and help conserve biodiversity. Guidelines, recommendations and supportive national policies that address biodiversity concerns are envisaged to be in place in the implementing countries.
Cette fiche technique résume les objectifs, les méthodes utilisées et/ou développées, les acquis et les perspectives des travaux menés au Cirad-AMIS-Ecopol en collaboration avec l'Institut national de la santé publique et de l'environnement des Pays-Bas (IVM), sur les stratégies et les coûts de la réduction des émissions de gaz à effet de serre liées aux activités agricoles
While the notion of "double standard" has been extensively utilized when analyzing the difference in behavior of northern MNC´s operating in less regulated southern countries (Brandt report, 1980), it is less evident to apply in the case of a Chinese firm operating in today´s Chad. Based on recent empirical research we will focus on the entangled relationships which are emerging following the arrival of the Chinese National Petroleum Company (CNPC) in the Chadian oil sector (initially dominated by Exxon, a US oil major). Faced to growing external and internal pressures, China has mostly closed the gap between demand and supply of environmental regulation, although the supply of enforcement still lags behind demand. In the oil sector both environmental regulations and their enforcement have been the object of increased and combined scrutiny from the State, private foreign partners (northern oil and gas majors), public opinion and media. This resulted in a composite environmental management system, influenced by Chinese, international and local practices. When entering the Chadian oil sector in 2007, the CNPC appears thus to be well endowed to face the comparison with the "Exxon-Doba" project, an heritage of the widely known World Bank Group project (1998-2007), but without being able to become a producer of norms. Despite the shortcomings of the Bank´s involvement in the oil sector in Chad -a history that has not yet ended and needs to be written- this heritage is still strongly marking the minds of all actors involved in the oil sector in Chad. The notion of double standard might thus operate but in reverse or at least in both directions. The Doba heritage functions indeed as a threshold with which CNPC managers deal pragmatically every day, the mere because larger parts of the expected oil production in the CNPC fields will have to be exported. Among the several options, the most viable appears to be transporting the oil from the CNPC oil field through the pipeline build and administered by Exxon. Chad and the confluence of its diverse oil streams may thus represent the first example of a peaceful "depoliticization" of Sino-US energy policy advocated by Lee and Shalmon (2007). But the implementation of other options might involve the risk of reducing the rich institutional heritage of the Exxon-to a mere pipeline.
Does the Chinese National Petroleum Corporation (CNPC) intend to, and is it in a position to, engage in a race to the bottom regarding environmental standards and norms in Chad's oil sector? Based on recent empirical research, we will focus on the entangled relationships which are emerging following the arrival of CNPC in the Chadian oil sector (initially dominated by Exxon, a US oil major). Chinese environmental regulations in the oil sector and their increasing enforcement have resulted in a comprehensive and composite environmental management system, influenced by Chinese, international and local practices. When entering the Chadian oil sector in 2007, the CNPC thus appears to be well prepared to face comparison with the 'Exxon-Doba' project, a World Bank supported project (1998-2007). Large parts of the expected oil production in the CNPC fields will have to be exported. Among the several transport options available, the most viable appears to be using the pipeline built and administered by the Exxon consortium. The merger of the two oil streams appears as plausible but will put a burden on CNPC´s capacity to engage in meaningful dialogues with stakeholders and thus compete in the setting of new environmental best practices.
RESUMEN: La Organización Mundial de la Salud – OMS ha publicado en reiteradas ocasiones cifras alarmantes de las consecuencias en morbilidad y mortalidad que ha generado la mala calidad del aire a nivel mundial (World Health Organization, 2018), a raíz de ello, es común ver en diversos planes de gobierno la aplicación de estrategias convencionales para atacar este problema ambiental, técnicas enfocadas en la prevención, control, medición y reducción de las emisiones atmosféricas, como por ejemplo las aplicadas en ciudades como Beijing, el Área Metropolitana de São Paulo (MASP) e incluso en las principales ciudades de Colombia, prácticas de tipo normativo o técnico en las que se destacan: la implementación de sistemas de control en fuentes fijas y móviles, reconversión tecnológica (Barreto Carvalho et al., 2015), adopción de normatividad ambiental más restrictiva, sanciones al incumplimiento de las mismas (Feng & Liao, 2016), implementación de sistemas integrado de transporte público (Alcaldía de Bogotá & SECRETARÍA DISTRITAL DE AMBIENTE DE BOGOTÁ, 2011), renovación y modernización del parque automotor, uso eficiente y la mejora en la calidad de los combustibles (CONPES, 2018), entre otras; sin embargo a pesar de la implementación de estas acciones catalogadas como "convencionales" y las cuales son necesarias e indispensables en el desarrollo de la región, es evidente que estas no son suficientes para el logro de los objetivos propuestos, los cuales básicamente pretenden cumplir los límites establecidos por la Organización Mundial de la Salud – OMS, es por ello que en este documento se presentan las estrategias tradicionales y se exponen algunas estrategias "no convencionales", las cuales fueron extraídas después de realizar una búsqueda exhaustiva en las diferentes revistas indexadas, información que fue analizada y recopilada en el presente trabajo; se exponen seis (6) estrategias innovadoras cuya ejecución al igual que cualquier otra medida dependen principalmente de la economía, tecnología, desarrollo, clima, topografía y fenómenos meteorológicos del país o la región en donde se pretendan desarrollar, en cada una de estas alternativas se indica los resultados en su mayoría positivos en relación al mejoramiento de la calidad del aire, de igual manera se hace énfasis en las ventajas, desventajas, dificultades y aplicabilidad de cada una de ellas. ; ABSTRACT : The World Health Organization - WHO has repeatedly published alarming figures on the morbidity and mortality consequences of poor air quality worldwide (World Health Organization, 2018), as a result, it is common to see in various government plans the implementation of conventional strategies to attack this environmental problem, which are focused on atmospheric emissions prevention, control, measurement and reduction. For example, the techniques applied in cities such as Beijing, the Metropolitan Area of São Paulo (MASP) and even in the main cities of Colombia, which are normative or technical practices in which the following are highlighted: the control systems implementation in fixed and mobile sources, technological reconversion (Barreto Carvalho et al., 2015), adoption of more restrictive environmental regulations, sanctions for non-compliance (Feng & Liao, 2016), integrated public transport systems implementation (Alcaldía de Bogotá & SECRETARÍA DISTRITAL DE AMBIENTE DE BOGOTÁ, 2011), renewal and modernization of the vehicle fleet, efficient use and improvement of fuel quality (CONPES, 2018), among others. However, despite the implementation of these actions labelled as "conventional" and which are necessary and indispensable for the region development, it is evident that they are not sufficient for the accomplishment of the proposed objectives, which basically intend to achieve the limits established by the World Health Organization – WHO. It is for this reason that this document describes the traditional strategies and exposes some "non-conventional" strategies, which were taken after an exhaustive search in the different indexed journals, information that was analyzed and compiled in the present study. Six (6) innovative strategies are presented, the implementation of which, like any other measure, depends mainly on the economy, technology, development, climate, topography and meteorological events of the country or region in which they are intended to be developed. In each one of these alternatives the results are indicated in their majority positive in relation to the air quality improvement, in the same way, emphasis is made in the advantages, disadvantages, difficulties and applicability of each one of them.
The global lockdown to mitigate COVID-19 pandemic health risks has altered human interactions with nature. Here, we report immediate impacts of changes in human activities on wildlife and environmental threats during the early lockdown months of 2020, based on 877 qualitative reports and 332 quantitative assessments from 89 different studies. Hundreds of reports of unusual species observations from around the world suggest that animals quickly responded to the reductions in human presence. However, negative effects of lockdown on conservation also emerged, as confinement resulted in some park officials being unable to perform conservation, restoration and enforcement tasks, resulting in local increases in illegal activities such as hunting. Overall, there is a complex mixture of positive and negative effects of the pandemic lockdown on nature, all of which have the potential to lead to cascading responses which in turn impact wildlife and nature conservation. While the net effect of the lockdown will need to be assessed over years as data becomes available and persistent effects emerge, immediate responses were detected across the world. Thus, initial qualitative and quantitative data arising from this serendipitous global quasi-experimental perturbation highlights the dual role that humans play in threatening and protecting species and ecosystems. Pathways to favorably tilt this delicate balance include reducing impacts and increasing conservation effectiveness.
Cet article synthétise les résultats d'un programme de recherche interdisciplinaire effectué sur la côte nord-ouest de la province Nord de la Nouvelle-Calédonie (Pacifique sud) de 2008 à 2011. Cette région fait face aux rapides changements urbains et économiques induits par la création d'un important complexe métallurgique. Ce projet industriel, porteur de développement économique, est aussi un projet politique emblématique du processus original de décolonisation négociée dans lequel la Nouvelle-Calédonie est engagée. Une démarche scientifique adaptative a été mise en place pour améliorer la connaissance de l'écosociosystème côtier et mieux gérer les usages littoraux, et les petites pêcheries en particulier. Cette démarche combinait trois approches complémentaires : recherche-action (s'appuyant sur les points de vue et les logiques des parties prenantes locales), interdisciplinarité (sciences biologiques, sociales et juridiques) et partenariat entre plusieurs institutions de recherche et de développement. Les résultats montrent que les principaux défis de gestion des usages littoraux sont fortement imbriqués et renvoient à des questions environnementales, sociales, culturelles aussi bien qu'économiques et politiques. Toutes les conditions pour la réussite d'une gestion participative ne sont pas actuellement réunies à l'échelle de la zone d'étude. Cependant, notre étude ouvre des pistes pour la promotion d'initiatives de gouvernance partagée, en se fondant sur des dynamiques locales existantes ou émergentes pouvant être élargies à d'autres échelles. Des orientations de politiques publiques sont aussi suggérées, incluant la promotion d'approches territoriales pour le développement local.