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Cet article examine l'identité nationale en tant que produit du conflit entre les différents groupes politiques en Israël. Pour cela, trois mouvements sociaux seront étudiés : Shalom Ahchav (le Mouvement pour une Paix immédiate), Gush Emunim (le Bloc des Loyautés) et Sons of the Village (les Fils du Village) à partir des catégories analytiques élaborées par Gerth and Mills (1951) et Boutinet (1980). En dépit de leurs positions qui rejettent "l'Establishment" et bien que se rejetant mutuellement, ces mouvements contribuent à créer un courant institutionnel de façon relativement similaire. Nous verrons, en conclusion, comment ces mouvements sociaux marginaux qui se sont développés en Israël sont à l'origine d'une identité nationale intégrative. Et ceci parce que chaque mouvement, en contradiction avec ses buts déclarés, sert à la progression d'autres mouvements qui peuvent prétendre légitimement faire partie de l'Establishment.

The Polish Farmers' Struggle for their Identity.
In the People's Republic of Poland, setting up an independent union of private farmers means more than organizing an occupational group ; it is a political act. The ideology which puts the workers of the State farms at the top of the social hierarchy makes the individual farmers second-class citizens, because it does not regard them as genuine «workers» having the same rights and duties as others. The notion of political contempt makes it possible to understand the structure of relations between the State and the farmers. The opposite notion, that of social dignity, sums up the aspirations of this group : official recognition of individual farming, private land ownership, local self-management. These are central themes in the identity they are fighting for.