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L'ASEAN réunit des États et des populations disparates. Cette diversité rend l'émergence d'une identité commune difficile. La difficulté est d'autant plus grande que l'ASEAN est souvent perçue comme une structure élitiste, dont les activités ne profitent guère aux classes moyennes et inférieures. Toutefois, les dirigeants de la région sont conscients de ces problèmes et souhaitent y remédier par des actions concrètes. Ces actions semblent produire des résultats, en particulier auprès des jeunes.

Lorsqu'une république autonome de la Russie, qui constitue de plus son cœur géographique, proclame son indépendance et sa volonté d'émancipation économique, est-ce à dire qu'une région est subitement devenue un État-nation? Les Tatars vivent majoritairement en dehors du Tatarstan et ne constituent, dans la république, territoire historique de l'ethnie, que 48 % de la population. Le lien ethnolinguistique qui unit les Tatars de Russie et d'Asie centrale, ravivé par certains mouvements nationaux qui prônent l'autonomie extra-territoriale, s'est distendu pendant la période soviétique. // semble désormais que le territoire soit devenu le facteur essentiel de la définition d'une identité pour le Tatarstan, excluant le « nationalisme ethnique ».
Certes, l'identité territoriale se fonde sur des structures institutionnelles soviétiques : administration territoriale issue du parti communiste, grandes entreprises, kolkhoz, culture et idiome fortement soviétisés. Mais les préoccupations de la population de la république du Tatarstan sont avant tout économiques et sociales : hausse des prix, crainte du chômage, santé publique, sécurité. En concentrant son discours sur ces questions « immédiates », le pouvoir en place à Kazan cherche sans doute à pérenniser son pouvoir et à constituer une « féodalité ». Ceci n'est peut-être qu'une tactique temporaire. En réalité, une transformation profonde du système soviétique est en cours.

The worship of saints goes well beyond the context of the history of religions but also encompasses elements pertaining to the history of politics, mentalities, representations and language. That of saints from the Lorraine region evolves according to three distinct periods from the 17th till the 19th century. First, a revival by the end of the 16th c., with the taking place of an appropriate iconography, speech and liturgy. Second, starting from the 17th c., the saint becomes of strategic interest for the power between bishops and dukes of Lorraine. Third, from the 19th c., one attends another "revival" with the Restoration period. That revival basically follows two events : the growing up of a regional "romanticism" and the will by the Church of extending its roots within the local environment. All this becomes all the more obvious when the worship of the saints of Lorraine is reinvested in the second half of the 19th c. as a result of the development of the lotharingism. The study of the rites and the holy space shows an assimilation of the saints of Lorraine by the people, which denotes the key place of those. The role of the saints may even exceed the geographical limits of the region (e.g. Jeanne d'Arc), remains regional (saint Nicolas, saint Barbe) or entierely local, as for the majority of the saints. ; Le culte des saints dépasse le cadre de l'histoire religieuse et englobe l'histoire politique, celle des mentalités, des représentations, du discours. Le culte des saints lorrains connaît une triple évolution du 17e au 19e siècle. D'abord, un renouveau dès la fin du 16e s. avec la mise en place d'une iconographie, d'un discours, d'une liturgie. Puis, à partir du 17e s., le saint devient un enjeu de pouvoir entre les évêques et les ducs de Lorraine. Enfin, au 19e s., on assiste à une "relance" avec la Restauration suite à une double évolution : émergence d'un "romantisme" régional et volonté de l'Eglise de s'enraciner dans le milieu local ; tout ceci s'affirme d'autant plus nettement suite au ...

The worship of saints goes well beyond the context of the history of religions but also encompasses elements pertaining to the history of politics, mentalities, representations and language. That of saints from the Lorraine region evolves according to three distinct periods from the 17th till the 19th century. First, a revival by the end of the 16th c., with the taking place of an appropriate iconography, speech and liturgy. Second, starting from the 17th c., the saint becomes of strategic interest for the power between bishops and dukes of Lorraine. Third, from the 19th c., one attends another "revival" with the Restoration period. That revival basically follows two events : the growing up of a regional "romanticism" and the will by the Church of extending its roots within the local environment. All this becomes all the more obvious when the worship of the saints of Lorraine is reinvested in the second half of the 19th c. as a result of the development of the lotharingism. The study of the rites and the holy space shows an assimilation of the saints of Lorraine by the people, which denotes the key place of those. The role of the saints may even exceed the geographical limits of the region (e.g. Jeanne d'Arc), remains regional (saint Nicolas, saint Barbe) or entierely local, as for the majority of the saints. ; Le culte des saints dépasse le cadre de l'histoire religieuse et englobe l'histoire politique, celle des mentalités, des représentations, du discours. Le culte des saints lorrains connaît une triple évolution du 17e au 19e siècle. D'abord, un renouveau dès la fin du 16e s. avec la mise en place d'une iconographie, d'un discours, d'une liturgie. Puis, à partir du 17e s., le saint devient un enjeu de pouvoir entre les évêques et les ducs de Lorraine. Enfin, au 19e s., on assiste à une "relance" avec la Restauration suite à une double évolution : émergence d'un "romantisme" régional et volonté de l'Eglise de s'enraciner dans le milieu local ; tout ceci s'affirme d'autant plus nettement suite au ...